Après avoir lu La fille de 3e
B, j’ai directement enchaîné avec Le
pianiste sans visage qui est la même histoire mais du point de vue de
Jeanne. J’étais curieuse de livre ce livre car cela promettait beaucoup de voir
comment elle pouvait réagir face aux agissements de Pierre mais aussi sa quête
pour connaître ce père absent.
Je ne ferai pas de résumé, si on a déjà lu La fille de 3e B, on sait forcément à quoi s’attendre et
aussi comment cela se termine. Au cas où, la 4e de couverture est
suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit. juste un petit conseil,
je trouve qu’il vaut mieux commencer par La
fille de 3e B puis Le
pianiste sans visage, ça permet de mieux comprendre les agissements de
Pierre, ça a plus de sens de le lire en premier.
Comme pour le précédent, l’intrigue est bonne et bien menée, écrit comme
un roman plus classique et non un aspect journal intime, nous découvrons donc
le point de vue de Jeanne sur cette histoire et je dois dire que je l’ai trouvé
très intéressant. C’est assez fréquent ce type d’ouvrage, notamment dans les
romances chez les adultes où l’on a le point de vue du gars après celui de la
fille (Hopeless et Losing Hope de
Colleen Hoover, Easy et Softly de Tammara Webber…). Je trouve
que ça apporte toujours une autre dimension, de comprendre les agissements de
chacun, les raisons qui les ont poussé à faire tel ou tel choix.
Jeanne est une jeune fille qui se cherche, elle n’a plus aucun parent,
plus vraiment, sa mère étant adoptive et non pas biologique, donc elle se
raccroche à ce qu’elle peut pour se construire. Le manque d’informations sur
son père la pèse, on le voyait bien du point de vue de Pierre mais c’est d’autant
plus criant ici comme elle n’a aucune possibilité de raviver son souvenir. Elle
est attachante et sympathique, même si en sachant la vérité, pour avoir eu l’autre
version de l’histoire, c’est frustrant et amusant de voir les réactions de
Pierre. Frustrant car comme elle on ne comprend pas pourquoi il agit comme ça,
amusant car lorsqu’on sait la vérité, il est vrai que Pierre s’est mis, malgré
lui, dans une drôle de situation.
La musique est toujours aussi prégnante et confère une atmosphère spéciale
à l’histoire. Comme Jeanne, je n’y connais rien donc au fil des pages on
apprend à la connaître et à l’apprécier. Une initiation comme une autre à la
musique classique, je trouve que sous couvert d’une histoire d’amour
adolescente cela fonctionne bien.
En bref, Le pianiste sans visage est
un roman intéressant qui m’a beaucoup plu comme La fille de 3e B. C’était intéressant d’avoir le point
de vue de Jeanne sur leur histoire, de voir comment elle a vécu cette année,
cette relation avec Pierre, avec ce pianiste sans visage mais surtout cette quête
d’identité, pour connaître ce père dont elle ne garde aucun souvenir. Un souvenir
qui désormais perdurera à travers la musique…
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Vous êtes bien sur la messagerie écrite de Melisande.
Veuillez laisser un message après le bip écrit car elle est partie lire !
***biiip***