Quatrième de couverture
Naïf et studieux, Angelo da Canossa n’est guère armé pour la vie d’étudiant à l’université de Pise, lieu d’intrigues et de tensions dans l’Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à sa rencontre avec Cesare Borgia, rejeton d’une famille à la réputation sulfureuse, dont le père est sur le point d’accéder au Saint-Siège ?
Rivalités entre les différentes factions de l’université, machinations politiques et luttes fratricides, Angelo va partager les années de formation d’un jeune homme en passe de devenir l’un des personnages les plus fascinants de l’Histoire. À ses côtés, il croisera le chemin de certains de ses contemporains les plus célèbres, de Christophe Colomb à Machiavel en passant par Léonard de Vinci…
Mon avis
Je ne suis pas du tout amatrice de mangas, j’ai un gros problème avec les
dessins que je n’apprécie pas en général. Et il faut avouer, que le temps de
lecture d’un livre et son prix me rebute aussi, je trouve ça trop cher pour ce
que c’est. Donc les deux combinés ensemble ; ça ne motive pas spécialement
pour en lire.
Mais comme il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis (il
paraît), je me suis lancée dans cette série parce qu’une histoire sur les
Borgia ne pouvait être que bien et parce que le dessin me plaisait, c’est plus « académique »
et je dois dire que je ne regrette pas du tout de m’être lancée. Donc merci les
amies pour m’y avoir poussé, parce que là, c’était une bonne découverte et j’étais
même frustrée de ne pas avoir la suite sous la main pour continuer l’histoire. Heureusement
pour moi, je vais l’avoir sous peu.
Ce premier tome nous pose vraiment les bases à commencer par les
personnages qui sont vraiment intéressants et promettent beaucoup. On a d’un
côté Angelo, un nouvel étudiant à Pise, naïf, qui ne connaît rien de la Haute
Société et des intrigues de cours, donc on assiste parfois à des scènes
cocasses qui peuvent parfois être problématiques parce qu’il ne connaît rien à
l’étiquette et au fait qu’il vaudrait mieux parfois se taire. C’est donc amusant
de le voir évoluer dans cette nouvelle « société » dont il ignore
tout. Mais heureusement pour lui, une bonne âme charitable lui vient en aide,
notamment en la personne de Cesare Borgia, le fameux, qui va le prendre un peu
sous son aile et lui faire découvrir le « monde ». Cesare Borgia est
pour le moment assez mystérieux, mais me plaît bien. A voir ce que donnera la
suite (mais je me doute bien que ça ne sera pas tout mignon et joyeux).
Les mangas se présentent sous forme d’épisodes, plus proche des séries TV
par rapport aux romans, du coup c’est vraiment frustrant lorsqu’on arrive à la
fin de voir que ça se coupe net et qu’il faille attendre la suite au prochain
épisode. Je trouve ça presque pire que dans les romans, même si parfois j’ai
des envies de meurtre et de la rancœur envers certains auteurs (momentanément,
je vous rassure !). Si on n’a pas la suite sous la main c’est pénible, d’autant
que c’est le genre de livres qui se lit très rapidement.
Je l’avoue, mes connaissances sur la famille Borgia sont assez limitées,
donc je ne pourrais pas spécialement faire une critique par rapport à l’Historique
(réel). Mais apparemment c’est plutôt proche, et la série est recommandée par Historia. Du coup, j’apprendrais des
choses via ce manga, ce qui est plutôt pas mal. Avec ce premier tome on ne voit
que les précises, on nous présente une situation, des personnages mais on n’a
pas encore toutes les intrigues de cours mais on a quand même quelques éléments
à se mettre sous la dent pour notre plus grand plaisir.
Comme je disais en introduction, le dessin est plus « académique »,
les traits plus fins, avec du détail, pas des cheveux dans tous les sens et de
toutes les couleurs et des grands yeux sensés être européens qui mangent les
3/4 du visage (oui, les dessins comme dans One Piece, etc. je n’aime pas du tout). Avec Cesare, j’ai trouvé un type de dessin qui me convient davantage
donc au moins là, c’était agréable à regarder et à admirer la finesse du trait
et du détail.
Pour une non initiée aux mangas (j’en ai lu 2 auparavant, on ne peut pas
dire que je sois très au fait) la lecture à l’envers, c’est un peu pénible au
début parce que les réflexes de la lecture occidentale revienne, mais assez
rapidement on s’y fait et on ne se trompe plus. C’est un coup à prendre. Donc pour
ceux qui débutent, pas de panique !
En bref, un premier tome qui m’a bien convaincu, ça se lit bien et assez
vite. Les dessins sont vraiment beaux, l’histoire est prometteuse et en plus je
vais apprendre des choses. maintenant, il ne me reste plus qu’à lire la suite
pour savoir ce qui va arriver à notre Angelo et voir si effectivement la vie à
Pise, à l’université et surtout en étant proche de Cesare cela ait une
incidence sur lui. Je le recommande pour ceux qui aiment l’Histoire, notamment
la période Renaissance, et ceux qui veulent aussi se lancer pour la première
fois dans un manga, c’est une bonne initiation.
Comme vous dites, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Je ne suis pas du tout fan de mangas (je n'aime pas non plus les dessins à la "One Piece") mais vous m'avez convaincu de réessayer avec celui-ci !! Merci.
RépondreSupprimerces dessins là sont horribles, j'ai essayé un One piece pour voir ce que c'était mon dieu, les dessins ne me plaisent pas c'est une chose mais l'histoire ! abandon à la moitié, c'était horrible ^^
SupprimerMais Cesare c'est vraiment excellent et les dessins sont vraiment beaux