Sophia Russo est Justice-Psi. Son don est sa malédiction : elle peut revivre les souvenirs sanglants de criminels dérangés. Lorsqu’elle se retrouve à faire équipe avec Max Shannon, un flic humain, sur une affaire de meurtres, elle sent son conditionnement faiblir. Des émotions interdites se frayent un chemin dans son esprit saturé de perversions qui ne sont pas les siennes. Dans ces conditions, céder à son attirance pour cet homme signifierait accepter les ténèbres. Celles qui l’exhortent à faire justice elle-même et à devenir juge… et bourreau.
Mon avis
Après avoir lu Le pari du traitre, je suis retournée dans l’univers de Psi-Changeling. Étant donné que je prends uniquement des livres de poche pour les transports en commun lorsque je vais au boulot, autant continuer d’avancer dans cette série qui se bonifie avec le temps. Je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce tome, il est bien plus intéressant que le précédent et j’ai davantage aimé la romance qui se déroule ici.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. La seule chose que je peux rajouter est qu’on va suivre plusieurs « affaires » en simultanée.
En effet, on a d’un côté une enquête liée à l’arrestation d’un prisonnier, un serial killer qui pourrait les amener à trouver d’autres victimes, une affaire qui concerne uniquement Sophia Russo en tant que Justice-Psi. De l’autre, celle qui va réunir Sophia et Max, elle va être investie d’une mission qui concerne de près Nikita, l’un des membres du Conseil Psi.
Je n’en dirai pas plus à ce sujet pour éviter tout spoiler, mais le fait est que l’on suit ces deux affaires en même temps, en plus de la romance qui va se développer entre nos deux personnages, comme c’est le cas dans chaque tome de cette série. Une intrigue qui est plutôt bonne et bien menée, que ce soit du côté enquête que romance. Comme toujours c’est efficace et prenant, on ne s’ennuie pas un seul instant et l’on suit bien évidemment majoritairement le couple à venir mais on continue de voir ce qui se passe alentour, avec notamment les membres du Conseil, d’autant que l’histoire ici est en lien avec Nikita.
On reste parmi les Psi, c’était le cas avec le tome précédent mais là, le duo est mixte. On a une Psi en proie à certains soucis et à un humain qui est flic. Jusqu’à présent les couples n’étaient qu’entre Changeling, ou Psi et Changeling ou deux Psi. Mais pas d’humains dans l’affaire, ça change un peu et apporte une autre dimension à l’univers puisque pour la première fois, on en tient compte, puisqu’il existe 3 « races » d’êtres vivants dans cet univers, même si les humains sont en bas de l’échelle.
Une fois encore, l’univers se développe, on en apprend plus sur les Psi, le fonctionnement de leur justice à travers Sophia Russo, avec son don qui est des plus particuliers. Et d’autant plus lorsqu’on voit la vie qu’elle a eu et ce que l’avenir lui réserve. Si les Psi sont en haut de la chaîne alimentaire, il n’empêche que leur sort n’est pas toujours des plus enviables… En parallèle, on voit que les précédents événements ont laissé des traces, le PsiNet est de plus en plus menacé, le Conseil risque d’avoir de sérieux problèmes dans les temps à venir. C’est vraiment fascinant et passionnant de voir cet univers.
Au début de la série ça pouvait paraître un peu obscur et un peu « simple », mais à mesure des tomes, on voit à quel point Nalini Singh a une imagination débordante et ne cesse d’enrichir son univers, de créer des problèmes. C’est ainsi que petit à petit, on voit le cheminement vers une autre évolution et le fait que les précédents Psi qui se sont liés à des Changelings (la majorité c’était le cas) causent certains soucis. Les membres du Conseil commencent à créer des « clans » au sein de leur groupe, des dissensions qui pourraient coûter très chères.
Ce qui est intéressant dans ce tome c’est qu’on voit à quel point les personnages sont loin d’être parfaits. Il n’y a pas les gentils d’un côté, les méchants de l’autre. Ce n’est pas manichéen, la frontière entre les deux est plus flous mais ça n’empêche pas les personnages de comprendre pourquoi ils agissent de cette manière. Et on retrouve ça chez tout le monde, chez les Psi, on l’a compris bien vite, notamment chez les membres du Conseil qui sont prêts à tout pour parvenir à leur fin, mais j’avoue qu’avec le couple présenté ici, on n’aurait pas forcément cru ça de leur part.
Max est un personnage vraiment attachant et sympathique, on comprend rapidement qu’il n’a pas eu une enfance facile et quand on comprend pourquoi, c’est d’autant plus déchirant. La vie l’a bien malmené, il mérite un peu de bonheur, même si avec Sophia ça ne sera pas facile vu les circonstances. Sophia est aussi attachante, on ne peut que l’apprécier et c’est d’autant plus dur quand on voit ce qui est en train de lui arriver et les conséquences que ça pourrait avoir. J’avoue avoir eu quelques ratés sur la fin mais je vous laisse découvrir tout ça par vous-mêmes.
En bref, Lié par l’honneur est un tome que j’ai beaucoup aimé. L’histoire était prenante, le fait qu’on ait un couple Psi / humain est intéressant car ça change de ce qu’on a pu avoir jusqu’à présent. La romance est bien faite, on voit que quelque chose se trame entre les deux et bien avant qu’ils aient dû collaborer ensemble pour cette petite enquête. L’intrigue est bonne et bien menée, on suit plusieurs histoires dans l’histoire, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les personnages sont attachants et intéressants, ils nous permettent de comprendre un peu mieux le fonctionnement des Psi, avec Sophia et des problèmes qu’ils peuvent rencontrer. Quant à Max, il est assez unique en son genre aussi pour un humain et s’accorde parfaitement avec Sophia. Une série qui se bonifie avec le temps, j’ai hâte de voir ce que donnera la suite !
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