Un précieux trésor de Kate Banks et Galia Bernstein

Quatrième de couverture

Ce matin-là, le lapin et la souris faisaient la course dans la forêt. Mais la souris s’arrêta tout net.

Sur un parterre de mousse se trouvait une poupée en chiffon.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda la souris.

Le lapin s’en approcha et il la renifla.

Il connaissait le parfum de la forêt après la pluie. Il connaissait la senteur du chèvrefeuille portée par la brise. Mais cette odeur-là, le lapin ne la connaissait pas.

Mon avis

Un précieux trésor est un album qui a tout de suite attisé ma curiosité… il ne faut pas chercher très loin le fait d’avoir vu une loutre sur la couverture a suffi pour me donner envie de lire cet album. Mais aussi le fait que la couverture était très avenante avec tous ces animaux.

Et je dois dire que ça a été une très belle découverte, raison pour laquelle je vous en parle aujourd’hui car – pour les albums – je ne présente que des histoires qui m’ont particulièrement plu et que j’ai envie de vous faire découvrir à mon tour.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent vite pour s’en rendre compte. On découvre donc ce petit lapin et d’autres animaux dans la forêt qui vont tomber sur cette poupée de chiffon.

Page après page, de nouveaux animaux vont arriver et aussi se demander ce qu’est cette poupée dont ils ignorent tout, ils connaissent beaucoup d’odeur, mais celle de la poupée ne leur évoque rien. Un effet de répétition qui ne pourra que plaire aux plus petits qui pourront anticiper la réaction des différents animaux à mesure qu’ils entrent dans l’histoire et découvrent cette poupée de chiffon.

Puis, le temps passant, les animaux vont se rendre compte qu’elle appartient à une petite fille, qui habite à la lisière de la forêt. Alors, en pleine nuit, ils vont aller la rapporter près de la maison. Plus tard, ils vont constater que la poupée n’est plus à l’endroit qu’ils ont laissé mais qu’elle est auprès de cette petite fille qui est heureuse d’avoir retrouvée sa poupée.

Les animaux, s’ils ignoraient ce qu’était cette poupée de chiffon, vont pourtant bien reconnaître le sentiment qui anime la petite fille après avoir retrouvée sa poupée. Saurez-vous ce que c’est ? Je vous laisse lire l’histoire pour le découvrir par vous-même.

C’est une histoire vraiment mignonne et tendre que j’ai pris plaisir à découvrir. Comme je l’ai dit plus haut, l’effet de répétition avec la venue des différents animaux qui découvrent la poupée et se demandent ce qu’est cette odeur, etc. permet à l’enfant d’anticiper et de se douter de ce qui va se passer ensuite. Jusqu’au moment où la poupée retrouvera son propriétaire.

Le texte est assez court donc parfaitement adapté pour un jeune lectorat et d’ailleurs, les illustrations sont assez parlantes d’elles-mêmes pour comprendre de quoi il s’agit. Même si pour la fin, le texte reste nécessaire, mais dans l’ensemble, on peut parfaitement imaginer l’histoire.

Les illustrations sont vraiment très jolies, après on aime ou pas, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas, mais il faut avouer qu’elles ont leur charme et on s’imagine parfaitement ces animaux sauver cette poupée. Un graphisme assez simple et en même temps, il y a beaucoup de détails pour s’immerger pleinement dans l’histoire.

En bref, Un précieux trésor est un album que j’ai pris plaisir à découvrir. L’histoire est vraiment mignonne et sympathique. Au fur et à mesure, différents animaux vont tâcher de découvrir ce qu’est cette mystérieuse chose : une poupée qui a été perdue. Les animaux vont se questionner sur l’origine de cet objet jusqu’à ce qu’ils découvrent sa propriétaire et là, ils vont enfin reconnaître ce qu’ils ont sous leurs yeux… une chose merveilleuse : un précieux trésor… Et quel trésor ! Le texte est assez court pour être adapté pour un jeune lectorat et dense à la fois pour qu’ils ne s’ennuient pas. Cela dit, les illustrations – qui sont vraiment très jolies –permettent de comprendre l’histoire sans avoir besoin de lire tant elles sont parlantes d’elles-mêmes.

À partir de 4 ans.