Flowers Never Lie de Rohan Lockhart

Quatrième de couverture

C’est un simple voyage d’affaires. Une simple soirée parisienne… 
La nuit tombe sur la capitale française, lentement, révélant des secrets si longtemps enfouis. En l’espace de quelques secondes, de quelques mots, l’amour devient le plus grand des ennemis ; un combat contre soi, contre l’autre. La pire des douleurs.
Un matin, Kain se réveille au bord d’un chemin qu’il n’aurait jamais imaginé prendre, tiraillé entre deux hommes, entre deux amours. 
Dans le regard de l’un, le reflet de ces années partagées. 
Dans l’étreinte de l’autre, la force d’un sentiment jamais révélé.
Partagé entre Camille et Leeroy, Kain avance au milieu de ses doutes, de ses peurs, essayant de comprendre pourquoi, aujourd’hui, il n’est plus sûr de rien.

Mon avis

Flowers never lie est une romance M/M (homosexuelle, « men/men »), je dois dire que je n’ai pas l’habitude d’en lire, pour ne pas dire que je n’en ai jamais lu à proprement parlé, en dehors de Prince Captif qui n’est pas une romance en soi mais on y trouve du M/M. J’étais donc curieuse de lire ce livre et je dois dire que j’ai bien apprécié dans l’ensemble.

Il s’agit d’une nouvelle qui s’inscrit dans une série même si pour comprendre cette romance il n’est pas nécessaire de l’avoir lue. J’avoue que cela m’a rendu curieuse car on entrevoit ici quelques problèmes d’ordres politiques entre différents peuples, des alliances qui doivent être créées, etc. On en voit trop peu ici pour que je puisse en parler longuement mais ça me semble intéressant et je pense que dans la série principale, l’auteure développe davantage cet aspect-là. En tout cas le peu que j’ai vu m’a beaucoup intrigué.

La nouvelle a un côté frustrant parce que c’est court et que l’on ne puisse pas développer énormément l’univers mais l’intérêt ici est de voir la romance qui je trouve est bien faite. Elle est plutôt bien faite, simple – enfin c’est une façon de parler – mais efficace. L’histoire est davantage centrée sur Leeroy que sur Kain même si ce dernier va devoir effectivement faire un choix dans sa vie.

On n’a pas le coup de foudre au premier regard – que je n’aime pas parce que je trouve qu’il n’y a aucun intérêt quand c’est le cas – mais les deux hommes se connaissent depuis des années et s’apprécient, donc le fait qu’ils succombent « rapidement » à la tentation paraît plutôt logique. Donc cela a un côté « rapide » mais cela s’explique aisément puisqu’il y a un passé, que nous n’avons pas ici, qui explique leurs liens et attachements.

L’écriture de l’auteure est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans son univers, dans cette histoire qui reste touchante et sympathique à lire. Certaines scènes explicites sont présentes mais je les trouve plutôt bien écrites avec suffisamment de sensualité pour ne rien laisser à l’imagination mais sans tomber dans le vulgaire ou écrire des scènes X pour en écrire. Laurell K. Hamilton prend exemple pour Anita, étaler en détail sur des pages et des pages, voire des chapitres et des chapitres… c’est trop.

Le seul défaut que j’ai trouvé c’était par rapport au personnage d’Evan, sa manière d’être, la manière dont Leeroy lui parle, je n’avais pas la sensation que ce soit un adolescent mais vraiment un enfant, très jeune. Du coup j’avais vraiment un décalage par rapport à ce que je lisais à travers le comportement et les paroles et à ce qui se passait, les prémices de l’adolescence et la découverte de « l’autre » qui n’était pas logique avec mon ressenti.

Les personnages sont attachants et sympathiques, même s’il est vrai qu’il est difficile en si peu de pages d’être vraiment très proche d’eux. On peut comprendre le dilemme de Kain, tout comme on peut comprendre la souffrance de Leeroy d’être ainsi relégué au second plan et de devoir tout le temps se cacher.

En bref, Flowers never lie a été une bonne lecture pour moi, une jolie romance bien écrite qui m’a rendu curieuse concernant ces personnages mais aussi l’univers créé tout autour car ici il y en avait trop peu à mon goût. Mais c’est normal vu qu’il s’agissait avant tout d’une romance et avec le format de la nouvelle, difficile d’en donner plus.

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