Le pâtissier de mes rêves, tome 1 de Takafumi Nanatsuki

Quatrième de couverture

Ce jour-là, tout aurait dû bien se passer pour Miu. Hélas, lors de son rencard, la lycéenne se fait larguer... Dépitée, elle décide de se consoler en s’adonnant à son passe-temps préféré : manger des gourmandises !! Ses pas la mèneront à l’entrée d’une pittoresque pâtisserie dont elle ignorait jusqu’alors l’existence. Pénétrant dans le mystérieux établissement, elle constate avec stupeur que le beau Hayato y travaille. Camarade de lycée connu pour sa froideur sans égale, ce dernier s’avère surtout être un apprenti pâtissier de talent, dont les créations effacent les soucis de tous ceux qui les goûtent ! Se découvrant un intérêt commun, Miu et Hayato deviennent amis. Ils ne savent pas encore que la recette de l’amour est peut-être déjà en train de leur préparer des tours...

Mon avis

Le pâtissier de mes rêves est un roman qui reprend les codes du manga Shojo, autant vous dire que ça a un côté mignonnet et un peu cliché mais je dois avouer que j’ai passé un bon moment de lecture. Des livres de ce genre à lire l’été c’est parfait pour se détendre, je n’en attendais pas plus et pas moins.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur est plutôt simple mais agréable à lire. C’est assez « visuel » comme manière d’écrire, je m’imaginais très bien tout ça en manga (en animé) et du coup je me représentais parfaitement la façon dont les personnages pouvaient agir et réagir. Et pourtant je ne suis pas grande adepte du genre mais j’en ai déjà vu un certain nombre pour m’en faire une petite idée. Du coup c’était une lecture assez visuelle pour ça, très animée et cela a son charme. Si j’avais pu avoir en plus le goût, ça aurait été chouette. Cette lecture m’a donné faim.

En effet, la pâtisserie tient une grande place dans cette histoire, en même temps vu le titre du livre cela n’a rien d’étonnant. Chaque chapitre porte le nom d’une pâtisserie (du moins pour la majorité) ce qui permet d’introduire le dessert et en même temps d’avoir un lien avec ce qui va se dérouler durant ce chapitre. De quoi nous mettre en bouche et nous donner envie de manger. Ça, vous pouvez me croire, vous allez avoir envie de manger des gâteaux après avoir lu ce livre. Après chaque chapitre, il y a une petite anecdote sur la pâtisserie en question et c’est plutôt instructif. Sans compter tout ce qu’on apprend sur le monde de la pâtisserie (ou même de la cuisine d’ailleurs) c’est un monde dur et si l’on rentre dans la compétition, c’est pire. Un métier stressant où il faut avoir beaucoup de connaissance, d’ingéniosité et de technique mais cela ne suffit pas pour être un bon pâtissier, comme l’apprendra Hayato à ses dépens.

Mais même si on suit une histoire à des allures mignonnes avec un début de romance, oui évidemment, on sent bien qu’il y a quelque chose qui se trame entre les deux même s’il n’y a rien de vraiment très officiel là-dedans, l’auteur traite tout de même de sujets plus sérieux et importants tels que le harcèlement scolaire. Il s’agit aussi d’un roman d’apprentissage, à se côtoyer Miu et Hayato vont grandir et apprendre l’un de l’autre.

Quant aux personnages, on a là un cliché assez répandu, la jeune fille naïve et timide (c’est peu de le dire et elle se fait facilement « acheter » dès qu’il est question de gâteaux, c’est mal !) qui va se retrouver au cœur d’une histoire qui la dépasse. Le fait que tout le monde pense qu’elle sorte avec Hayato va évidemment lui causer des ennuis, elle qui est une fille assez banale et normale face au Prince impitoyable qui ne se laisse pas approcher par n’importe qui, surtout lorsqu’il est question de filles. Autant dire que les voir ensemble fait jaser mais Hayato pourrait s’avérer assez surprenant dans cette affaire.

Hayato paraît au premier abord comme quelqu’un de froid, d’arrogant, un connard en somme, il faut dire ce qu’il y est. Mais comme bien souvent en littérature et aussi en shojo, il cache d’autres qualités sous ses airs de bad boy inaccessible. Je suis curieuse d’en apprendre plus sur lui car il peut être intéressant mais il joue un tel rôle face au monde qu’il est difficile de l’apprécier au premier abord. Pourtant, dès qu’il est question de pâtisserie, il se métamorphose, et change du tout au tout. Même si là encore, malgré son talent dans le domaine, il a encore beaucoup de choses à apprendre.

En bref, Le pâtissier de mes rêves est un roman qui ne pourra que plaire aux jeunes adolescentes et aux adeptes du shojo. C’est une histoire assez mignonne dans le genre et malgré ses airs de légèreté, des sujets un peu plus dur sont traités et c’était intéressant la manière dont c’était amené. Je suis curieuse de lire la suite pour savoir ce qu’il en est de ce duo atypique car même s’ils n’ont rien à faire ensemble, il existe une certaine connexion entre les deux et pourraient bien se compléter et s’élever l’un l’autre. La suite paraîtra en novembre, donc il ne reste plus qu’à patienter.

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