Quatrième de couverture
Angelo se retrouve pris malgré lui dans les intrigues qui se tissent autour de Cesare : afin de confirmer ses soupçons, le jeune Espagnol l’utilise comme appât pour tendre un piège aux membres de la Fiorentina. C’est ainsi que Draghignazzo et Roberto se révèlent être les responsables de l’incendie de la manufacture… Malheureusement, le plan tourne mal. Tandis que Draghignazzo fait une chute fatale en essayant de s’enfuir, Roberto poignarde Angelo en tentant d’éliminer l’héritier des Borgia !
De retour à l’archevêché, Cesare prend immédiatement les dispositions nécessaires pour soigner notre Florentin, qui échappe de peu au pire. Et alors que les tensions entre les cardinaux agitent une Rome déjà tendue par l’attente du prochain conclave, les célébrations de la Nativité sont sur le point de débuter…
Mon avis
Mon avis sera assez court puisque je n’ai pas envie de ressasser non plus
tout le bien que je pense de cette série, je pense qu’au bout de 7 tomes vous l’avez
compris. Idem, je ne fais presque pas de résumé de l’histoire, puisque la 4e
de couverture est vraiment complète à chaque fois et reprend à la fois les
événements passés dans le volume précédent et raconte un petit peu ce qu’on va
découvrir dans celui-ci. Ainsi, j’évite autant que possible les spoilers parce
que ça n’est pas évident de raconter une histoire qui est si courte, problème
dû au format manga.
Après des révélations et des actions à en perdre haleine, ce tome-ci est
plus lent et tranquille mais n’en demeure pas moins intéressant. L’histoire
commence avec la célébration de la Nativité, qui pose problème à certain à
cause de celui qui va l’officier. Les dessins de cette partie sont vraiment
magnifiques. De voir les fidèles dans les églises, le souci du détail qui a été
fait, c’est juste incroyable. Il y a très peu de textes dans ces pages, mais
elles sont tellement belles que ça n’a aucune importance, on prend du coup plus
de temps pour les admirer.
Dans ce tome, on voit très peu Angelo, ça semble logique du fait qu’il
est en convalescence, et est donc plus concentré sur Cesare qui commence à
avoir des doutes et se pose plein de questions. Cela nous permet d’avoir un
flash-back avec sa rencontre avec le professeur Cristoforo Landino qu’il a pu
rencontrer à Pise, dans les volumes précédents, et ainsi de revenir sur l’Histoire,
notamment celle entre l’Etat et l’Eglise, deux pouvoirs qui parfois ont du mal
à cohabiter et qui peuvent poser problème. C’est une chose dont Cesare se rend
compte puisqu’il le « vit » plus ou moins actuellement. Tout n’est
que jeu de pouvoir après tout chez les Borgia.
C’était vraiment intéressant de revenir sur ces points-là, d’un point de
vue Historique et culturel, c’est toujours bon à prendre pour moi et en plus
pour l’histoire qui nous intéresse, ça permet de la faire avancer puisque cela
fait réfléchir Cesare, sur ses propres intentions et celle de son père. Des doutes
s’insinuent en lui et il se pose des questions…
En bref, un tome plus tranquille que les précédents, ça nous permet de
reprendre notre souffle et d’apaiser certaines tensions qui sont apparues mais
n’est-ce pas le calme avant la tempête ? A voir avec le 8e tome
ce que cela va donner…
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