Quatrième de
couverture
Mizuki part à la
recherche de Shinzo, son ami d’enfance. Au gré des rencontres, sa quête devient
un voyage initiatique dont l’issue scellera son avenir...
Mon avis
En voyant cet album
arrivé au boulot, j’avoue avoir été intriguée. Et puis j’ai vu qu’Erik L’Homme en
était l’auteur… Donc il était évident que j’allais le lire, aimant beaucoup ce
qu’il fait, même si jusqu’à présent je ne le connaissais que pour ses romans. Voilà
donc une nouveauté pour cet auteur en écrivant cet album et je dois dire que ça
lui réussit très bien !
L’histoire est très
sympathique, il s’agit d’un voyage initiatique, assez « classique »
en soi mais qui fait son office. C’est très beau, très poétique, on se retrouve
emportée en un rien de temps aux côtés de Mizuki dans son lointain pays
asiatique (sans qu’on ne sache où précisément). C’est dépaysant, très agréable
et l’on suit avec grande attention le voyage de Mizuki à la recherche de son
ami d’enfance Shinzo parti pour parfaire son apprentissage du sabre. Durant son
périple, Mizuki va apprendre beaucoup de choses sur elle-même mais aussi sur sa
relation avec Shinzo.
Mais il faut avouer
que l’album ne serait pas aussi envoûtant s’il n’y avait pas ces illustrations.
Elles sont très jolies, tout est en doré et noir, ce qui me fait penser
indéniablement au Garçon qui aimait la lune qui est aussi dans ces teintes.
Mais ici, si on a
cette couleur c’est pour une raison bien particulière. Il ne s’agit pas d’un
dessin… loin de là, ce n’est pas fait à la main. Ou du moins pas tel qu’on se l’imagine,
pas de crayon, de peinture ou autres matériaux classiques. Il s’agit de sable.
Oui, vous avez bien lu, c’est du sable
qui est « projeté » sur une table lumineuse qui permet de faire ces
effets-là. Et je peux vous dire que c’est juste incroyable de voir les détails
du dessin lorsqu’on en sait la technique. Il y a notamment une illustration où l’on
voit le visage de Mizuki en train de pleurer et la larme… On n’imagine pas du
sable et une de mes collègues au boulot ne me croyait pas quand je lui disais avec
quoi c’était réalisé.
Pour ma part, je
peux parfaitement le croire (sans compter le fait qu’à la fin de l’ouvrage, on
voit « l’illustratrice » en action). J’ai déjà vu à la télévision des
femmes qui faisaient cela, sur une table, qui effaçait un dessin à coup de
mains pour en faire un autre et c’est juste fantastique. C’est envoûtant et
cette technique permet de donner une certaine atmosphère à l’histoire qui, par
un dessin plus « traditionnel » n’aurait pas donné un même visuel.
Vous pouvez d’ailleurs voir une vidéo « trailer » de Gallimard qui
nous permet de voir Lorène Bihorel en action.
En bref, La patience du héron est un
magnifique album, aussi bien par son histoire que par ses illustrations, ô
combien atypiques, qui fait de La
patience du héron un album extraordinaire que je vous invite vivement à
lire et posséder parce qu’il en vaut la peine.
Wow je ne connaissais pas cette technique d'illustration ! On regarde les images avec un autre oeil du coup, c'est superbe ! Merci pour cette découverte ♥
RépondreSupprimerde rien et oui c'est un art très particulier mais c'est tellement beau ! et c'est juste impressionnant pour en avoir vu à la TV c'est bluffant !
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