La Cité des chimères de Vania Prates (La Cité des chimères 1)

Quatrième de couverture

L'Ancien Monde a disparu. Londres laisse place à Lowndon Fields. Les hommes se sont organisés en guildes, guidés par leurs chi, leur nature profonde : la guilde des marchands, des inventeurs, des alchimistes, des immergeants, des guides. 
L'homme tâche de vivre en harmonie avec la nature qui est laissée libre d'évoluer à sa guise partout où elle le souhaite : arbres, plantes envahissent les immeubles et les rues. Les animaux sont devenus des Gardiens, protecteurs des hommes et particulièrement respectés. Différentes guildes dirigent le nouveau monde. Grâce aux immergeants, il essaye de comprendre et d'éviter de faire les mêmes erreurs que leur ancêtre. Céleste, une jeune fille de 17 ans et qui ne connaît pas son Chi. Elle rencontre Calissa, une ancienne chimériste, dernière de son espèce. Elle découvre alors la confrérie des Sans Loi.

Mon avis

Après avoir lu le tome 7 de Kate Daniels, je me suis lancée dans La Cité des chimères, un livre qui a attisé ma curiosité par cette belle couverture et une 4e de couverture assez alléchante et intrigante. Malheureusement, pour moi, c’est une lecture en demi-teinte et j’en suis la première désolée parce que ça avait tout pour me plaire.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit. L’écriture de l’autrice est plutôt agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre assez facilement dans son univers. J’étais assez intriguée par cette jeune adolescente, Céleste, qui n’a toujours pas découvert son Chi. En attendant, elle travaille pour sa famille jusqu’à ce qu’elle rencontre Calissa, une chimériste, la dernière de sa caste, qui va découvrir son potentiel et l’encourager à aller à Septentria pour qu’elle puisse exploiter son Chi.

J’y ai trouvé de bonnes idées, raison pour laquelle je pense que je laisserai sûrement une chance à la suite pour voir où l’autrice va nous emmener. Mais pour ce premier tome, je trouve que l’univers n’est pas assez développé, on ne fait que le survoler et je n’ai pas su me l’imaginer pleinement. Pourtant il y a du potentiel, un futur dans lequel la nature a repris ses droits, les gens qui suivent leur Chi, leur propre voie pour façonner le monde, ça semble presque idéale, mais on se doute bien que ça n’est pas le cas, pas totalement. Les différentes castes que cela crée mais finalement, on n’en sait pas grand-chose. On tâtonne vraiment et même si c’est un premier tome, pour un livre si « épais » (il fait quand même plus de 400 pages), je trouve qu’on n’en apprend pas grand-chose. Les informations sont tellement diffuses que c’est assez difficile de s’y retrouver vraiment. Mais voilà, il y a du potentiel mais pas suffisamment pour me convaincre totalement sur cette lecture.

Le fait qu’on suive en alternance les deux points de vue de Céleste et Calissa a peut-être été un problème pour moi, un problème de rythme en vérité. D’habitude ça ne me pose aucun problème les changements de points de vue, ça permet d’enrichir, de voir un peu l’envers du décors en fonction des personnages, d’avoir une autre vision de la situation. Mais là, j’ai eu la sensation que ça allait dans tous les sens et qu’on avait tellement peu d’informations avec chacune d’elle que ça n’avançait pas. C’était un peu laborieux. Puis l’instant d’après, tout va tellement vite que c’est problématique. À peine rencontrée, Céleste accepte ce qu’une inconnue lui dit et elle va partir dans l’autre ville, Septentria alors même qu’elle la redoute, car il y a des rumeurs sur elle du fait que « personne n’en revient » et qu’on ne sait pas vraiment ce qui s’y passe. Ça ne m’a pas semblé crédible, pas dont la manière ça a été fait. Et une fois sur place, tout semble trop simple, trop facile.

Concernant les personnages, je l’avoue, je ne me suis pas spécialement attachée à eux, donc j’ai eu du mal à m’intéresser à ce qu’ils faisaient. Forcément, c’est lié donc c’est un vrai problème pour moi. Je peux facilement être indulgente sur une intrigue un peu simple mais si les personnages sont consistants et intéressants, ça peut passer, mais là, je n’ai pas trouvé mon compte. Je n’ai pas ressenti spécialement d’empathie pour les personnages.

En bref, La Cité des chimères est un roman qui avait tout pour me plaire, mais il m’a manqué quelque chose pour vraiment y adhérer. L’univers a un potentiel mais n’est pas tout à fait exploité, après c’est un premier tome donc à voir la suite, l’intrigue m’a posé des problèmes au niveau du rythme, quant aux personnages, je n’ai pas su vraiment m’y attacher et l’alternance des points de vue fait qu’on s’y perdait. Une lecture en demi-teinte mais je tenterai quand même la suite pour voir où l’autrice va nous emmener.

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