Lundi 7 octobre 2013 j’ai eu la chance de
rencontrer Eléonore Fernaye, auteur de Scandaleuse Elisabeth, publié chez Milady Romance que je remercie pour m’avoir permis d’y
assister.
C’était une rencontre très sympathique, l’auteur
était très accessible et charmante et avec sa robe verte et ses chaussures
vertes « de princesse » ça faisait un bel ensemble (comme vous pouvez
le voir sur les photos). C’était intéressant d’en savoir plus sur elle, sur son
roman, sa manière d’écrire, etc. ça permet toujours de voir le roman d’une
autre manière (quand on l’a lu avant) ou de donner envie de lire le livre. Voilà
d’ailleurs quelques petites informations que j’ai pu noter par-ci, par-là.
Dans la série La Famille D’Arsac, il y aura 3
tomes avec comme point commun (autre que la famille évidemment), un lien entre
la France et les Etats Unis. Elle veut toujours que ça soit un roman « franco-américain ».
Le 2e se passera à peu près 5 ans après (ça doit tomber lors de la
révolution française), et le 3e tome 8 ans après.
Si l’auteur s’appelle Fernaye, c’est en lien avec
la ville de Ferney (ville dans laquelle s’était établi Voltaire, Ferney-Voltaire).
Scandaleuse Elisabeth est son premier
roman, mais elle avait écrit dans sa « jeunesse » deux nouvelles,
dont une traite de vampire et l’auteure serait une nouvelle romantique-gothique.
Il a été écrit en 4 mois, sachant que ça n’est pas son métier, elle a d’autres
activités, notamment correctrice et traductrice. Si l’histoire se passe au
XVIIIe siècle c’est parce que ça lui permet d’inclure les Etats Unis
dans l’intrigue et parce que la période des Lumières est une période
intéressante et pas forcément exploitée.
Elle aime beaucoup la romance même si elle en
lisait discrètement parce qu’on n’en lisait pas dans sa famille et que ça n’était
pas forcément bien vu. Elle est fan de Julia Queen, Theresa Romain, Sally Mackenzie,
Victoria Dahl, Eloïsa James. Elle a découvert la romance historique avec
Loretta Chase, Lisa Kleypas. Elle aime davantage la romance historique mais
également la romance paranormale dont La
confrérie de la dague noire ou Minuit
de Lara Adrian ou en urban fantasy Les
vampires de Chicago de Chloe Neill. Elle est également fan de Au bonheur
des dames d’Emile Zola ou encore de Lady Oscar.
Selon elle, pour avoir une bonne romance il faut
avant tout une histoire d’amour fort. La difficulté pour Scandaleuse Elisabeth, c’était de palier entre une héroïne de son
temps, avec ses codes et ses limites, et en même temps d’avoir quelqu’un de
fort qui transgresse les règles. Le nom d’Arsac vient d’un village / hameau
situé au Puy en Velay (Auvergne) et c’était une sorte de pari de l’insérer dans
le roman.
Elle a des idées pour une nouvelle série en
romance historique, dans une période plus avancée (du type Renaissance) mais
pour le moment elle se consacre à celle là. Elle a fait pas mal de recherches,
généralement elle travaille sur Word (elle écrit peu à la main, mais surtout
par ordinateur) et a une fenêtre internet (Youtube) pour regarder des vidéos de
bal de l’époque pour s’inspirer dans les costumes, musique, ambiance, etc. Elle
fait un va et vient sans cesse entre les deux. Elle écrit à peu près une page Word
par jour, ce qui correspond à un quart d’un chapitre. Il y a beaucoup de va et
vient dans l’écriture aussi, elle reprend son texte et cela aussi dépend des
remarques qu’elle peut avoir au niveau éditorial. Elle avait une certaine
appréhension à l’écriture de la première scène sensuelle (mais je trouve qu’elle
s’en est plutôt bien sortie dans l’ensemble).
Ses héros ne lui ressemblent pas, elle a voulu
créer quelque chose de totalement différents d’elle, même si parfois elle peut
partager des idées, mais dans la manière d’être, etc. ça n’est pas son reflet
(ce qui peut être parfois le cas, après tout, on ne connait personne comme on
se connait soi même et sans être narcissique pour autant, on met toujours une
part de nous dans les personnages que l’on crée). Elle ne sait pas forcément ce
qu’elle voulait pour les personnages, pas d’inspiration particulière, mais elle
savait ce qu’elle ne voulait pas retrouver en eux en tout cas.
Le seul petit point négatif c’est le lieu en lui-même
qui en soi est plutôt bien (un bar à cocktail pour faire simple) mais la
lumière tamisée ne permettait pas de bien voir, ce n’est pas forcément agréable
de prendre des notes dans le noir et la musique un peu trop forte. Du coup on n’entendait
pas forcément ce que disait l’auteur (et elle n’allait pas non plus crier),
donc ça n’était pas évident de suivre toute la conversation. Mais en dehors de
ça, plus dû au lieu qu’à la rencontre même. Une très belle soirée sympathique,
où l’on a d’ailleurs eu un petit cadeau (enfin moi j’en ai eu deux, merci
Artemissia !) un superbe masque.
Chance!
RépondreSupprimerJoli compte rendu. J'aurais aimé pouvoir y participer. Ca sera une prochaine fois.
RépondreSupprimerWow super sympa cette rencontre !!! J'ai adoré lire ton résumé .... J'ai bien hâte de découvrir son roman! Je viens de le gagner justement :-)
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