Le petit Zubial d'Alexandre Jardin et Fred Multier

Quatrième de couverture

Au beau milieu de l’océan Pacifique, il existe une île peuplée d’animaux extraordinaires et rigolos : les Zubiaux. Pour prouver leur existence, le papa de Mary et Robinson organise une grande expédition. Les enfants sont bien décidés à l’accompagner, avec Jasper, leur si sérieux maître d’hôtel. Réussiront-ils à trouver les Zubiaux et à les protéger des dangers créés par les hommes si peu soucieux de respecter la nature ?
Une belle histoire écologique pleine de surprise et d’aventure.

Mon avis

Comme c’est assez calme au boulot durant la semaine, j’ai pu m’octroyer un peu de temps pour lire quelques albums. Je l’avais annoncé sur la page Facebook mais je ne présenterai pas tous les albums que j’ai pu lire. Je préfère montrer que ceux qui m’ont vraiment plu et qui valait la peine d’en faire un article. Étant donné la production, autant faire un peu de tri et vous présenter ceux que j’ai préféré. Après, tous les goûts sont dans la nature, vous ne serez pas forcément d’accord avec moi…



Par ailleurs, ce tri me permet aussi de me faire un peu moins de boulot sur le blog car écrire des chroniques prend du temps et vous l’avez bien vu, récemment, je n’en ai pas écrit depuis un moment. Donc si je devais tout vous présenter, ça me prendrait énormément de temps et d’énergie.


Parmi la sélection, j’ai donc lu Le petit Zubial qui me faisait de l’œil depuis qu’il était sorti. Il faut dire que la couverture a de quoi attiser la curiosité. On se demande bien ce qu’est cette créature et quelle peut être son histoire. et je dois dire que j’ai beaucoup aimé cette histoire, même si elle est bien plus dure qu’il n’y paraît au premier abord…

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. Le texte est assez long, donc ça n’est pas à destination des tout-petits, sans compter le fait qu’il y a un passage notamment, vers le milieu, qui est vraiment dur et peut heurter la sensibilité des plus jeunes (en lien avec la « mort » avec une arme à feu).


Je préfère prévenir au cas où mais en dehors de ce passage qui m’a étonné tant c’est violent, et mes collègues (à qui je faisais la lecture) ont été surpris aussi et ne s’attendait donc pas à cela.

Sinon, cela reste une belle histoire qui fait réfléchir sur la nature, l’écologie, la préservation des espèces vivantes, etc. L’histoire a un petit côté « Marsupilami », déjà la créature y ressemble un peu et le fait de le vouloir, de l’emprisonner donne ce sentiment. Mais l’histoire reste prenante et intéressante, j’ai pris plaisir à la découvrir et à la lire.


Quant aux illustrations, elles sont vraiment très belles, des couleurs très vives lorsqu’ils débarquent sur l’île et découvrent les Zubiaux et leur milieu naturel. Lorsqu’ils vont retourner à Londres, ça va être le choc des cultures à plus d’un titre puisque les couleurs vont bien changer et l’atmosphère qui s’en dégage aussi, très fortement… En même temps, vu ce qui s’y passe, cela paraît des plus logiques puisque le Zubial sera enfermé comme une bête de foire, dans une cage… Un texte vraiment intéressant qui est donc mis en lumière par toutes ces nuances de couleurs qui donnent une atmosphère bien particulière à chaque scène.


En bref, Le petit Zubial est un album que j’ai pris plaisir à lire et à découvrir même si je vous avoue que je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne un tel tournant à un moment donné. C’est plus sombre et violent que je ne l’imaginais, mais ce n’est qu’un bref passage. L’histoire reste très intéressante et prenante mais il faut savoir que ça peut heurter les plus jeunes et les plus sensibles. Les illustrations rendent bien hommage aux différentes scènes qui se jouent et à l’atmosphère qui s’en dégage. Le texte est assez long donc il est plutôt à destination des plus grands, tout comme la thématique autour de l’écologie et de la cause animale qui donne matière à réfléchir. Un album à découvrir !

À partir de 5 ans.

Commentaires