L'École mythique, La Guerre du trois rue Homère de Charles Mazarguil

Quatrième de couverture

La guerre est déclarée entre les deux classes de CE2 de la rue Homère !
Entre accusations de triche et bagarres à la piscine, le directeur Jules Pitère ne sait plus où donner de la tête. Pour retrouver la paix, il décide d’organiser des olympiades.
Mais cette compétition amicale suffira-t-elle à réconcilier les élèves ?

Mon avis

Après avoir lu La guérison de Rose Gold, je me suis lancé dans L’école mythique : La guerre du trois rue Homère. Un roman que je venais de recevoir, une des nouveautés chez Poupe fictions. J’aime bien ce que fait cet éditeur jeunesse (du Middle grade essentiellement) et j’étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner.

En le commençant, je ne savais pas du tout de quoi ça allait parler, même si avec un tel titre, je me suis doutée qu’il y aurait un lien avec la guerre de Troie, mais en dehors de ça, je n’ai pas cherché à en savoir plus. J’ai préféré me lancer dans cette lecture à l’aveugle (comme les ¾ du temps) ça permet de ne pas avoir d’a priori sur le texte et de se laisser emporter par l’auteur.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire que j’ai bien apprécié. C’était une lecture assez sympathique, pas un coup de cœur parce que j’ai trouvé ça un petit peu court, ça aurait peut-être mérité un peu plus d’approfondissements.

L’intrigue est plutôt bonne et bien menée, les éléments s’enchaînent assez vite donc on n’a pas le temps de s’ennuyer et je pense que ça plaira aux enfants. Pour ma part, j’en attends un petit peu plus et j’ai trouvé la fin un peu précipitée. Mais l’essentiel est quand même là, on comprend l’intention, et ça reste efficace dans le genre. C’est un bon moyen détourné pour évoquer la guerre de Troie aux plus jeunes en le plaçant dans un contexte plus contemporain et proche des enfants. Un peu comme l’avait fait Anne Schmauch avec Minus contre Minos et Perséphone au téléphone que j’avais bien apprécié.

Les personnages sont assez éclectiques, comme peuvent l’être des élèves dans une classe donc il est facile de s’identifier dans chacun d’eux. On voit des tensions entre Achille et Yanis qui sont prêts à tout pour remporter les olympiades mais certains sont plus fair-play que d’autres.

Et en bonus à la fin, l’auteur revient sur le vrai mythe à l’origine de la guerre de Troie et ce qui s’est passé ensuite, dans les grandes lignes. Puis, il y a un petit inventaire des héros et dieux qui étaient concernées par ladite guerre pour un peu plus de contexte.

En bref, L’école mythique : La guerre du trois rue Homère est un roman que j’ai pris plaisir à lire même si j’en attendais un peu plus. C’était une lecture agréable, assez simple même si ça reste efficace dans le genre et que je suis certaine que ça plaira aux plus jeunes. Mais, pour ma part, j’ai trouvé que les événements étaient un peu précipitée, comme la résolution finale, donc je n’ai pas eu de coup de cœur. Mais ça reste intéressant, c’est une bonne manière pour évoquer la mythologie en le détournant dans un contexte plus contemporain pour comprendre comment ça a pu se passer. D’ailleurs, à la fin de l’histoire, il y a un petit résumé des faits ainsi qu’une présentation des héros et dieux qui ont été mêlés à cette guerre.

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