![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdr7dcGicV7ByXW4y2TGf3fcYmS907rL9fpbNcMZdxHgV4Dy4ORwHPifzpo_j5hiBWbPn5uPEt2N9xJgMmvGnseUFQCz8gUbClMyzKZrgG-QTSY_kaKi1h2KIHygAUr0FA1v0tCIUSvJ3z/s400/L%2527apocalypse+est+notre+chance.jpg)
Les choses ont chanté. En un seul jour. Un seul instant. Le futur est différent de ce qu’on en attendait. On se met à oublier le passé. Ni foule, ni bain de sang. Et pourtant, il y a bien eu une révolution.
Luc Pailleron, éminent professeur de sociologue, est
retrouvé mort dans son bureau. Cet universitaire de renom dirigeait la thèse
que Laura Vanetti doit bientôt soutenir. Certaine qu’il ne s’est pas suicidé,
celle-ci s’engage dans sa propre enquête au sein de l’université, et découvre
que son mentor était à la tête d’un groupe projetant une action de grande
ampleur. Une action que de puissants adversaires semblent résolus à empêcher
par tous les moyens. Laura se retrouve dès lors au centre d’un jeu dangereux
pour elle et pour ses proches. Il lui fait se méfier de tout le monde : de ceux
déterminés à faire échouer le projet de son ancien professeur comme de ceux qui
veulent le mener à son terme.
Mon avis
L’apocalypse est notre
chance est un roman que j’ai reçu, le pitch pouvait être intéressant et j’étais
curieuse de voir ce que ça pouvait donner. Malheureusement, il m’a laissé un
sentiment assez mitigé. C’est dommage parce que ça partait plutôt bien mais en
cours de route l’autrice (ou plutôt les autrices) m’ont perdu dans une intrigue
qui devenait de plus en plus flou… Je ne voyais pas trop où tout ça nous menait
et même arrivé à la fin je reste dubitative.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de
couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant
que les événements arrivent assez vite pour savoir à quoi s’en tenir. L’écriture
des autrices est plutôt agréable à lire et fluide de sorte qu’on rentre assez
facilement dans l’histoire, mais en cours de route elles m’ont totalement perdu
à cause de l’intrigue qui partait dans tous les sens, même s’il y avait un fil
conducteur, il se passe tellement de choses annexes que l’on finit par se
perdre et qui n’ont pas, à mes yeux, grand intérêt.
En effet, on se préoccupe plus de la thèse de Laura alors
que ça n’est pas forcément le sujet principal de l’histoire, encore si son
sujet était au cœur d’une vraie problématique etc. mais ça n’est pas vraiment
le cas. Je pensais qu’on aurait vraiment une enquête à proprement parlé, là non
plus, Laura s’apitoie plus sur son sort, sur ses problèmes avec son coloc, etc.
que sur la mort de son prof, même si ça l’affecte.
Et plus on avance dans l’histoire et plus on s’intéresse aux
choses annexes qu’à la mort de ce prof (et des autres) donc on ne comprend pas
vraiment les tenants et les aboutissants. Ce n’est que sur la fin que les
choses s’accélèrent et que ça devient plus intéressant et qu’on comprend mieux
où les autrices nous emmènent, mais encore là, avec cette fin, on reste dans le
flou artistique. Je vois ce qui s’est passé mais je trouve ça abrupte et au
final, en y repensant on n’a pas vraiment de réponses à nos questions.
Entrecoupé dans le récit, on a des extraits des carnets de
Luc, le prof fraîchement décédé. On y apprend pas mal de choses, c’est très
philosophique et nous pousse à nous poser pas mal de questions sur notre
société. Donc ça c’était intéressant mais ça cassait aussi le rythme du roman
qui souffre pour moi de longueurs. Ça a donc été une lecture un peu difficile,
car si on évoque des sujets intéressants, ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais
et l’intrigue est plutôt confuse.
Quant aux personnages, j’ai eu du mal à m’y attacher. On suit
plein de points de vue, en règle générale ça ne me dérange pas mais là j’ai
trouvé que c’était trop surtout que pour certains, ça ne sert pas à grand-chose.
J’ai donc eu du mal à m’attacher à eux et à éprouver de la sympathie. Et là c’est
un problème pour moi parce que si les personnages n’ont pas suffisamment d’intérêt
à mes yeux, c’est difficile de s’intéresser à leur histoire, aussi bonne
soit-elle (et ça n’est pas totalement le cas ici pour moi). Donc c’est dommage.
En bref, L’apocalypse
est notre chance est un roman qui me laisse un sentiment mitigé. L’idée de
base était bonne mais je trouve qu’elle a été mal exploitée. On ne s’attarde
pas nécessairement sur les éléments les plus importants et probants pour une
telle intrigue. Je la trouve trop confuse et pas aboutie et la fin m’a laissé
dubitative. Quant aux personnages, je ne m’y suis pas vraiment attachée, donc
difficile de s’intéresser à leur histoire dans ces cas-là. C’est dommage.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Vous êtes bien sur la messagerie écrite de Melisande.
Veuillez laisser un message après le bip écrit car elle est partie lire !
***biiip***