Quatrième de couverture
Un soir de tempête, alors que la manufacture est quasiment prête à être livrée, Angelo décide d’effectuer une ronde et tombe nez à nez avec un groupe d’hommes vêtus comme des dominicains, qui mettent le feu à la fabrique ! Quelques jours plus tard, un cadavre porteur d’un compas dérobé sur le chantier par l’un des auteurs de l’incendie est repêché dans le fleuve… Le seul autre indice susceptible de mener aux coupables est une brûlure qui aurait marqué l’un d’eux à l’épaule droite : c’est sur cette maigre base que Cesare se lance à leur recherche. Il emprunte des vêtements à Angelo, fausse compagnie à sa garde et part se mêler à la foule de la cité en fête. Mais au milieu des badauds et des forains se cache aussi l’assassin qui en veut à la vie de l’héritier des Borgia…
Mon avis
Mon avis
Devenant un peu plus fan à chaque fois de cette série, je me les enchaîne pour savoir ce qui va se passer. Et c’est là où je me dis que les mangas parfois c’est nul. Ça se lit bien trop vite à mon goût, heureusement que j’ai les suites sous la main pour ne pas avoir à attendre parce que bonjour la frustration à chaque fois.
L’histoire se déroule quelques instants après le volume précédent, nous
retrouvons Angelo et Cesare à la fête dans la cité, alors qu’ils sont habillés
tous les deux en Florentin. Tous les gardes étaient évidemment à sa recherche,
et cette petite escapade ne va pas se dérouler comme prévu.
Les complots sont de plus en plus de mise, un assassin traîne dans les
rues pour assassiner Cesare, mais on ignore qui il est et surtout qui en est le
commanditaire, même si quelques doutes commencent à s’insinuer dans son esprit.
Des doutes sont émis quant à la parole d’Angelo sur ceux qui ont voulu mettre
le feu au chantier. Et au cours de l’histoire, une joute va avoir lieu et où
les Français, en la présence d’Henri va vouloir se venger de l’affront qui lui
a été fait (événement déroulé dans le tome 4).
Bref, l’action est plus que présente donc on ne risque pas de s’ennuyer.
Dans ce nouveau volume, il y a des moments de flottement, où c’est plus
tranquille, ce qui nous permet de reprendre notre souffle, comme par exemple au
début, avec le badinage entre Cesare et les jeunes filles du peuple, puis au
fur et à mesure les intrigues « politiques » et les conflits
reviennent au devant de la scène pour mettre un peu plus de tragique.
C’est vraiment haletant, les dessins rendent bien compte de cela, les
plans sont bien cadrés de sorte à montrer cette accélération. Les visages sont
très expressifs et on imagine très bien les scènes, comme si elles se
déroulaient en direct, comme un film, devant nos yeux.
Angelo est toujours aussi naïf, mais il se rend compte quand même qu’il
est parfois manipulé, qu’il est facilement manipulable, mais se laisse encore
faire. A voir si dans la suite, il le sera toujours. Quant à Cesare, il ne change
pas, mais on voit de plus en plus l’homme qu’il est, qu’il est prêt à tout pour
parvenir à ses fins, qu’il a un orgueil tel que cela pourrait lui jouer des
tours (il a le sang chaud, un espagnol quoi !).
Je suis très fan du coup de crayon de Fuyumi Soryo et le scénario tient
bien la route, reste à voir ce qui va se passer dans la suite une fois de plus.
Je suis très curieuse et ne peux que vous conseiller cette série si vous êtes
fan d’historique et de mangas.
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