Quatrième de couverture
De toute façon, Solomon n’avait jamais besoin de sortir de la maison. Il
avait de la nourriture. Il avait de l’eau. Il pouvait voir les montagnes depuis
la fenêtre de sa chambre. Ses parents étaient si occupés qu’il organisait sa vie
à la maison à sa guise. Jason et Valérie Reed n’intervenaient pas, parce que
finalement céder à leur fils était la seule solution pour qu’il aille mieux. À
L’âge de seize ans, il n’avait pas quitté le domicile familial depuis trois
années, deux mois et un jour. Il était pâle, assez souvent pieds nus, et allait
plutôt bien.
Mon avis
Phobie douce est un roman qui m’a
intrigué, de part son sujet mais il n’est pas tout à fait ce à quoi je m’attendais.
J’ai passé un bon moment de lecture dans l’ensemble mais parfois je me
demandais où l’auteur voulait en venir et là, je ne suis pas entièrement
convaincue du résultat. Un sentiment un peu mitigée sur cette lecture qui
pourtant promettait. Après ce n’est que mon avis, à vous de faire le vôtre.
Solomon n’a pas quitté sa maison depuis trois ans, c’est maladif, il ne
peut pas. Lisa, est une adolescente qui était dans le même lycée que Solomon,
pour pouvoir aller dans l’école de médecine (psy) de son choix, elle doit
rédiger un mémoire et décide donc de s’occuper du cas de Solomon. Elle pense pouvoir
réussir à le soigner et à le faire sortir de chez lui. C’est ainsi que Lisa se
fait connaître auprès de la famille Reed, sans mentionnée son projet de
mémoire, pour faire la rencontre de Solomon, cet étrange adolescent qui vit cloîtré.
L’écriture de l’auteur est fluide et agréable à lire de sorte que l’on
rentre rapidement dans l’histoire. On se laisse totalement emporter et j’étais
curieuse de voir ce que ça pouvait donner. Avant de commencer ce livre, je ne
me souvenais plus vraiment du pitch, sauf que le héros : Solomon, n’était
pas sorti de chez lui depuis longtemps. Je n’avais donc pas d’attente en soi,
mais je m’étais fait un certain scénario en fonction des éléments qui me
venaient. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le livre est assez différent
de ce que j’avais en tête. D’où le fait que je sois un peu mitigée.
J’ai été un peu déçue du fait que l’on ne s’interroge jamais à l’élément
déclencheur du problème de Solomon. Il allait parfaitement au lycée et du jour
au lendemain il n’était plus capable de mettre un pied dehors. Et je trouve ça
dommage qu’on n’ait pas exploré cet aspect-là, je pensais qu’on finirait par
trouver quelque chose qui puisse l’expliquer, là, ce n’est pas la question. On reste
vraiment sur le côté scientifique pour Lisa, qui veut essayer de lui faire
suivre une thérapie, sans qu’il ne le sache, pour qu’il puisse sortir.
Voilà pour le point noir de l’histoire pour moi mais il y a tout de même de
bons éléments. C’est donc à travers une certaine amitié, qui va naître entre Solomon
et Lisa, que cette dernière essaye de le « guérir ». Mais sachant qu’elle
lui ment à longueur de journée, on se doute bien qu’à un moment donné, tout ça
ne va rien donner de bon. On suit donc le parcours de Solomon, son avancée et
aussi la vie de Lisa qui n’est pas toujours évidente. Tout ça c’est vraiment
intéressant et j’ai bien aimé cet aspect-là du livre.
En bref, Phobie douce est un
roman intéressant par son sujet mais j’avoue être assez mitigée quant au
résultat. Je m’attendais à une tout autre histoire et même si cela reste
agréable à lire et qu’on a ici une drôle d’amitié qui se crée, il m’a manqué
quelque chose pour pleinement l’apprécier.
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