Quatrième de couverture
« Ne t’approche sous aucun prétexte d’Hazel Wood. »
Ces quelques mots laissés par la mère d’Alice juste avant
son enlèvement scellent à tout jamais le destin de la jeune fille.
Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althéa Proserpine,
auteur des célèbres « Contes de l’Hinterland ».
Hazel Wood, dont vient d’hériter Alice.
Hazel Wood, où Alice doit s’aventurer pour espérer sauver sa
mère.
Hazel Wood, cette demeure d’où semblent s’échapper des
personnages inventés par Althéa.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.
Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir ? Un
leurre ? Une porte d’entrée sur l’Hinterland ?
Et si Alice était bien plus qu’une simple New-Yorkaise ? Une
princesse ? Une tueuse ?
Il était une fois… Hazel Wood.
Mon avis
Hazel Wood est un
roman qui m’a tout de suite interpelé. Il faut dire que la couverture est
magnifique (en vrai, le doré brille et ressort bien sur la couverture) et c’est
assez intriguant ce livre ouvert avec toutes ces choses au-dessus. Mais c’est
sans compter cette 4e de couverture qui m’a tout de suite donné
envie d’en savoir plus et de m’y plonger, même si au moment de ma lecture, je l’avais
oubliée et n’avais qu’un vague souvenir en lien avec les contes. En commençant
ce livre, je pensais que ce serait en lien avec des contes traditionnels et qu’il
y aurait une revisite, du genre Le Pays
des contes de Chris Colfer, or ce n’est pas du tout le cas. Mais ce n’est
pas dérangeant car l’auteur a fait autres choses, avec d’autres types de contes
et c’était vraiment intéressant.
Je dois vous avertir qu’après
lecture du roman, la 4e de couverture spoile un petit peu l’histoire,
du moins elle donne des pistes de réflexion sur les révélations finales du
livre, ce qui est un peu dommage. Du coup je vous donne un résumé de mon cru
qui, je l’espère vous donnera envie d’en savoir plus à ce sujet.
Alice vit avec sa mère à New-York
et son beau-père et belle-sœur. L’entente n’est pas au rendez-vous mais cela
permet une certaine stabilité dans la vie d’Alice, qui durant toute sa vie n’a
jamais vécu au même endroit, à souvent déménager précipitamment. Jusqu’au jour
où la mère d’Alice reçoit une lettre annonçant la mort de sa grand-mère Althéa
Proserpine, auteur des célèbres « Contes de l’Hinterland », et
qui met fin à toutes ces années de fuite. Mais la mère d’Alice se fait enlever
mais elle a le temps de lui laisser un message lui spécifiant de ne pas s’approcher
d’Hazel Wood, la demeure de feu sa grand-mère qu’elle vient d’hériter. Alice n’ayant
d’autre famille que sa mère part à sa recherche et là, les problèmes ne font
que commencer car qui sait ce que cache réellement Hazel Wood ?
La première chose que l’on remarque est l’écriture de l’auteur.
Elle est fluide et agréable à lire et tout de suite, elle nous plonge dans une
ambiance qui est étrange. Assez rapidement j’ai eu la
sensation d’être comme dans un film de Tim Burton, avec un côté « enfantin »
assez sombre où se côtoie le rêve mais aussi les cauchemars, ça m’a également
fait penser à l’atmosphère du dessin animé Coraline
(désolée, je n’ai pas lu le livre de Neil Gaiman, seulement vu l’adaptation qui
était vraiment sympa). C’est une atmosphère vraiment particulière mais c’est ce
qui donne aussi l’intérêt au livre. A priori Hazel Wood va être adapté au cinéma (d’après l’éditeur), j’avoue
que je suis très intriguée sur ce que pourrait être le rendu car il y a
vraiment matière pour en faire quelque chose de bien sympathique et glauque à
la fois.
Dès les premières lignes du livre,
on se demande un peu où l’on met les pieds, rien qu’à l’écriture du livre, on
est transporté dans un autre monde, une histoire vraiment hors norme, même si
je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à cela. C’est un univers vraiment
intéressant, en lien avec un livre de contes qu’a écrit la grand-mère d’Alice. Tout
tourne autour de cela et du fameux « Hazel Wood » dont on ignore
beaucoup de choses.
L’intrigue est bonne et bien
menée, on se demande un peu où l’auteur nous emmène, c’est très intriguant mais
c’est ce qui donne de l’intérêt au livre. On veut savoir, ainsi les pages
défilent sans qu’on ne s’en rende compte. Cela se lit plutôt bien et vite et au
bout d’un moment on voit où tout cela nous mène et je dois dire que c’était bien
trouvé, même si le thème est déjà connu dans la littérature jeunesse, du moins
certains aspects de l’histoire. Cela dit, ça n’en reste pas moins intéressant
dans la manière dont c’est fait.
Il faut savoir qu’il y a une
certaine lenteur dans l’intrigue, cela prend son temps et la recherche de la
mère d’Alice prend une grande place dans l’histoire et les réponses en lien
avec Hazel Wood tardent à arriver. C’est surtout au dernier tiers que ça s’accélère
et que l’on a les informations que l’on cherche. Mais ce n’est pas pour cela
que c’est ennuyeux bien au contraire car on a le temps d’appréhender les
personnages, la situation et comme Alice on se sent quelque peu perdu et
déboussoler, à l’image de l’Alice de Lewis Carroll.
Je dois vous avouer que je n’ai
pas eu un coup de cœur pour ce livre parce qu’il m’a manqué un petit quelque
chose. Je ne saurai dire quoi exactement mais cela reste tout de même une très
bonne lecture originale qui m’aura fait passer un bon moment de lecture et je
vous invite tout de même à le lire parce que c’est vraiment prenant et original
dans le genre.
Quant aux personnages, je dois dire qu’ils étaient
intéressants. Alice est une jeune fille qui n’a pas eu une vie facile, à être
toujours sur les routes avec sa mère, à fuir quelque chose qu’elle ignore. Elle
est mise à l’écart à l’école, c’est difficile jusqu’à sa rencontre avec Finch
qui va quelque peu changer la donne. Il va être un soutien pour elle et une
aide précieuse lorsque sa mère va se faire enlever car il va l’aider dans sa
quête. Ce n’est pas facile pour Alice de dépendre de quelqu’un, elle qui a toujours
été solitaire mais toute cette histoire dépasse l’entendement et Finch pourrait
bien lui apporter des réponses pour l’aider dans sa tâche.
En bref, Hazel Wood est un roman intriguant qui m’a bien plu. Certes, ce n’est pas un coup de cœur mais cela reste une lecture plaisante et originale. L’auteur a créé tout un univers et a réussi par ses mots à retranscrire une certaine ambiance un peu étrange et « glauque » qui me rappelle l’univers de Tim Burton. L’intrigue est bonne et bien menée, certes un peu lente mais sans être pour autant ennuyeuse. Il s’agit du premier tome d’une série mais très honnêtement, le livre pourrait se terminer ainsi, ça ne serait pas dérangeant. Mais à voir ce que l’auteur va faire par la suite. Tout cela me rend très curieuse car c’est un univers intéressant qui ne vous laissera pas indifférent.
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