Le Parfum de Patrick Süskind

Quatrième de couverture

Le bâtard qui voit le jour dans le quartier le plus nauséabond de Paris s’appellera Grenouille, étrange nom guttural dont Gaillard (sa nourrice) et Grimal (le tanneur qui l’emploie à des tâches répugnantes) se font les échos, comme si la marginalité appelait forcément la marginalité. C’est donc dans la fange parisienne du XVIIIe que Grenouille, né sans parents ni amour, sans racines ni odeur, mène une vie de nomadisme olfactif, volant les odeurs, les imaginant, les recréant pour les infuser au monde entier. Sans distinction hiérarchique, il se pénètre de la moindre senteur, tout d’abord frénétiquement, puis avec méthode, pour finalement se livrer à un projet démiurgique et vampirique. Dans ce voyage jusqu’aux confins de l’imagination à la fois poétique et morbide, Süskind nous entraîne sans repos à la suite de son héros monstrueux, véritable buvard des essences dont l’ultime expérience revêt presque un caractère généreux et mystique.

Mon avis

J’ai bien aimé ce roman même si je ne m’attendais pas à cette fin. J’ai dû le lire deux fois pour savoir si j’avais bien compris et c’était le cas.

Je préfère les livres de fantasy (et je pense que vous l’avez compris maintenant) mais c’était vraiment sympa à lire qui raconte l’histoire d’un tueur en série. C’est assez spécial de suivre la peau d’un tueur, je n’ai pas l’habitude. la majeure partie du livre raconte l’histoire de son enfance, de sa naissance à son adolescence, bien avant que ses meurtres ne commencent.

Dès sa naissance, enfant rejeté par sa mère qui a voulu le tuer, le bébé a été confié dans un orphelinat. La femme qui s’occupe de lui en a peur et le fait remarquer au prêtre, qui ne comprend pas pourquoi elle le traite de démon (ou quelque chose de ce genre) parce qu’il semble être un bébé comme tous les autres, sauf qu’elle dit qu’il n’est pas comme tous les bébés, parce qu’il n’a pas d’odeur. Cela peut paraitre anodin, mais c’est bien autour de ça que ce roman se tourne. Si le livre s’appelle le Parfum, ce n’est pas pour rien.

On voit ainsi la vie de Jean-Baptiste Grenouille dont les odeurs ont une véritable importance, il va au fil de sa vie faire en sorte de connaitre toutes les odeurs et il va finir par faire la connaissance de Giuseppe Baldini à qui Grenouille va lui prouver ses dons en question de nez pour créer un parfum rien qu’en sentant l’odeur.

Il va ainsi devenir son apprenti et faire des expériences pour essayer de la conserver au mieux mais l’odeur finit toujours par s’en aller. Au cours de son voyage, il va se rendre compte d’une chose (que l’on découvre dès le début dans le livre mais pas dans le film, est qu’il n’a pas d’odeur et c’est de là que va venir sa psychose pour garder les odeurs).

Après un long moment, Grenouille va à Grâce pour apprendre à garder l’odeur et c’est bien après que les meurtres vont commencer et c’est ainsi qu’il va créer LE parfum. Je n’en dirais pas plus sur l’histoire et cette fin des plus étranges.

Le film qui a été adapté est assez fidèle au livre donc même si vous ne voulez pas le lire, le film est tout aussi bien.

Commentaires

  1. La couverture me plaît beaucoup.
    Pourquoi pas ^^

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    1. il s'agit de l'affiche du film, ça n'est pas dit que tu puisses la retrouver

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