Quatrième de couverture
Liz Buxbaum est une incurable romantique : rom-coms et romans à l’eau de rose la font vibrer et elle attend avec impatience le jour où ce sera son tour de vivre la parfaite histoire d’amour. Mais à l’approche du bal de promo, Liz désespère de rencontrer son prince charmant. Alors, lorsque Michael Young, son amour d’enfance, revient s’installer dans le quartier, Liz est convaincue que c’est un signe du destin et compte bien saisir sa chance.
Mais le destin semble décidé à la jeter dans les bras d’un autre garçon… Wes Bennet, son voisin et ennemi de toujours. Et malgré l’avertissement de sa mère de ne jamais – au grand jamais – tomber amoureuse du bad boy, Liz se surprend à apprécier de plus en plus de passer du temps avec lui… Se pourrait-il que le happily ever after dont elle a toujours rêvé soit sur le point de changer du tout au tout ?
Mon avis
Après avoir lu Les marches des géants, je me suis lancé dans Better than the movies parce que j’allais rencontrer l’autrice dans peu de temps, donc autant le lire en amont pour savoir ce que ça vaut et potentiellement me le faire dédicacer… Autant lier l’utile à l’agréable, n’est-ce pas ?
Avec un tel pitch, il était évident que c’était une lecture pour moi, j’adore les comédies romantiques et je dois dire qu’on n’en a pas tant que ça en YA. Et de voir qu’il y en a de plus en plus m’emplit de joie, d’autant que Better than the movies a été une très belle découverte. J’ai vraiment adoré et vous la conseille grandement. Si vous aimez les comédies romantiques, ce livre est fait pour vous.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire. Celle-ci est écrite du point de vue de Liz, fan inconditionnelle de comédie romantique et qui espère en vivre une, surtout à partir du moment où son amour d’enfance revient dans sa vie.
Mais elle semble inexistante à ses yeux alors quoi de mieux que de faire croire qu’elle est inaccessible pour le rendre jaloux et provoquer un intérêt chez lui ? Qui de mieux que son ennemi juré et voisin Wes Bennet pour ce rôle ?
On retrouve là un classique du fake dating mais qui fonctionne toujours. Il est bien évidemment qu’elle ne finira pas avec Michael qui va s’avérer être plutôt décevant quand on apprend à le connaître. Il est loin d’être charmant. En revanche, Wes… oui, parce qu’on sait pertinemment que ce fake dating avec Wes va s’avérer réel, avec lui, sur la fin. Mais en attendant, le chemin va être long et tortueux. Elle le déteste vraiment, c’est la guerre ouverte notamment à cause d’une place de parking. Mais il n’a pas pu succomber au charme d’une place de parking pour accepter de jouer son rôle dans ce fake dating et d’aider Liz à conquérir le cœur de Michael.
Une romance qui fonctionne à merveille, les embûches sont nombreuses et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle va bien galérer à éveiller un tant soit peu l’attention de Michael. Quant à Wes, on voit bien qu’il cache quelque chose, qu’il n’est pas insensible au charme de Liz, même si elle est aveugle au possible et ne se rend pas compte de ce qu’elle a sous les yeux. Car il est évident que Wes est le garçon qu’il lui faut, que sa comédie romantique c’est avec lui qu’elle doit la faire.
Il la connaît depuis toujours, il a toujours été là, dans son champ de vision mais elle ne le voyait pas. Si enfant il n’était pas toujours sympathique avec elle, il faut avouer qu’il a largement fait amende honorable depuis et qu’il est le gars qu’il lui faut. Mais elle va mettre du temps à s’en rendre compte. L’alchimie est pourtant là… heureusement, elle finira par ouvrir les yeux, tardivement, très tardivement mais elle se rendra compte que sa belle histoire est possible.
En dehors de la romance, j’ai trouvé les thématiques vraiment intéressantes et plus dures qu’il n’y paraît. Liz est orpheline de mère, elle a certes une belle-mère – Helena – mais ce n’est pas pareil. Elle émet de la distance avec elle et idéalise tellement sa mère qu’elle n’a pas connu, qu’il est impossible pour Helena de faire une place dans son cœur. J’avoue que ça m’a fait mal de la voir la traiter ainsi, de la mettre de côté pour tout parce qu’elle aurait voulu que sa vraie mère soit là et le fasse.
Elle va même jusqu’à se fâcher avec sa meilleure amie parce qu’elle n’ose pas avouer la vérité et montrer que ça la blesse, le fait de vivre toutes ces expériences sans la présence de sa mère. C’est triste même si on peut comprendre son sentiment, il y aura toujours ce vide intérieur, cette mère présente-absente qu’elle n’a pas connue et qui était apparemment formidable et fan de comédie romantique. Liz voudrait ressembler à sa mère, au point parfois de s’oublier un peu et d’oublier le monde qui l’entoure. Mais là aussi, elle finira par ouvrir les yeux et se rendre compte des personnes formidables qui l’entourent.
Le petit plus de ce roman est qu’il y a nombre de références à des films de comédies romantiques et j’en ai vu un certain nombre. J’avoue que ça faisait plaisir à lire, et il y a même des petits extraits à chaque début de chapitres, donnant un peu le ton à ce qui va suivre. De quoi nous mettre dans l’ambiance du genre, à tout point de vue.
En bref, Better than the movies est une romance que j’ai adore découvrir. C’est une lecture légère et sans prise de tête, même s’il y a tout de même des thématiques fortes, pour un peu de drame. Mais cela reste une comédie romantique YA toute mignonne qui fait parfaitement son office. L’intrigue est bonne et bien menée, on retrouve tous les éléments pour en faire une très bonne et belle romance, donc c’était parfait. L’alchimie entre les personnages est là, c’est indéniable. On part sur un enemy-to-lover mené d’une main de maître avec des personnages haut en couleur qui vont nous faire vivre des moments intenses, Liz est une romantique dans l’âme mais elle n’est pas la seule, loin de là. Elle est prête à vivre son moment, le grand amour, c’est juste qu’elle n’avait pas vu qu’il était là sous ses yeux depuis toujours… ce voisin horripilant et pourtant charmant.
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