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Bonjour
Catherine Cuenca. Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions.
Pourrais-tu te présenter pour les lecteurs ?
Je suis écrivain pour la jeunesse, spécialisée dans les
romans historiques. Après avoir concilié mes études puis un travail salarié
avec mes activités d’écriture pendant près de dix ans, j’exerce avec bonheur le
métier d’écrivain à plein temps depuis quatre ans.
Quand
as-tu commencé à écrire ? Et pourquoi t’es-tu lancé dans l’écriture ?
J’ai commencé à écrire vers 7 ou 8 ans et
je ne me rappelle pas pourquoi ! Tout ce que je sais, c’est que j’aimais
inventer des histoires. Je passais des heures à les écrire, les illustrer, et
fabriquer des couvertures cartonnées reliées avec du fil, comme de vrais
livres.
Quand
es-tu passé de l’écriture « personnelle » à l’envie de partager ton histoire et
d’être publiée ?
Vers 15-16 ans, ma passion pour l’écriture
s’est muée en vocation. J’ai commencé à envoyer des textes à différents
éditeurs.
Après une première expérience avec un
recueil de nouvelles publié par souscription chez un petit éditeur lyonnais en
1998, j’ai finalisé mon premier roman, La
marraine de guerre. Début 2000, je l’ai adressé simultanément à une
demi-douzaine d’éditeurs jeunesse. Huit mois plus tard, les
éditions Hachette me contactaient pour mon premier contrat.
Avant
de parler plus particulièrement de tes livres, je voulais savoir quelle était
ta manière d’écrire ? Es-tu plutôt organisée, avec des plans très précis
ou bien laisses-tu ton histoire s’écrire d’elle-même à mesure que les idées
viennent ?
Il doit être possible d’écrire au fur et à
mesure de l’inspiration… En ce qui concerne les romans historiques, à suspense
ou policiers, cela me paraît peu crédible. Une intrigue structurée, avec
l’introduction d’éléments précis nécessite forcément un plan, encore plus
lorsqu’il s’agit d’une commande d’éditeur. L’éditeur ne s’engage pas sur du
vent et c’est normal. Ce serait comme confier la construction d’une maison à un
architecte, sans s’inquiéter de savoir à quoi elle ressemblera ! Pour
qu’il y ait contrat, il faut que le projet, donc le synopsis du roman, ait été
validé. Pour tous mes romans, je passe plusieurs semaines à développer le
synopsis avant de commencer l’écriture proprement dite.
Tu
écris surtout de la littérature jeunesse, et en particulier des romans
historiques. Est-ce un choix d’écrire pour ce public particulier ou bien est-ce
le texte qui te l’a imposé ?
J’aime bien l’idée du texte qui s’impose de
lui-même… Car c’est un peu ce qui s’est passé. J’ai commencé à écrire très
jeune. Logiquement, les personnages de mes histoires étaient jeunes. Etant
passionnée par l’Histoire, le passé a très vite constitué ma principale source
d’inspiration. Mon premier roman était destiné à la jeunesse et je suis restée
dans ce créneau car je m’y sentais parfaitement à l’aise. C’est toujours le cas
aujourd’hui!
As-tu
des inspirations ou influences particulières pour écrire ?
Fais-tu
beaucoup de recherches pour écrire tes histoires, notamment pour le respect des
faits historiques ?
Cela dépend de mes connaissances sur la période abordée et du contenu de l’histoire que je veux raconter. J’utilise autant des ouvrages généralistes ou spécialisés que des articles de presse ou d’encyclopédies en ligne, des glossaires, des cartes, des photos… Tout ce qui peut m’être utile pour me familiariser avec l’époque. Je sélectionne les éléments nécessaires pour étoffer le récit que je ne m’interdis pas de modifier, en fonction de ce que je découvre, pour éviter un anachronisme ou pour intégrer une anecdote qui me semble intéressante.
Quels
sont tes projets à venir ? Des écrits en cours ou bien des parutions à venir ?
Peux-tu nous en parler un peu ?
Deux nouveaux romans historiques à tendance
fantastique sortiront au mois de mars : Florence, le premier tome d’une trilogie intitulée La malédiction de la pierre de lune,
publiée chez Gulf Stream Editeur. Le lecteur découvrira l’histoire de Carla,
une jeune fille de la Renaissance italienne qui devra faire face à une terrible
malédiction familiale, tout en essayant d’assouvir sa passion pour la peinture.
La colombe de Montségur, qui paraîtra
chez Oskar éditions, se déroule au Moyen Age en pays cathare. Ava, fille de
seigneur, doit lutter pour sauver son domaine menacé par la famine et le
protéger le trésor des derniers Cathares massacrés par l’Inquisition. Un jeune
forgeron aux étranges pouvoirs lui vient en aide.
Merci
d’avoir répondu à mes questions et bonne continuation !
Mes chroniques de la série Le Passage des Lumières et Le Mystère de la Tête d’Or
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