photo de Au boudoir écarlate |
Vendredi 4 octobre 2013, j'ai eu la chance de rencontrer dans un salon de thé parisien l'auteur Karen Rose, notamment connue pour ses thrillers (« romantic suspense »). Un grand merci à Harlequin de m’avoir permis d’y assister.
L’avantage de cette rencontre c’était que nous
étions en petit comité, uniquement 4 blogueuses (Valérie d'Onirik, Karen de Auboudoir écarlate et Violaine de L’Odyssée littéraire d'Evy) ainsi que quelques
membres des éditions Harlequin.
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L'entretien n'a duré qu'une heure, qui ‘ailleurs, est
passé très vite. C'est dommage que ça n'ait pas été plus long mais toutes les
bonnes choses ont une fin. L'auteur était très sympathique et agréable. Elle
répondait aux questions avec plaisir et prenait du temps pour ça. Les questions
posées étaient intéressantes, on a parlé de tout, de manière générale, sur sa
vie dans un premier temps (elle a pas mal d’animaux, elle en a sauvé quelques
uns, dont des chevaux, etc.).
Nous avons discuté littérature / lecture. D’ailleurs,
elle aime beaucoup ça, et d’ailleurs elle aime beaucoup La confrérie de la dague noire de J.R. Ward dont son personnage
préféré est Zadist (pas étonnant si vous voulez mon avis. Je n’ai lu que le 1er
tome, mais des frères, c’est celui qui m’a tapé dans l’œil. Le gars torturé,
malheureux et avec un lot de problèmes, c’est toujours plus intéressant que le
plus beau et le plus fort, n’est-ce pas ?). Elle aime également les livres
de Nalini Singh, notamment la série Chasseur
de vampires. Livres qu'elle demande parfois à l'éditeur pour les lire en
amont tant elle est fan. Il n’est pas impossible qu’un jour elle écrive de la
romance paranormale.
Ensuite nous avons parlé de ses propres livres. Ses
auteurs préférés dans le romantic suspense ou thriller : Lisa Gardner,
Alyson Brennan, Michael Connolly, Nora Roberts… Karen Rose se base parfois sur
la réalité, d'expérience qu'elle peut avoir pour écrire ses histoires, quand ça
ne provient pas de son imaginaire seul.
Dors bien cette nuit a été écrit en 7 jours, un des plus rapides. C’est une auteure « compulsif »
dans le sens où elle écrit beaucoup, à toute heure dans son bureau. Lorsqu’elle
écrit, elle fait parfois quelques recherches, notamment pour le tome 7 : Je te volerai ta mort mais de manière
générale, elle n’en fait pas tant que ça. Par exemple, le tome 11 : La
proie du silence, a été basé sur un fait réel. Certains méchants sont créés en
fonction de son expérience, de ce qu’elle a vécu / vu / entendu.
Dans ces thrillers, on a par petite touche le
point de vue du tueur, sans savoir qui il est évidemment, et c’est parce qu’elle
s’imagine qu’ils ont aussi une vie et ça l’intéresse de savoir ce qu’ils font
pendant que les personnes chargées de l’enquête tente de le retrouver.
On retrouve également de la romance (d’où l’appellation
« romantic suspense » en anglais parce qu’elle aime beaucoup la
romance, sans compter le fait que lorsqu’il y en a, on sait d’avance qu’il y a
un happy end. Donc même s’il y a des horreurs, des problèmes en cours de route
(que ça soit pour l’intrigue ou l’histoire du couple) on sait qu’à la fin ça se
finira bien. C’est ce qui permet de tenir, de nous raccrocher à quelque chose d’heureux
quand bien même les faits qui arrivent entre temps sont affreux. La romance est
donc quelque chose d’important pour elle et elle trouve que ça a la même valeur
que l’aspect thriller du livre. L’un ne peut pas exister sans l’autre. 53% des
livres US sont de la romance, donc ça montre à quel point ça a une grande
importance (en France c’est ce qui vend le plus et aussi ce dont on a le plus « honte »,
ce sont des lectures inavouables parce que « ça ne se fait pas »).
Il y aura en tout 4 tomes pour la série « Baltimore »,
dont le 1er tome est Tout près du tueur (même s’il est considéré comme le 12e tome de la « série »).
Les livres font parties d’un même univers, juste que l’on se déplace dans
diverses villes, que l’on rencontre différents personnages à qui il va arriver
des choses et parfois des personnages rencontrés dans un livre / série, se
retrouveront dans une autre.
Voilà quelques informations récoltées par-ci par
là. Ça n’est pas évident de tout noter surtout que l’essentiel de l’entretien a
été en anglais, peu de traduction parce que dans l’ensemble on arrivait à
suivre mais comme elle parlait beaucoup, ça reste difficile de tout noter. Après
la discussion j’ai pu faire signer mes deux livres, au lieu d’attendre la
dédicace ouverte au BHV parce qu’habitant loin, je n’allais pas y aller, sinon
je rentrais trop tard. Du coup j’en ai profité pour le faire là.
C’était une rencontre très sympathique et je suis
contente d’avoir pu rencontrer cette auteure que j’ai connue il y a peu de
temps (juillet 2013 en fait, avec son livre Tout près du tueur qui a su me charmer).
A la dédicace publique il y a eu apparemment une
petite conférence. Vous pouvez voir les photos du Boudoir écarlate pour cette
partie là. Et pour plus de photos de manière générale, vous pouvez aller sur la page Facebook du blog, ou ici (chez Onirik)
Génial cet interview !!! Elle semble vraiment sympa et accessible !!! C'est l'fun des rencontres comme ça ... :-)
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi ! Le fait qu'on soit en petit comité a vraiment aidé à se sentir à l'aise et l'auteure était géniale !
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