Quatrième de couverture
L'heure de la traditionnelle mêlée à cheval organisée par l'université de Pise a sonné... Alors qu'Henri profite de l'occasion pour régler ses comptes avec le jeune Borgia, Angelo offre la victoire à son camp en s'emparant presque malgré lui du drapeau ennemi !
Mais les réjouissances sont de courte durée : maintenant que Cesare pense avoir démasqué ses mystérieux opposants, reste encore à élaborer une stratégie pour les piéger...
Mais les réjouissances sont de courte durée : maintenant que Cesare pense avoir démasqué ses mystérieux opposants, reste encore à élaborer une stratégie pour les piéger...
Mon avis
L’histoire reprend quelques temps après la mêlée à cheval organisée par l'université où Cesare a été blessé. Son caractère impétueux a été une fois de plus remis en cause et l’on voit à travers les souvenirs de Francesco qu’il en a toujours été ainsi et qu’il doute pouvoir faire changer l’héritier des Borgia. Et cela même si le père de ce dernier le lui demandait.
Les événements liés à l’incendie se précipitent dans ce tome puisque c’est
le moment des révélations. On va enfin savoir qui sont les traîtres et en
partie qui est derrière tout ça. Du moins, pour ce qui est des personnages,
puisque nous, lecteurs, le savons déjà grâce au fait que nous suivons de temps
à autre d’autres personnages que Cesare et Angelo. Je dois dire que je ne m’attendais
pas totalement à ça, j’avais évidemment des doutes pour certains, mais pour d’autres
non, du coup ça a été une grande surprise et une trahison dure à avaler pour
certains personnages. Evidemment dans ces cas là, tout ne se passe pas comme
prévu, ce qui fait de ce tome, un tome assez tragique aussi. Ça devient de plus
en plus sombre et j’adore ça !
L’aspect politico-religieux prend toujours un peu plus de place et c’est
vraiment passionnant à suivre. C’est ce qui me plaît le plus dans les livres
historiques du genre, et en général on peut se dire que c’est sans doute vrai,
que cela s’est réellement passé ainsi. Dans la fiction (comme les littératures
de l’imaginaire) c’est ce que je trouve le plus passionnant, la politique, les
intrigues de Cour, etc. parce qu’il y a toujours des traîtres, donc des
problèmes, des jeux d’alliance, de pouvoir, etc.
On voit donc les liens se tisser, les alliances qui se sont créées et les
problèmes que cela engendre étant donné la situation actuelle. Le pape se meurt
et tous les moyens sont bons pour tenter de lui succéder. On n’ignore pas que
le but des Borgia est d’accéder à cette place et d’élever au plus haut point
possible Cesare.
Dans ce tome, on aperçoit un peu plus la famille de Cesare, son père, sa sœur
Lucrezia et de son frère Juan, ce qui nous permet de poser les personnages qui
auront plus d’importance plus tard. On y voit également l’enfance de Cesare et
sa rencontre avec Miguel, ce qui donne une note touchante à ce volume, on voit « l’amitié »
qui les lit, même si à l’heure actuelle, à l’adolescence (Cesare à 16 ans), la
notion d’amitié de Cesare est assez étrange parfois.
Quant aux personnages, la relation Angelo-Cesare évolue encore une fois
et parfois on se demande pourquoi Angelo agit de cette manière. Il est moins
naïf par rapport au premier tome, il est conscient de ce qu’est vraiment Cesare
et de l’autre, il agit parfois de manière irréfléchie qui un jour pourrait lui
couter cher.
En bref, un tome génial, bourré d’action qui fait que l’on ne s’ennuie
pas. Les intrigues « politiques » qui sont liées à la religion
prennent un peu plus d’ampleurs. C’est toujours aussi addictif et je ne m’en
lasse pas. J’ai toujours hâte de voir ce que la suite va donner. Une série à
découvrir si ce n’est pas déjà fait !
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