Quatrième de couverture
C’est dans la plus parfaite insouciance que Zâa a
grandi. L’adolescence ne lui a pas inculqué davantage de maturité et, plutôt
que d’aider ses parents, il s’amuse en compagnie de son ami à défier la déesse
Xi, qui hante les déserts du Zaor.
Mais sa vie bascule lorsqu’un homme à la peau
bleue, blessé à mort et porté par un immense oiseau, lui met au poignet un
étrange bracelet qu’il doit porter jusqu’à Anthara, la capitale du continent
Nosil’Yam, les Terres Claires.
En apparence anodin, ce long voyage se révèle
pourtant loin d’être de tout repos. Le garçon n’en finit plus de découvrir à
quel point le Stiryx excite les convoitises. Le Zamorin en particulier, grand
maîtres des terres de l’Ombre, est prêt à tout pour se l’approprier et sa
cruauté n’est plus à démontrer.
Mon avis
Il y a un mois (à peu près) j’avais lu le premier
tome de L’elfe de lune (La cité maudite) de l’auteur que
j’avais apprécié et j’ai découvert lors du Salon du Livre de Paris qu’elle
avait écrit une autre série, alors j’ai voulu tenter et franchement je ne le
regrette pas. Voilà une nouvelle série de fantasy jeunesse bien sympathique.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e
de couverture est suffisamment explicite pour comprendre les tenants et les
aboutissants sans que je n’ai besoin d’en rajouter et réécrire exactement la même
chose mais d’une autre manière n’a aucun intérêt (et j’avoue, j’ai la flemme).
J’ai beaucoup aimé ce livre et je suis bien
contente d’avoir d’ores et déjà la suite, ça évitera de galérer (comme pour l’autre
série) à trouver le tome 2. L’écriture d’Elodie Tirel est toujours aussi
agréable et sympathique à lire, j’ai bien fait de me référer à L’elfe de lune pour me lancer là-dedans.
La narration est toujours à la troisième personne (comme bien souvent dans la
fantasy « traditionnelle ») et l’on peut donc suivre différents
personnages, « gentils » VS « méchants » et ainsi en
apprendre beaucoup plus sur la situation, c’est évidemment le grand intérêt de
ce type de narration.
L’univers est intéressant et semble assez riche,
niveau complexité pour le moment je ne pourrais pas dire, mais en tout cas, ça
m’a pas l’air mal du tout. On entrevoit déjà des choses, il y a pas mal d’explications
sur le fonctionnement de chaque peuple ce qui nous permet de mieux le
comprendre et de s’immerger pleinement dedans. Et l’avantage c’est qu’elles arrivent
au fur et à mesure selon les rencontres, les besoins de l’histoire et la
curiosité de certains personnages, du coup on n’a pas un bloc informatif qu’il
faut assimiler en un rien de temps pour pouvoir comprendre l’histoire – ce qui
peut être parfois le cas dans le genre. Personnellement ça ne me dérange pas mais
ça peut donner un début un peu long et en rebuter plus d’un, beaucoup n’aiment
pas ça, d’où le fait que je le souligne dans cette chronique.
J’ai trouvé l’histoire plutôt bonne avec une intrigue
qui tient bien la route et qui démarre au quart de tour. On a un prologue qui
nous informe d’ores et déjà de la traque de l’homme à la peau bleue et dans le
premier chapitre on retrouve directement Zâa. Il y a pas mal d’actions et on
sent que c’est un livre « d’aventure » avec quête à la clé. Je trouve
qu’à ce niveau-là, c’est quand même moins condensé que dans L’elfe de lune, qui aurait très bien pu être
davantage développé pour en faire deux tomes au moins vu tout ce qui se passe.
Ici, je trouve que ça prend plus son temps – attention ça n’est pas lent ! –
mais par rapport à l’autre série, je trouve que niveau action c’est plus
mesuré, on prend davantage son temps et tout s’enchaîne très vite du moment que
Zâa se retrouve en possession du Stiryx. Il y a quelques indices sur les
événements à venir et un bon suspense pour nous laisser présager des choses. Il
y a beaucoup de non dits et ça me rend très curieuse. Le livre se finit trop tôt
à mon goût mais au moins ça donne envie de lire la suite.
J’ai bien accroché avec les personnages, Zâa est
un adolescent encore un peu gamin, même s’il se prétend « grand » (un
ado quoi…), il est attachant et on voit déjà une évolution au cours de l’histoire
et je pense qu’il gagnera plus de maturité vu ce qui l’attend. On entrevoit
déjà certaines choses que ça soit au niveau des relations mais aussi de l’histoire.
J’ai hâte d’en savoir plus sur chacun.
Certes ça reste très classique comme type de
livres, vous lisez les David Eddings (notamment La Grande Guerre des dieux) et
vous voyez très rapidement le genre et les similitudes qui vont avec, c’est le
principe de l’heroic fantasy après tout. Néanmoins, j’ai passé un très moment
en lisant ce livre, l’univers est suffisamment intéressant l’histoire
intrigante et les personnages attachants, pour que je continue cette série. Une
bonne découverte que je vous conseille.
Comme je t'avais dis dans un autres commentaire, je les ai lu, et ici j'ai même le tome 3 et j’attends le 4 avec impatience, je sais pas quand il sort mais il serais supposé en avoir bel et bien un 4ième en route. Je l'espère en tout cas, car j'en veux plus ( + ) hihi
RépondreSupprimerJe ne me rappelle plus si elle apparaît dans le premier tome mais à partir du second, porte un petit attention spécial à Mauryn :) Je n'en dis pas plus :)
Belle critique, j'aimerais t'en en faire d'aussi belle lol, mais je suis bien loin de cela lol.
Bonne journée :)
le 3 sort le mois prochain chez nous je crois
Supprimeret si, Mauryn apparaît à la fin du tome 1 et je ne sais pas pourquoi, mais je ne la sens pas cette nana, ça ne me dit rien qui vaille ^^
merci beaucoup, j'essaye de faire au mieux et au départ je n'étais pas très convaincue par ce que j'écrivais mais si elle est bien, tant mieux !
bonne journée à toi aussi