Je miaule si je veux ! de Sophie Dieuaide

Quatrième de couverture 

Un immeuble parisien, un écran plat, un bon fauteuil, une appétissante gamelle, une maîtresse attentionnée : Minou Jackson n’en demandait pas davantage. Il n’avait absolument pas prévu qu’on lui gâche la vie. Pire, qu’on l’expédie à la campagne... sans Internet, sans télévision, mais avec gros chiens de ferme, chats agressifs, vaches, canards et mille autres dangers. 
Pour ce chat de salon, sans aucun doute le seul de son espèce à savoir lire, c’est le début du cauchemar. Malmené, bousculé, humilié jusqu’à ce qu’enfin, il dise NON ! 

Mon avis 

Je miaule si je veux ! est un roman que j’étais curieuse de découvrir. Une histoire avec un chat, un chat de salon qui vit tranquillement, choyé par sa maîtresse, ça me parle (petit hommage à mon propre chat) et qui du jour au lendemain va se retrouver à la campagne, où il ne se passe rien, et où il ne pourra plus regarder la TV ou utiliser internet. C’est juste l’horreur. Une fois sur place, il va en voir de toutes les couleurs et ce n’est que le début des ennuis pour lui. 

Le pitch avait de quoi me plaire et pourtant, j’ai été déçue de la tournure des événements. Je ne m’attendais pas du tout à cela, et j’avoue qu’au bout d’un moment j’ai décroché. Si dans un premier temps j’appréciais Minou Jackson, que je trouvais ses problèmes plutôt amusants, durant la première moitié de l’histoire, j’ai fini par décroché durant la deuxième moitié. J’ai trouvé que l’intrigue partait un peu dans tous les sens, comme si les deux parties n’avaient pas vraiment de lien, si en soit il y en a un, mais j’avais la sensation d’avoir clôturer un épisode dans la première partie et qu’on partait sur tout autre chose après et ça n’était pas harmonieux ensemble. 

Donc c’était difficile mais le pire pour moi, c’est surtout que Minou Jackson devient désagréable. Je n’ai pas compris le revirement. Au début, on compatit à sa nouvelle existence, on peut comprendre sa souffrance et l’envie de retrouver sa vie d’avant mais après, j’avais juste envie de le secouer, comme le font ses amis pour lui montrer que son comportement n’est pas acceptable. Je peux être plus facilement indulgente sur une histoire qui pêche un petit peu si les personnages sont au top. Mais là, ça n’a pas été le cas donc au bout d’un moment j’ai perdu le fil. Je n’ai plus trouvé ça amusant, mais peut-être n’ai-je plus l’âge pour ce type d’histoire, qui se veut humoristique pour les 9-12 ans (à 28 ans, ça paraît normal). 

L’écriture de l’auteur est plutôt agréable à lire et fluide, je n’ai pas mis beaucoup de temps à lire ce livre (lu dans la journée) donc ce n’est pas un souci. La narration est du point de vue de Minou Jackson, si bien que l’on peut rapidement s’identifier et être proche de Minou Jackson, du moins dans un premier temps, comme je viens de l’expliquer, mais peut-être suis-je la seule à avoir eu ce sentiment-là à la lecture. 

En bref, Je miaule si je veux ! est un roman qui ne m’aura pas convaincu. Si j’ai bien apprécié le début de l’histoire, j’ai fini par décroché parce que je n’ai pas adhéré à la tournure des événements ni au comportement de Minou Jackson que j’ai trouvé détestable. Alors peut-être n’ai-je plus l’âge pour ce type de littérature (bien que pour cette tranche d’âge, j’adore tout ce qui est SFFF) donc peut-être est-ce dû plus au genre qu’à l’âge. Mais peut-être que les enfants trouveront cela amusant, moi je suis passée à côté.

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