Le Chevalier de Pierre Pevel (Haut-Royaume 1)

Quatrième de couverture

Une épopée à mi-chemin entre Le Trône de Fer et Le Comte de Monte-Cristo.
Le Haut-Royaume connaît son heure la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn, qui croupit depuis trois ans dans les geôles infernales de Dalroth. L’ancien prisonnier est nommé chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, décidé à le suivre jusqu’au bout.
Mais Lorn est résolu à mener à bien une tout autre mission, plus personnelle et au goût de sang : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité... et leur faire payer le prix de la trahison.

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Milady de m’avoir permis de lire ce livre que j’ai adoré.

Je n’avais encore jamais lu Pierre Pevel, bien que je le connaisse de nom et que son autre saga Les Lames du Cardinal me tente depuis des années. Eh bien je dois dire que cette rencontre avec Le Chevalier, premier tome de Haut-Royaume a été plus que sympathique, donc je ne vais pas hésiter à prendre cette autre saga susmentionné.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit. Par ailleurs, j’en ai coupé la dernière phrase car je trouve qu’elle spoilait un peu trop l’histoire, du moins elle met sur la piste quant à certaines révélations ou rebondissements du coup. Ne me souvenant plus de cette 4e de couverture lors de ma lecture, je dois dire que ça m’aurait bien dérangé de le savoir en amont. Là au moins la surprise est totale et ce n’est pas plus mal parce que cette histoire mérite d’être lue et de se dévoiler au fur et à mesure.

La première chose que l’on remarque est évidemment l’écriture de l’auteur qui est agréable à lire et fluide. Et même s’il s’agit d’un bon pavé de 620 pages (en poche), il n’empêche qu’il se lisait très facilement et rapidement. Au final, il m’aura fait 3 jours, sachant que j’ai lu la deuxième moitié du livre en quelques heures. J’étais tellement happée par cette histoire et assez fascinée aussi que je n’ai pas vu les pages défiler une seule seconde. Ce qui est une bonne chose, surtout quand on a un livre de ce genre et assez dense.

Que dire de Haut-Royaume ? Que c’est un univers vraiment très intéressant et fascinant. On voit qu’il est travaillé, bien plus complexe qu’il n’en a l’air et très riche. On a vraiment l’impression de suivre un cours d’Histoire dans un univers très précis. C’est ce qui est important dans la Fantasy, la construction du monde, s’il ne paraît pas crédible ou qu’il manque des informations, on ne peut pas s’immerger et y croire. Là c’était juste parfait, durant ma lecture j’étais dans le Haut-Royaume en compagnie de Lorn et tous ses acolytes.

Il y a un peu de « magie », autour de l’Obscure qui a plus d’une fois titiller ma curiosité. J’ai vraiment hâte d’en apprendre plus et de voir ce qu’on peut en faire. Après, il est essentiellement question de politique et c’est bien dans la Fantasy que je trouve ça le plus passionnant et intéressant. On voit toute la maîtrise de Pierre Pevel sur son univers, les intrigues de Cour, les manipulations, de quoi nous contenter si on est féru de ça. C’est habilement mené, on voit les implications de chacun qui tente d’attirer la couverture vers soi, ce qui en un sens paraît logique.

L’intrigue en soi est simple, du moins au premier abord car au fur et à mesure, on se rend compte que rien ne l’est. Il y a tellement de non-dits, de manipulations, de secrets et d’ambition personnelle qu’au final on ne peut vraiment pas s’attendre à tout ça. L’action est omniprésente, il se passe toujours quelque chose, mais avec suffisamment de temps de pause pour se reposer un peu. Le calme annonçant la tempête, comme toujours. Le volume est coupé en 4 parties et à chacune d’elle, on peut voir une nouvelle évolution dans l’intrigue et dans un même temps dans le personnage de Lorn. Cela permet d’en apprendre plus à la fois sur le monde mais aussi sur lui et affiner un peu sa fonction de Chevalier d’Onyx.

On m’avait prévenu en amont que la fin était horrible, du coup lorsque j’ai entamé la 4e et dernière partie du roman, ce n’était pas sans appréhension. Je me demandais dans quelle galère j’allais mettre les pieds. Et je dois dire que je ne m’attendais pas tout à fait à ça mais je comprends les mises en garde et les « bon courage » qu’on me lançait. Ce n’est pas possible de finir comme ça ! C’est juste horrible de nous balancer ça en pleine face et de nous laisser attendre (et le temps de la parution poche du tome 2, je ne suis pas rendue). Bref, cette fin m’a quelque peu énervé parce que j’aurai aimé avoir la suite pour savoir ce qui allait se passer.

Je ne vais pas m’étendre longtemps sur les personnages pour ne pas spoiler, mais aucun ne m’aura laissé indifférent, que ce soit Lorn, notre pauvre héros qui s’est retrouvé en prison à cause d’une injustice, ce prince, Alan, quelque peu désabusé mais ô combien attachants, des gens à la solde de la reine qui n’ont aucun scrupules, en même temps, elle n’en a pas non plus. Bref, plein de personnages très éclectiques auxquels on s’attache en un rien de temps ou bien que l’on déteste et que l’on aimerait voir mourir dans les pires souffrances pour ce qu’ils font… et il y en a eu plus d’un. En tout cas, ils sont tous très doués dans l’art de la manipulation et ils sauront nous surprendre plus d’une fois !

En bref, Le Chevalier est un roman haletant avec son lot d’action, de rebondissement et de révélations. Je m’attendais à certaines choses, d’autres moins mais l’auteur a l’art et la manière de nous surprendre et de changer la donne à tout instant. Pierre Pevel a construit un univers très intéressant et complet qui nous réserve encore bien des surprises, quant aux personnages, ils sont vraiment excellents, aucun ne nous laisse indifférent et tous nous surprendrons. Une série à suivre de très près !

Commentaires

  1. j'ai adoré les 2 premiers tomes de cette saga. Si tu lis les lames du cardinal, j'espère que tu aimeras, j'avais adoré et j'étais tombée sous le charme du chevalier Leprat. il y a plus d'humour je trouve dans Les lames.
    Bonne lecture ;)

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  2. Premièrement, ton avis donne envie... La couverture est très simple, mais j'adore le contraste et elle me fait plutôt envie quand je m'y attarde moindrement... Je ne sais pas si je le lirai, mais je le note c'est certain!

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