Tuer le père d'Amélie Nothomb

Quatrième de couverture

"Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'une joueur."

Mon avis

Je remercie Marie pour m’avoir prêté son livre (à son insu je dois l’avouer, j’étais sensée lui rendre ce soir, mais vu qu’elle n’allait pas être chez elle et qu’en manque de livres pour le chemin du retour, vu que j’avais terminé le mien, j’ai décidé de lire celui-là qui se trouvait donc exceptionnellement dans mon sac). C’est mon premier Nothomb, parce que ses histoires ne m’intéressaient pas forcément, que ce n’est pas mon type de littérature, mais bon, faute de lecture, je n’ai pas trop eu le choix (j’aurai pu ne pas l’avoir et ne rien lire). J’ai donc commencé cette lecture, mais avant toute chose, je regarde la 4e de couverture et comme vous pouvez le constater, ça ne dit pas grand-chose sur l’histoire. Alors déjà je ne sais pas à quoi m’attendre, n’ayant jamais lu de Nothomb, mais avec une telle 4e de couverture, autant prendre un livre au hasard, ça revenait vraiment au même. J’ai donc commencé ma lecture et je vais tâcher de vous en apprendre un petit peu plus sur ce livre et vous dire mon ressenti.

L’Illegal, un club, fête ses 10 ans, où se trouvaient de nombreux magiciens. La narratrice (l’auteur) voit deux hommes près l’un de l’autre et demande à une tierce personne qui ils sont, c’est ainsi que début l’histoire de Joe Whip et Norman Terence. Joe Whip est un jeune homme de 14 ans, qui vit seul avec sa mère, mais qui ne s’occupe pas vraiment de lui, jusqu’au jour où elle le met dehors. Le jeune homme, très habile de ses mains, il veut devenir magicien. Pendant un an, il erre tout seul, jusqu’à ce qu’il rencontre un homme qui va le diriger vers le meilleur magicien de Reno : Norman Terence qui va le recueillir et tout lui apprendre, mais chaque médaille à son revers…

L’écriture d’Amélie Nothomb est particulière, au début, j’ai trouvé ça un peu haché, mais après c’est passé, où bien je m’y suis habituée. Ça se lit assez bien et vite, d’autant que le texte n’est pas long, j’ai dû mettre une heure pour le lire gros maximum, peut-être un peu moins.

La 4e de couverture : "Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'une joueur." est peu évocatrice et pourtant lorsqu’on lit ce livre, on comprend parfaitement ce que ça signifie. Tout comme le titre du livre : Tuer le père. J’avoue ne pas avoir été complètement conquise par ce livre, néanmoins, c’était une petite histoire sympathique, assez agréable à lire. Après, ce n’est pas forcément mon genre de prédilection, donc c’était sympa, mais ce n’est pas forcément ce que je préfère. Néanmoins, j’ai été très surprise de la fin, je n’imaginais pas comme ça. Donc c’est plutôt une bonne chose, et ça nous permet de bien réfléchir également sur le rôle du père, etc. L’intrigue était bonne et bien lancée, l’idée de voir ces deux hommes et de raconter leur passé commun était intéressant. L’auteur nous offre ici un texte court et pourtant complet, je n’ai rien à dire à ce niveau là, c’était vraiment bien.

Le personnage de Norman est intéressant, on voit vraiment qu’il a de l’affection pour Joe, qu’il le considère vraiment comme son fils et qu’il peut vivre tous les problèmes d’un père, même si Joe n’est pas vraiment son fils. J’ai beaucoup aimé la relation entre Norman, sa femme Christina et Joe, c’est comme une famille et ce qui s’ensuit par la suite, est d’autant plus douloureux pour ce couple, qui l’ont recueilli et aider. On s’attache vraiment à eux et même à ce gamin qui s’est fait virer de chez lui, qui a su se débrouiller tout seul et qui a eu la volonté de faire ce qui lui plaisait, même si ça l’a amené sur des terrains dangereux, sans qu’on ne comprenne parfois pourquoi il agit ainsi. Joe s’est trouvé une famille, il a fait des choix qui ne sont pas toujours les bons et quand on découvre la vérité à la fin, on nous donne une vraie claque, parce qu’on ne s’attend pas forcément à tout ça. Joe découvre un peu la vie, ce passionné de magie, va découvrir d’autres choses, et on voit une vraie évolution chez lui, même si ce n’est pas toujours dans le bon sens. Ce que cette histoire nous apprend que le lien entre un père et un fils est particulier et à travers cette histoire, on comprend mieux l’attitude des deux personnages décrits par Amélie au tout début.

En bref, c’était une histoire intéressante, pas exceptionnelle, mais ça se laisse lire, j’ai quand même bien apprécié. Cela me permet de découvrir un peu ce que fait l’auteur, dont j’en entends énormément parlés sans pour autant avoir jamais ouvert un de ses ouvrages. Ce n’était pas désagréable, mais je ne pense pas que je pourrais lire ce genre de livre tout le temps.

Commentaires

  1. je ne suis pas une grande fan du style d'écriture de ma compatriote...j'ai lu quelques uns de ses livres, mais voila, je n'ai pas envie d'en lire d'autres pour le moment...

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