Amélia Fang, malicieuse vampirette déteste assister au Bal
barbare annuel organisé par sa mère, la comtesse Frivoletta. Ce soir-là, le
palais est rempli de vieux monstres qui portent trop de dentelles et qui
empestent le Poubel n°5. Comble de malheur, Tangine, prince de Nocturnia et
sale-gosse-pourri-gâté, capture Trouille, sa citrouille de compagnie.
La guerre est déclarée !
Mon avis
Amélia Fang et le Bal
Barbare est le premier tome des aventures de l’héroïne éponyme, une petite
vampirette vivant à Nocturnia, un monde où toutes les créatures de la nuit
vivent. Je dois dire que ce premier tome est des plus sympathiques, j’ai bien
aimé cette histoire et il me tarde de retrouver les personnages dans une
nouvelle aventure, maintenant que les présentations sont faites.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de
couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit, d’autant
que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. La venue du
prince Tangine était à la base une bénédiction pour Amélia qui déteste le Bal
Barbare où elle s’ennuie puisqu’il n’y a personne de son âge pour jouer, mais
dès la première rencontre avec le prince c’est la catastrophe. C’est le moins que
l’on puisse dire…
Il faut dire que c’est un personnage détestable en tout
point. Le genre de prince capricieux où il faut lui céder tous ses désirs, se
plier en 4 pour lui sans reconnaissance. Je lui aurai bien mis des claques par
moment, Amélia fait preuve d’un peu plus de patience que moi… Et plus ça va,
moins on l’apprécie à cause de ce qu’il fait. Mais généralement, il y a
toujours une raison derrière un tel comportement, une raison toute légitime
lorsque certains secrets viennent à être découvert, mais bon, ça n’excuse pas
tout…
L’intrigue est bonne et bien menée, on prend plaisir à la
suivre. C’est un tome introducteur qui permet de présenter les personnages, de
montrer une certaine situation et maintenant que l’on connaît le fil rouge de l’histoire,
reste à voir ce que donneront les suites pour savoir ce qu’il en est. Je reste
délibérément vague parce que je ne veux pas spoiler, mais si dans ce tome, on a
pu régler certaines choses, notamment l’histoire du Bal qui doit être parfait
en tout point, cela ouvre d’autres possibilités pour la suite avec ce fil
conducteur.
L’univers est intéressant, on voit le monde de la nuit avec
ces créatures « maléfiques », pour nous pauvres mortels. On y trouve
une espère rare de yéti, une faucheuse (les deux meilleurs amis d’Amélia), des
vampires (ce qu’elle est), etc. Mais ils ont l’air plutôt gentils quand on les
voit et a contrario les êtres de Lumières sont considérés comme des horreurs
maléfiques pour eux, alors que pour nous c’est ce qu’il y a de plus mignons,
dans le genre licorne et ange-chat. Des codes renversés par rapport à ce que l’on
connaît et on voit bien que les préjugés et méconnaissances peuvent engendrer
une haine de l’autre sans vraie raison. Le Bien VS le Mal, mais dans cette
histoire difficile de dire ce qui est bien ou mal.
Amélia est une héroïne attachante et sympathique. On la suit
avec plaisir dans cette aventure qui va s’avérer riche en rebondissement. Elle est
prête à tout pour protéger ceux qu’elle aime, notamment Trouille, sa citrouille
domestique. Elle est empathique et sait faire preuve d’inventivité lorsque c’est
nécessaire. Elle a de la ressource, on ne s’ennuie pas un instant à ses côtés,
mais heureusement qu’elle a aussi deux meilleurs amis qui vont l’aider dans sa
tâche.
En bref, Amélia Fang
et le Bal Barbare est un premier tome bien sympathique que j’ai apprécié
découvrir. Les personnages sont agréables et attachants et ils nous font vivre
une aventure qui va bouleverser leur croyance et le Bal qui promettait d’être
ennuyeux pourrait s’avérer plus intéressant qu’il n’y paraît. Je suis curieuse
de lire la suite et de retrouver tout ce petit monde.
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