La dernière vestale de Fabien Clavel

Quatrième de couverture

Au retour d’un voyage scolaire, Livia découvre sa maison incendiée. Pire : ses parents ont été enlevés !

Au milieu des ruines, un petit bonhomme de cinquante centimètres, Lars, prétend être une divinité du foyer. De son foyer. Il lui apprend qu’elle est la dernière Vestale de Rome, la gardienne de la flamme sacrée, et qu’elle est poursuivie par une secte antique de prêtres loups-garous !

Ça fait beaucoup à digérer, non ?

D’autant que, à entendre les grattements furieux contre la porte, ses adversaires sont déjà de retour...

Rendez-vous avec les dieux romains, poursuites dans les égouts, invocations d’esprits des défunts... la quête de Livia pour retrouver ses parents ne sera pas de tout repos !

Mon avis

Après avoir lu Don’t stop the music, je me suis lancé dans La dernière vestale que je venais de recevoir. J’étais assez curieuse de voir ce que ça pouvait donner, j’aime bien les récits de Fabien Clavel (même si je suis loin d’avoir lu tous ses titres) et je dois dire que c’était plutôt sympathique. Court, simple mais efficace, parfaitement adapté pour de jeunes lecteurs qui veulent vivre une aventure courte mais intense !

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur est toujours aussi agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire qui démarre sur des chapeaux de roue !

En effet, à peine rentrée de son voyage scolaire où il s’est passé une chose étrange, Livia ne voit pas ses parents à la gare alors qu’ils étaient censés la récupérer et quand elle rentre chez elle, sa maison est incendiée ! De quoi paniquer ! Et à partir de là, tout va s’enchaîner : elle va faire la rencontre de Lars qui va lui expliquer son statut de Vestale, les tenants et les aboutissants en lien. Sans compter le fait qu’ils vont devoir trouver un moyen pour récupérer ses parents ! Une mission qui va s’avérer bien plus périlleuse que prévue, surtout quand les dieux s’en mêlent…

L’intrigue est bonne et bien menée, c’est assez simple dans le genre et tout se résout vite et facilement mais j’ai passé un bon moment de lecture et c’est tout ce qui importe. Les enfants, jeunes lecteurs en herbe y trouveront leur compte aussi, d’autant plus si l’univers mythologique les intéresse. C’est prenant et haletant, l’action démarre au quart de tout et tout va très vite s’enchaîner.

L’univers est assez succinct, en même temps, le roman fait environ 140 pages, donc on ne peut pas trop le développer, mais c’est suffisant pour avoir tous les éléments en main. Livia est la dernière Vestale, son rôle est de sauvegarder un feu sacré et certaines personnes ont besoin de ce feu… d’où le fait qu’elle soit recherchée.

Aidés par Lars et un camarade de classe passionné de mythologie, Livia va partir à la recherche de ses parents, affronter des loups-garous et des dieux. Une mission périlleuse qu’elle va prendre à bras le corps avec un flegme… Livia n’est pas facilement impressionnable et a un air blasé en permanence, une héroïne d’un genre particulier, mais elle a un petit quelque chose d’attachants malgré tout. Quant à Hugo, il va l’aider dans sa tâche, lui qui adore la mythologie et sait même parler le latin !

En bref, La dernière vestale est un roman bien sympathique. C’est assez simple mais plutôt efficace dans le genre avec une intrigue qui file droit. L’action démarre sur des chapeaux de roue et tout va très vite s’enchaîner, avec un rythme assez soutenu. De quoi passer un bon moment dans un univers contemporain et mythologique. Les personnages sont plutôt sympathiques dans l’ensemble, même si Livia a un caractère bien trempé, un air blasé en permanence et un flegme à toute épreuve. En compagnie de Lars, une divinité du foyer et Hugo, un passionné de mythologie vont tâcher de retrouver les parents de Livia et se débarrasser d’une mystérieuse secte et de dieux un peu trop envahissant.