Quatrième de couverture
Angelo, qui s’est vu confier la supervision du chantier de la manufacture, promet innocemment à Cesare de lui rapporter tout ce qui touchera à l’avancée des travaux. Ayant eu vent de ce pacte, Miguel conseille au jeune Florentin de ne pas accorder aveuglément sa confiance à son camarade espagnol.
C’est alors qu’un autre personnage approche Cesare : Niccolò Machiavel, agent à la solde de Lorenzo de Médicis. Lorsque l’espion lui confie que l’état de santé de son employeur est des plus préoccupants, le jeune Borgia prend conscience de la nécessité de réconcilier les Médicis et Raffaele Riario avant que Florence ne montre des signes de faiblesse. Tout en prenant soin de s’assurer de l’identité de tous les membres de la Fiorentina, il met en place un nouveau plan…
Mon avis
Dès le début de ce volume, nous faisons la connaissance de Lucrezia, la jeune sœur de Cesare, qui apparaît dans le passé, durant son enfance, plutôt que de nos jours. Elle n’a pas encore de rôle dans les événements présents, néanmoins, cela permet de poser le personnage qui aura une grande importance par la suite (oui, je me suis quand même un minimum renseigné sur les Borgia entre temps).
Le chantier avance mais Angelo surprend un groupe qui tente d’y mettre le
feu. Mais qui ? et pourquoi ? Tout porte à croire que ce sont les
Dominicains. Une affaire bien obscure dont Cesare va devoir surveiller pour que
rien ne vienne contrecarrer ses plans. Puis, avec l’état de santé de Lorenzo
de Médicis, Cesare doit de nouveau composer pour que des alliances se fassent. Les événements qui se
déroulent dans ce 4e tome sont vraiment intéressants, car la
politique prend encore un peu plus d’ampleur. Ça nous permet encore et toujours
de mieux comprendre ce qui se passe, ce que Cesare cherche à faire.
Angelo commence à mieux cerner Cesare et va de désillusion en désillusion
car il comprend qu’il est fin calculateur et ne fait pas quelque chose sans
raison. Quant à Giovanni, son « Excellence », il m’agace
prodigieusement, il ne cesse de pleurer sur son sort plutôt qu’autre chose,
petite nature, il est insupportable, mais il faut bien composer avec lui parce
qu’il est important et va servir à Cesare. Mais il m’énerve, je me devais de le
mentionner au moins une fois.
Comme je l’avais dit dans le précédent volume, il y a parfois des petites
touches d’humour (bien grand mot, à défaut d’un autre terme) et là, j’ai trouvé
la scène à la fête assez cocasse. C’était amusant de voir la relation entre Angelo
et Cesare s’inverser. Ça égaye un peu l’histoire, détend pendant quelques
instants l’atmosphère, ou l’échauffe, tout dépend du point de vue. Pour ne pas
déroger à la règle, nous laisse sur notre faim et je suis très curieuse de voir
ce qui va se passer ensuite parce que tout ça ne me dit rien qui vaille…
En bref, une série addictive, qui est vraiment intéressante. Fuyumi Soryo
sait ménager son suspense et ce découpage par épisode, dû au format manga même est
pénible parce qu’il faut attendre les suites (et moi, trop bête pour ne pas
avoir tout pris en même temps, j’aurai dû). Il me tarde de savoir la suite
parce que là, ça promet un peu d’action et des problèmes, donc suite au
prochain épisode !
bonjour Melisande,
RépondreSupprimerj'aime les mangas; bien que je soit difficile...
Cette série a l'air superbe et le dessin semble vraiment beau...
en plus j'aime les mangas "historique"...
Es-ce que tu sais par hazard si cette série est terminée ou encore en cours ?
ainsi que combien de tomes elle compte ?
merci...(^-^)
Bonne lecture et à bientôt...
Louve Solitaire (^-^)
la série est encore en cours je crois et non, je ne sais pas combien de tomes il y aura
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