Quatrième de couverture
Dans la ville de notre jeune narrateur, on compte les brins d'herbe qui
restent sur les doigts de la main. Les routes, les murs ont pris la place de
l'herbe des parcs dans lesquelles on pouvait faire des cabrioles... Mais un
jour, Gus, son meilleur ami, vient le chercher. Il a quelque chose à lui
montrer : Là, derrière un muret, un tout petit arbre. Les deux enfants sont
émerveillés. Ils n'ont jamais vu d'arbre "en vrai". Ils l'appelle
"Le dernier arbre". Mais le lendemain, dans le journal, on annonce
déjà la construction d'un grand immeuble à l'emplacement du "dernier
arbre"...
Mon avis
Le dernier arbre est un album assez mignon que
j’ai bien apprécié. L’histoire est celle de ce petit garçon dont la ville est
pleine d’immeubles et de bitume si bien que la nature n’existe plus… ou presque.
Un jour son ami Gus vient le trouver pour lui montrer quelque chose, un
arbre, ou du moins un arbre en devenir sauf que ce dernier est menacé car on
souhaite construire sur son emplacement un nouvel immeuble. Le dernier arbre
risque de disparaître, comme tous les autres suite aux constructions de l’homme
mais pour le narrateur ce n’est pas acceptable alors il va trouver une solution
pour le sauver.
C’est une jolie histoire qui prône un amour à la nature mais aussi un
avertissement. A trop vouloir construire et éradiquer la nature, elle risque de
disparaître alors qu’il ne faut pas oublier que c’est grâce à elle que nous
vivons. L’histoire est quelque peu futuriste mais à la longue c’est ce qu’il
risque d’arriver si on n’y prête pas attention.
Le fait que la narration soit du point de vue d’un petit garçon a un plus
grand impact car l’enfant à qui l’on va lire l’histoire va davantage se sentir
concernés et impliqués dans ce qui se passe sous ses yeux que si c’était une
voix « d’adulte ». je pense que l’impact est plus grand et plus fort.
La majorité des illustrations sont grises et blanches pour montrer cette
atmosphère assez oppressante de la ville avec ses immeubles, ce bitume qui
noircit l’ensemble mais peu à peu le blanc et la couleur, notamment le vert
prend place pour laisser place à la nature. Et d’un coup on semble respirer, cela
paraît moins étouffant.
D’ailleurs on voit cela derrière la première et la quatrième de couverture, on passe du gris au vert, c’est vraiment bien pensé.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr3l6U2HbD_RpdC2XKP2_s7cJm7CE8lmu4uVhudBTvDfzAsZ3c4tXSPZhxbkwhcE5i4yRePMLvmQh36j0iRqKrRlcy1SYV0_LK95KU9kiKeTDAbVI0A58bPzdMNdrpaS-t1DcOOoroAyoS/s320/Le+dernier+arbre+%25281%2529.JPG)
D’ailleurs on voit cela derrière la première et la quatrième de couverture, on passe du gris au vert, c’est vraiment bien pensé.
En bref, Le dernier arbre est
une jolie histoire sur la nature et l’écologie, une mise en garde sur les
constructions abusives qui se font au détriment de la nature qui en pâtit.
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