Quatrième de couverture
Normalement, Jocelyn n'aurait pas dû obtenir une chambre à la Pension Giboulée. Mrs Merle, la propriétaire, est formelle : cette respectable pension new-yorkaise n'accepte aucun garçon, même avec un joli nom français comme Jocelyn Brouillard. Pourtant, grâce à son talent de pianiste, grâce, aussi, à un petit mensonge et à un ingrédient miraculeux qu'il transporte sans le savoir dans sa malle, Jocelyn obtient l'autorisation de loger au sous-sol.
Nous sommes en 1948, cela fait quelques heures à peine qu'il est à New York, il a le sentiment d'avoir débarqué dans une maison de fous. Et il doit garder la tête froide, car ici il n y a que des filles. Elles sont danseuses, apprenties comédiennes, toutes manquent d'argent et passent leur temps à courir les auditions.
Chic a mangé tellement de soupe Campbell's à la tomate pour une publicité que la couleur rouge suffit à lui donner la nausée. Dido, malgré son jeune âge, a des problèmes avec le FBI. Manhattan est en proie à l'inquiétude depuis qu elle a cinq ans. Toutes ces jeunes filles ont un secret, que même leurs meilleures amies ignorent. Surtout Hadley, la plus mystérieuse de toutes, qui ne danse plus alors qu'elle a autrefois dansé avec Fred Astaire, et vend chaque soir des allumettes au Social Platinium.Hadley, pour qui tout a basculé, par une nuit de neige dans un train. Un train nommé Broadway Limited.
Mon avis
Ce n’est clairement pas le genre de livre que je lis habituellement, la littérature contemporaine et moi, on n’est pas forcément très amies. Mais même si cela m’arrive de temps en temps et en jeunesse, ce n’est pas non plus ce que je lis en priorité (sauf si ce sont des auteurs particulier comme Charlotte Bousquet, je prends direct).
Ce n’est clairement pas le genre de livre que je lis habituellement, la littérature contemporaine et moi, on n’est pas forcément très amies. Mais même si cela m’arrive de temps en temps et en jeunesse, ce n’est pas non plus ce que je lis en priorité (sauf si ce sont des auteurs particulier comme Charlotte Bousquet, je prends direct).
Livre
vivement recommandé à ma librairie, je n’ai pas hésité pour me faire ma propre
opinion dessus et je dois avouer que je ne le regrette pas parce qu’il est
vraiment bien. Il s’agit d’un livre destiné pour les adolescents, mais cela
pourra ravir aussi les adultes car ce livre a une certaine maturité et un sujet
qui pourra plaire au plus grand nombre.
Je ne ferai
pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment
explicite pour savoir de quoi il s’agit. Ce qu’il faut juste savoir en amont c’est
que les événements annoncés dans la 4e de couverture n’arrivent pas
dans la seconde. Si je ne me trompe pas, il faut attendre une bonne centaine de
pages avant que Jocelyn ne soit accepté dans la Pension Giboulée suite à un
heureux hasard dans ses bagages. Donc si vous aimez les histoires qui démarrent
au quart de tour, cela pourrait être problématique parce que c’est un livre qui
prend son temps et qui nous décrit diverses situations.
En effet, la
narration étant à la troisième personne, nous suivons différents groupes de
personnages, donc on n’est pas uniquement centré sur Jocelyn, même s’il reste
le « héros » principal de cette histoire. Un dîner avec Cary Grant
est un livre d’ambiance, de présentation, donc ne vous attendez pas à des
retournements de situation, à de l’action avec adrénaline même s’il y a
quelques révélations très alléchantes qui titillent notre curiosité. Ce n’est
pas un livre d’action en soi, mais il n’en reste pas moins intéressant et je
vous le conseille vivement.
La première
chose que l’on remarque en lisant ce livre est l’écriture de l’auteur. C’est
extrêmement bien écrit, très fluide. Et je dois avouer que grâce à elle, j’ai
pu me plonger avec facilité et grand intérêt dans cette histoire même si par
moment j’avais la sensation de ne pas avancer. Il faut dire que le livre fait
près de 580 pages, donc il ne se lit pas en 5 minutes, c’est assez dense avec
son lot de descriptions, de présentations mais en même temps, de nombreux
personnages sont à découvrir, donc cela paraît normal.
Mais du
coup, tous ces éléments ralentissent la narration mais l’écriture coule tellement
de source que l’on prend vraiment plaisir à lire et ce n’est pas dérangeant
pour une fois de prendre son temps pour le savourer. Bien qu’il soit gros, il n’y
a pas d’effet de longueur car tous les détails sont importants pour comprendre
la situation de chacun et nous permettre d’avoir une vue d’ensemble sur les
différents protagonistes de l’histoire qui vont se révéler chacun leur tour et
l’on va également voir des liens par-ci, par-là se mettre en place.
Le livre est
découpé en 4 parties ce qui nous permet de faire parfois un focus, il y a une
partie notamment qui nous explique le lien avec le titre du livre :
Broadway Limited et qui éclaire un certain nombre de choses sur l’un des
personnages de l’histoire.
Ce premier
tome de Broadway Limited nous présente
New York dans l’après-guerre, avec la guerre froide qui s’installe avec la
Russie, mais aussi le point de vue d’un français sur les événements et qui
découvrent l’Amérique. On a donc un aspect politique, on voit également que la France
et notamment Paris (Paree !) semble
attirer les américains. Et puis il y a le côté artistique, ce rêve américain où
tout est possible, où l’on peut tout réussir, entre Jocelyn qui fait des études
pour être musiciens (je raccourcis mais il est pianiste notamment), les
danseuses, les chanteuses, c’est tout un festival que l’on voit avec les
différents personnages. Même si, comme on va le découvrir ici, la réalité est
parfois autre. On côtoie des grands noms qui ont marqué l’histoire, on les voit
dans leur jeunesse.
C’est donc
une histoire assez éclectique qui traite de différents sujets à la fois mais la
vraie force de ce livre réside dans ses personnages. Ce sont eux qui la portent
et qui donnent tout l’intérêt de ce premier tome comme il n’y a pas tant d’action
que ça. Alors il est vrai que l’on a notre lot de révélations, auxquelles je m’attendais
quelque peu pour certains mais pas pour d’autres, mais c’est tout de même assez
lent et un premier tome de présentation comme je l’ai dit auparavant.
Les
personnages sont attachants à leur manière, chacun cherche quelque chose dans
cette ville où tout semble possible. Ils ont des rêves, des espoirs et parfois
une désillusion. C’est très réaliste et cela reflète assez bien la vie. Il y a
des hauts et des bas, il ne faut pas le cacher, la vie peut être parfois dure.
Un éclectisme qui fait plaisir à voir et qui enrichisse un peu plus cette
histoire.
En bref, ce
premier tome de Broadway Limited m’a
beaucoup plu, je suis très curieuse de lire la suite car même si ce n’est pas
un livre avec de l’action à proprement parlé, l’auteur aura su titiller ma
curiosité pour en apprendre plus sur ces différents personnages qui ont chacun
une histoire bien particulière à nous raconter et j’ai envie de découvrir tous
leurs secrets. Un livre à suivre de près…
Un premier tome que tu me donnes envie de découvrir :)
RépondreSupprimer