New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des États-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement. Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.
Mon avis
The Young World
est un roman post-apocalyptique qui se laisse lire mais il faut avouer que ce n’est
pas non plus le livre du siècle dans le sens où je n’y ai pas vu vraiment d’originalité
dans ce qui nous est proposé. Néanmoins j’ai passé dans l’ensemble un bon
moment de lecture. C’était sympathique mais pas extraordinaire donc tout dépend
des attentes que vous avez de vos lectures. Si c’est une lecture détente ou si
vous cherchez à tout prix la pépite, le coup de cœur.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture
étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les
événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur
est plutôt simple mais efficace, c’est assez visuel et l’on voit clairement que
l’auteur est scénariste. C’est incisif, direct, pas de perte de temps en
description, etc. Au cinéma, je pense que ça pourrait être efficace, d’ailleurs,
il doit faire l’objet d’une adaptation et c’est l’auteur lui même qui le
réalisera.
Une chose que l’on peut dire de The
Young World est
que dès les premières pages nous sommes plongés dans l’univers de l’auteur, au cœur
de « l’action ». Les informations nous parviennent petit à petit par
l’intermédiaire de Jefferson et Donna qui sont tout deux les narrateurs de
cette histoire. Par alternance des points de vue nous pouvons donc comprendre
la situation dans laquelle ils se trouvent. Un virus parvenu il y a de cela 2
ans a décimé la population, du moins une partie de cette population, les
enfants et les adultes. Seuls les adolescents tentent de survivre dans un monde
où il n’y a plus électricité, plus tellement de nourriture et où règne la
violence.
L’univers assez simple et déjà vu, mais cela reste efficace dans le genre.
Ce n’est pas la première fois qu’en post-apocalyptique on découvre que seuls
des enfants ou des adolescents ont survécu alors que le reste du monde n’existe
plus. C’est le cas de la série Gone
de Michael Grant où les adultes disparaissent, la série de BD Seuls de Bruno Gazzotti & FabienVelhmann où il n’y a qu’un groupe d’enfants
qui restent en ville ou encore Seuls au monde d’Emmy Laybourne où l’on voit également un groupe d’enfants et d’adolescents
devant survivre suite à un début de fin du monde. Bref, ce ne sont que des
exemples mais le sujet a déjà été traité plus d’une fois. Et bien souvent cela
devient vite l’apocalypse à moins d’essayer un temps soi peut d’y mettre de l’ordre
et s’organiser.
Pour The Young World des clans
se sont formés pour tenter de survivre dans ce monde. Nous suivons celui de
Jefferson et son frère Washington situé au Washington Square ainsi que leur
amie Donna. Un petit groupe décide de partir en quête pour trouver un remède au
virus et s’ensuit toute l’aventure que nous découvrons dans ce premier tome. L’intrigue
en soi est plutôt simple et ne tient pas à grand-chose pour le moment. Ce n’est
pas inintéressant mais il est vrai que je m’attendais à quelque chose d’un peu
plus consistant.
Ce premier tome est avant tout, à mes yeux, un tome introducteur pour
nous présenter des personnages, un univers, une situation. Il y a tout de même un
peu d’action pour qu’on ne s’ennuie pas, il arrive tout un tas de choses à
Jefferson et Donna mais cela reste assez léger et en surface. Je pense que je
lirai tout de même la suite pour voir où l’auteur nous emmène car ce n’est qu’une
introduction à ce monde.
Quant à la partie romance parce que oui, évidemment il y en a une vu que
Jeff est amoureux de Donna, j’avoue que je n’y ai pas vraiment cru. Jeff et
Donna se connaissent depuis toujours, autant lui l’aime depuis longtemps,
autant elle le voit plutôt comme un « petit frère », un ami de
toujours et pas plus. Et du jour au lendemain, elle se sait amoureuse, j’avoue
que là, c’était un peu gros. Il n’y a pas de vraie alchimie, rien qui puisse
laisser penser qu’une histoire d’amour puisse se créer. Et vu l’histoire, j’avoue
qu’une simple amitié aurait pu suffire sans passer par une romance. Je n’y ai
pas vu grand intérêt, ce n’est pas ce qui m’a le plus passionné dans l’histoire
et pourtant j’aime bien quand il y a des romances, mais là, je suis passée à
côté.
Quant aux personnages, en soi ils sont plutôt sympathiques avec des
personnalités distinctes, mais clairement on est dans le cliché. On a le black,
l’homo, la blanche, l’asiatique, l’intello de service solitaire, le geek, comme
pour les films américains, on représente toutes les minorités pour plus d’égalité.
Peut-être est-ce un peu trop mais bon, admettons. Cela forme un groupe assez
éclectique, chacun ayant des tâches bien particulières.
En bref, The
Young World est un roman introducteur pour le moment qui nous permet de
comprendre l’univers créé par Chris Weitz. Il met en place une situation, des
personnages qui ont un but : celui de sauver le monde en trouvant un
antidote. Pour cela ils vont devoir passer par différentes épreuves et aussi en
apprendre plus sur le nouveau monde qui est le leur. L’action est assez présente
pour qu’on n’ait pas le temps de s’ennuyer mais il faut dire que c’est assez
simple en soi et je n’y ai pas vu l’originalité de l’univers. A voir ce que va
donner la suite en espérant que ce soit plus surprenant car pour le moment cela
reste quelque chose de très classique.
J'ai super hâte de le découvrir mtnt qu'il est dans ma PAL :D
RépondreSupprimerJ'espère que tu aimeras plus que moi
SupprimerJe n'ai pas encore lu beaucoup de Dystopie jusqu'à maintenant, donc il est difficile pour moi de comparer. Toutefois jusqu'à maintenant j'aime bien! Ce dernier sera dans ma PAL surement un jour, mais il n'y a aucune presse non plus!
RépondreSupprimerce n'est pas de la dystopie mais du post apocalyptique. Je n'en ai pas spécialement lu des tonnes mais vu le cheminement etc. ce n'est pas terrible, pas indispensable à lire surtout qu'apparemment le tome 2 est pareil donc pour moi ça s'arrête là
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