Quatrième de couverture
Quand on a 15 ans et qu’on affronte une maladie grave, comme Georges, on se retrouve coincé à l’hôpital, dans la section enfants. Et quand cet hôpital est la Salpêtrière, à Paris, on a la gare d’Austerlitz pour voisine de chambre. Tlaa-ta-da da… "En voie 17, arrivée du train 471 en provenance de Port-Bou, Port-la-Nouvelle…" Tous ces voyages, ces trains qui arrivent et s’en vont, ça n’est pas drôle quand on n’a pas le droit de partir. Cela peut même devenir lancinant. Jusqu'au jour notre héros décide de se faire la malle, de sauter dans un train qui part. Mais qu’y a-t-il au bout de ces rails ?
Mon avis
Je tiens tout d’abord à remercier Anne-Sophie Silvestre et Oskar Editeur de m’avoir permis de lire ce livre que j’ai beaucoup aimé. Et avant de développer mon avis sur ce livre, je préfère prévenir aux âmes sensibles de prévoir un paquet de mouchoirs, on ne sait jamais.
Georges est un adolescent de 15 ans et 1 mois, qui se bat contre la
maladie, qui aide d’autres gamins plus jeunes que lui à se battre aussi, et
surtout à ne pas se décourager malgré les difficultés. Georges ne peut pas sortir,
mais s’évade grâce à la gare d’Austerlitz qui est toute proche. Parfois, il
brave les interdits et va discuter avec des personnes travaillant à la gare qui
leur raconte des souvenirs qui semblent merveilleux à l’adolescent. C’est
pourquoi un jour il décide de partir, de prendre le train et d’aller voir ce qu’on
lui a raconté, mais qui sait ce qu’il trouvera au bout du chemin ?
L’auteur ne m’avait pas habitué à ce genre de livres, que je connais
essentiellement pour des livres historiques jeunesses (10-12 ans) comme Eulalie de Potimaron, Atalante ou encore Le Chevalier d’Eon. Ma gare d’Austerlitz change
totalement de registre pour nous offrir un récit réaliste, peut être un chouïa
trop pour moi par certains aspects. Il n’empêche que c’est un ouvrage magnifique,
très bien écrit – comme toujours – et qu’il ne peut pas nous laisser
indifférent.
Avant de commencer ce livre, je ne savais pas du tout de quoi il parlait,
je me suis juste doutée qu’il y avait un lien avec la gare parisienne, mais je
n’avais aucune idée du contenu. Comme à mon habitude, je ne relis jamais les 4e
de couverture pour plonger totalement par l’histoire sans a priori. Là, pour le
coup, j’aurai peut-être dû m’informer au préalable pour ne pas avoir cette « surprise ».
Dès les premières pages, le ton est donné, pas de doute à avoir sur le
contenu et au fur et à mesure de ma lecture, j’avais un mauvais pressentiment. J’étais
sûre que ça allait mal se terminer, qu’il y aurait des problèmes. J’avais en
grande partie raison mais je ne développerai pas davantage pour ne pas spoiler.
Ma gare d’Austerlitz est un petit livre de 80
pages mais qui arrive pourtant à nous faire ressentir diverses émotions et plus
encore si l’on est sensible ou que le sujet touche particulièrement. Je n’aime
pas ce genre de sujet, j’ai mes raisons, du coup c’est pourquoi je ne lirai jamais
Nos étoiles contraires de John Green
malgré tout le bien qu’on en dit. Là, je ne savais pas de quoi traitait ce
livre, mais je ne regrette en rien ma lecture parce que c’est tout de même magnifique,
porteur d’espoir et où le courage et la volonté sont des armes puissantes. Il y
a très peu de personnages dans cette histoire, et pourtant chacun d’eux a son
importance et a laissé sa marque sur le jeune adolescent qui va se rendre
compte que parfois les apparences sont trompeuses.
J'ai lu "Nos étoiles contraires" mais je préfère les histoires avec un happy-end ! ;-)
RépondreSupprimerCe livre a l'air vraiment sympa, je vais donc participer au concours que tu organises pour le remporter avec grand plaisir et je te remercie d'ailleurs pour ta générosité :)
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