Tendrement de Jill Shalvis (Lucky Harbor 2)

Quatrième de couverture

Dix-sept ans après un été mémorable passé à Lucky Harbor, Tara est de retour dans cette petite station balnéaire, où sa mère lui a légué, ainsi qu’à ses sœurs, un hôtel qu’elles ont décidé de retaper. Alors qu’elle tente de résister à son attirance pour le beau Ford Walker, son amour de jeunesse, les conséquences de ce qu’ils ont partagé tant d’années auparavant resurgissent. Pour mieux les réunir ?

Mon avis

Ayant bien apprécié le premier, je me suis lancée dans le tome 2 de cette série et je trouve qu’il était bien plus intéressant et l’histoire tenait mieux la route que le premier tome. Je pense que c’est une série à suivre, pour tous ceux qui aiment les romances.

Tara qui 17 ans plus tôt avait eu une histoire d’amour avec Ford Walker, depuis son retour 6 mois plus tôt, elle fait tout pour l’éviter. Mais au bout d’un moment, il devient difficile de faire comme s’il n’existait pas, d’autant que les sentiments semblent être toujours présents. Mais voilà, cette « nouvelle relation » se voit bouleverser à de nombreuses reprises. Peuvent-ils laisser leur histoire reprendre là où ils l’avaient laissée ?

L’histoire est, comme je l’ai dit, plus intéressante que le 1^er tome, tout n’arrive pas rapidement même si les circonstances font que ça aurait pu être le cas (un amour de jeunesse où les sentiments sont encore présents…). En dehors de la romance (je reviens juste après dessus) l’histoire est plutôt pas mal, Tara est confrontée de plein fouet à son passé, on y découvre pas mal de choses. Elle travaille énormément pour que la maison d’hôte créée avec ses sœurs fonctionnent. En plus, dans ce tome là, on entrevoit déjà des choses intéressantes pour le tome suivant qui est sur Chloe (et donc une petite romance s’annonce…).

Le fait d’avoir les deux points de vue en simultanée (toujours une narration à la 3^e personne) ça permet de mieux cerner Tara et également Ford, et là, on voit bien qu’ils sont toujours aussi attirés l’un par l’autre comme des aimants. Mais comme ils ne se parlent pas et s’évitent (enfin surtout Tara qui évite Ford) bah du coup ça traîne en longueur alors qu’on voit bien qu’ils pourraient faire un beau couple. Mais bon, le passé étant ce qu’il est, on peut comprendre que ça ne soit pas si simple (surtout du point de vue de Tara) pour donner une chance à leur histoire.

La romance reste donc difficile et un vrai jeu du chat et de la souris s’engage et là, c’est absolument génial. Oui, je trouve ça plus marrant quand ça se tourne autour et où c’est compliqué, et avec Tara, compliqué est un euphémisme, parce qu’au moins ça fait trainer en longueur, on les voit se chamailler, etc. et ça a plus d’intérêt à mes yeux, sinon il n’y a pas d’intérêt à la romance si tout est facile et rapide. Bon après il faut avouer que c’est en même temps plus frustrant mais bon, quand ça finit par arriver on le savoure d’autant plus (ça n’est pas un spoiler, c’est de la romance, ON SAIT qu’ils vont finir ensemble, mais faut voir par quel moyen). En plus leur histoire est quelque peu perturbée à cause de deux personnes (minimum) du coup c’est d’autant plus marrant quand on voit tout ce qui se passe. Et puis bon, une romance avec la Dame de Fer (déjà le nom évoque tellement de chose…) ça vaut le détour quand même.

Tara n’est pas si froide que ça, juste qu’elle a un problème émotionnel qui l’empêche de les exprimer normalement, mais on voit quand même – par exemple – avec ses sœurs qu’elle les aime malgré tout et qu’elle fait tout pour les aider et les rendre heureuses. C’est l’aîné qui prend soin des autres, qui essayent de se reconstruire après différents drames dans sa vie. Mais il faut avouer que parfois Ford ne l’aide pas dans sa tâche… il la distrait un peu trop (j’avoue, j’ai trouvé ça tellement marrant).

En bref, ce 2^e tome est une bonne surprise, je l’ai bien apprécié. Je l’ai trouvé mieux fait que le 1^er tome. On a des passages émouvants, des passages durs, etc. du coup on ressent toute sorte de choses en lisant cette romance ce qui est une bonne chose. Une bonne découverte et il me tarde de lire la suite parce qu’avec la Sauvageonne, ça risque de détonner !