Plus elle se pose de questions, moins Bonnie se sent capable de prendre des décisions.
Pourtant, quand elle tombe amoureuse de Carl, un camarade de collège, elle doit faire des choix. Mettre une robe ou un pantalon ? Lui parler d’amour ou lui parler de rien ? etc.
Ce ne sont ni sa mère, ni sa grand-mère, qui ont été incapables de trouver leurs réponses, qui pourront l’aide.
Mon avis
Le grand roman de ma petite vie est un livre qui me laisse un petit peu perplexe. Je suis
assez mitigée à la fin de ma lecture parce que ce n’était pas totalement ce à
quoi je m’attendais. Néanmoins je reconnais qu’il y a de l’idée, c’est juste que
je n’ai pas tout à fait adhérer à la manière dont c’était présenté.
C’est bien écrit, cela se lit très
vite, le roman étant assez court (moins de 200 pages) mais je n’ai pas su me
passionner de ce qui se passait. On découvre la vie de Bonnie, sa famille
quelque peu atypique où toutes les femmes n’ont pas su garder leur mari et n’en
parle surtout pas pour des raisons obscures qui tracassent Bonnie. Susie
Morgenstern nous présente des personnages très hauts en couleur avec des
caractères bien défini, que ce soit Bonnie où encore sa grand-mère Omama qui
tient une place très importante dans la vie de cette adolescente.
Par ailleurs, les sujets abordés
dans le livre sont également intéressants, on y parle de divorce, de
séparation, de famille recomposée, des premiers amours, du début de
l’adolescence qui se manifeste. D’ailleurs, le passage sur les odeurs
corporelles est assez drôle, il faut le dire. Donc c’est un panel de ce qui peut
arriver dans la vie de tous les jours et le début de l’adolescence également
donc en cela c’est un livre plutôt bien fait.
Seulement, tout va tellement vite
qu’au final j’ai eu la sensation d’avoir un condensé d’une vie. Ce qui était
sûrement le but recherché mais je n’ai pas su apprécier l’histoire car
justement tout allait trop vite pour que j’aie le temps d’apprécier et de
comprendre totalement ce que l’auteure voulait nous montrer. J’avais l’impression de
suivre une course contre la montre, et il y a un côté saccadé et pressé dans la
narration, qui, certes, correspond bien au caractère de cette héroïne mais c’était
un peu trop pour moi.
Le ton est très léger avec un côté
abracadabrantesque et j’avais la sensation que cela allait parfois un peu trop
loin pour que ce soit vraiment crédible. Mais admettons, ce n’est pas ce qui m’a
le plus dérangé dans cette histoire.
Des illustrations égayent le livre, c’est
un graphisme assez particulier, on aime ou pas, en tout cas, je trouve que cela
rejoint le côté loufoque de l’héroïne et de ce qui se déroule sous nos yeux,
donc cela va bien ensemble.
Le grand roman de ma petite
vie est un roman assez atypique car
dans sa présentation on n’a pas la sensation de lire un roman, du fait de ces
chapitres qui nous posent des questions, je m’attendais donc à une sorte de
documentaires un peu déguisé avec des petits conseils en tout genre. Les titres
de chapitres sont des questions, ou plutôt des choix à faire : « se coucher
ou vivre ? », etc. Et à travers l’histoire de Bonnie, on voit ce
qu’elle fait. Mais ce n’était pas totalement le cas car on suit vraiment une
histoire, un roman bien linéaire, je dois dire que ça en fait un livre original
mais je m’attendais donc à autre chose.
En bref, Le grand roman de ma
petite vie n’est pas un livre mauvais, loin de là, mais il est vrai que je n’ai
pas su totalement m’attacher à cette héroïne et apprécier cette histoire alors
même qu’on y trouve des sujets intéressants, le tout abordé avec une certaine
légèreté. Mais après avoir lu Nos âmes jumelles et Nos âmes rebelles de
Samantha Bailly qui, en grande partie parlait de l’adolescence, cela m’a paru trop
simple. Mauvais timing pour ce livre que je n’ai pas su totalement apprécier,
mais je pense qu’il pourrait plaire à des plus jeunes.
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