Le requiem d'un soupir de Tiffany Schneuwly

Quatrième de couverture

Une inspiration…une expiration…un soupir…
La vie de Mercedes se résume à cela. A 19 ans, elle souffre d’un asthme sévère et ne peut profiter de sa vie comme elle le souhaite.
Voyant qu’elle passe à côté de toutes les expériences qu’elle devrait vivre durant son adolescence, une étrange petite fille va venir à sa rencontre afin de lui apprendre à profiter de sa vie.
L’asthme est une maladie commune, mais pas moins grave pour autant. Découvrez l’histoire d’une jeune fille qui se bat pour survivre, pour soupirer son requiem…

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier Tiffany Schneuwly de m’avoir permis de lire son livre et découvrir cette histoire touchante qui traite en même temps d’une réalité qui touche beaucoup de gens : l’asthme.

Mercedes a 19 ans et depuis ses 14 ans, elle souffre d’asthme qui l’empêche de vivre totalement sa vie, car la moindre chose peut lui déclencher une crise et cela se finit bien souvent à l’hôpital. Ne voulant pas être un fardeau, la jeune fille se prive de tout et passe à côté de toutes les expériences. Mais un beau jour elle fait la rencontre d’une petite fille des plus étranges avec qui elle va se lier d’amitié et qui va lui ouvrir les yeux et lui faire comprendre qu’il faut profiter de la vie, quoi qu’il arrive, même en étant malade.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, elle est très touchante. L’écriture de l’auteur est très agréable à lire et il y a une certaine mélancolie. J’imaginais très bien la voix de Mercedes alors qu’elle racontait son histoire, la tristesse, les regrets parfois. Ça rend le texte encore plus touchant et plus fort. Grâce à cela, on embarque en un rien de temps dans l’histoire de cette jeune fille qui refuse de vivre (d’une certaine manière, non pas qu’elle se laisse mourir) parce qu’elle est malade.

Ça n’est pas toujours facile pour elle et son entourage et elle se prive tout, car son asthme en est venu à un point qu’elle se retrouve souvent à l’hôpital. Ça fait quand même de la peine à la voir souffrir autant mais aussi de la voir se renfermer à ce point. Comme elle le dit, elle a dû grandir vite pour faire face à cette maladie, s’empêchant de profiter de son adolescence et de toutes les expériences qui viennent à ce même moment de la vie. Mais sa rencontre avec la petite fille va la changer et la faire évoluer afin qu’elle prenne conscience qu’il faut vivre chaque instant, malgré la maladie et surtout, qu’elle n’est pas toute seule à porter ce fardeau, elle peut être aidée. Alors petit à petit, on va voir une réelle évolution dans son comportement, elle va d’avantage s’ouvrir aux autres et voir la vie différemment, même si sa maladie lui rappelle chaque instant son existence.

Je ne raconterai pas la fin mais je dois avouer que quelque part j’espérai que ça ne finisse pas comme ça. Je n’aime pas ce genre de fin, mais en même temps, je me dis que si ça avait été différent, ça n’aurait pas collé au texte et au message qui passe. Sans compter que je pense que ça n’aurait pas eu le même impact, et j’aurai pu trouver ça moins bon (moi ? contradictoire ? naaaaan). C’est une belle histoire, avec une intrigue qui tient bien la route et une fin tout à fait normale pour ce type de texte, même si je ne les aime pas comme ça. en général, ce genre de texte, aussi bien et beau soit-il, j’ai parfois du mal, mais là, vu la manière dont s’est raconté et tout ce qui s’y passe, ça m’a moins dérangé.

J’ai beaucoup aimé les personnages, l’entourage de Mercedes pour l’aider à surmonter sa maladie et a lui faire comprendre qu’il faut vivre quoi qu’il arrive. Il y a des choses qui arrivent dans la vie, et ça n’est pas toujours facile, mais il faut vivre avec et continuer même si parfois ça peut être dur. C’est une belle leçon de vie (comme on dit, il faut vivre chaque jour comme si c’était le dernier) et cette histoire le prouve une fois de plus, car il serait dommage de passer à côté d’expérience tout ça parce qu’on a peur de ce qui pourrait « éventuellement » arriver. On n’est jamais sûr de rien et personne n’a dit que la vie était un long fleuve tranquille.

Voilà, je vais m’arrêter là, sinon je risque de trop en dire, mais en tout cas c’est une belle histoire qui je pense mérite d’être lu. Je l’ai beaucoup apprécié, bien que j’aie souvent du mal avec ce genre de livre. je les apprécie à leur juste valeur, etc. c’est juste que je n’aime pas de manière générale (pour différentes raisons). Mais c’est quand même un beau texte, j’ai pris plaisir à le lire et c’était bien écrit. Donc je ne peux que le conseiller.

Commentaires

  1. Le résume me tentait déjà beaucoup, mais alors ton avis me donne encore plus envie de découvrir ce livre. Et j'ai bien envie de le découvrir très vite, ça changera de mes lectures du moment.

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    1. c'est très sympa à lire, j'ai bien aimé et pourtant ça n'est pas mon genre (je ne déteste pas, mais j'aime pas lire ce genre de texte en général). mais celui là était vraiment bien.

      dans le genre ça me fait penser à Je veux vivre de Downham et Le dernier jour de ma vie de Lauren Oliver

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  2. La couverture m'avait marqué. Ton avis me donne bien envie de le lire donc pourquoi pas :)

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    1. bah c'est sympa en tout cas et je pense que ça pourrait te plaire

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