Quatrième de couverture
Cela fait des années que Becca Hart ne croit plus au grand amour. Elle n’a que dix-sept ans mais pour elle, c’est sûr, ça n’existe que dans les livres et toute passion durable est vouée à l’échec. À l’image du brusque départ de son père, brisant sa famille des années auparavant.
Sur le papier, Brett Wells a tout pour lui et ne devrait avoir aucun problème à trouver quelqu’un avec qui sortir. Sauf qu’il doit se concentrer sur sa carrière sportive et que, malgré sa popularité au lycée, Brett se retrouve très souvent seul et sous pression.
Tout bascule le jour où, pour qu’on la laisse tranquille, Becca prétend avoir un copain, sans se douter que Brett l’a entendue, et qu’il va lui proposer d’être son « fake-date »… Mais agir comme un couple parfait est loin d’être évident, surtout quand on ignore tout de l’autre.
Leur histoire se passera-t-elle comme dans les livres ?
Mon avis
Après avoir lu La Capitale de Lumière, je me suis lancé dans Comme dans les livres car j’avais envie d’une petite lecture légère et rapide. Sachant que c’était une comédie romantique assez courte, ça allait parfaitement faire son office et je dois dire que ça a été une agréable lecture. J’aurai aimé que ce soit un peu plus long pour davantage développer la romance et certains points mais ça reste une chouette lecture, parfaite pour l’été.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire. Celle-ci est écrite du point de vue des deux personnages, à la première personne, si bien que l’on est au plus près de Becca et Brett, on sait parfaitement ce qu’ils pensent et ressentent… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils vont tous les deux vivre des moments difficiles et ce n’est pas parce que leur relation commence sur un mensonge qu’elle ne peut pas se développer et devenir quelque chose de plus… de plus vrai.
L’intrigue est bonne et bien menée, c’est assez simple et convenu sur de nombreux points – mais dans une romance c’est toujours le cas – mais ça reste efficace et prenant à suivre. C’est presque dommage que ça ne soit pas plus long pour rester en leur compagnie et développer davantage leur relation. Mais ne vous inquiétez pas, l’histoire se suffit à elle-même et reste complète malgré tout.
Sous couvert d’une comédie romantique mignonne et légère, l’autrice n’hésite tout de même pas à aborder certains sujets plus durs et difficiles. Savoir que le père de Becca l’a abandonné, sans regret est triste, elle ne fait plus partie de sa vie et lui, a tout recommencé ailleurs, sans elle. On comprend aisément pourquoi Becca ne croit pas en l’amour car tout peut disparaître en un rien de temps, alors que dans les livres, dans les romances tout se passe toujours très bien, tout le monde est heureux jusqu’à la fin des temps. Une vision biaisée de la vie ? Probablement… mais parfois dans la vie, des choses peuvent se passer comme dans les livres…
Quant à Brett, il a une vie parfaite, une famille parfaite, jusqu’à ce qu’on commence à en voir les fêlures, des détails par-ci, par-là qui prouvent qu’elle est loin de l’être et qu’en un rien de temps, là aussi tout peut s’effondrer. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, loin de là, il y a parfois des hauts et des bas, le tout est de s’accrocher et de jouer avec les cartes qu’on a en main.
Ensemble, Brett et Becca vont devoir affronter de nombreux aléas de la vie et si leur relation démarre mal, sur un mensonge pour se sortir d’une situation critique (le célibat c’est mal, ça veut dire qu’il y a forcément un problème, etc. spoiler : non), ils vont finir par apprendre à se connaître, à s’apprivoiser et à devenir « et plus si affinités ». Évidemment, car cela reste une comédie romantique, donc on sait à quoi s’en tenir, il n’empêche que cette relation ne va pas être toujours simple. Comment être sûr que les sentiments de l’autre sont sincères quand tout commence sur un mensonge, sur le principe du « fake dating » ? Les peurs et les doutes s’installent et peuvent amener les personnages à mal agir et à prendre de mauvaises décisions… alors qu’on sait qu’ils sont fait l’un pour l’autre… même si sur le papier il n’y avait pas plus différent. Mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent ?
Les personnages sont attachants et sympathiques, de quoi passer un bon moment à leurs côtés. Il est facile de s’identifier à eux, notamment Becca qui est une jeune fille très terre à terre, qui adore lire des romances et se plonger dans les livres, pour fuir un peu le quotidien. Elle a souvent été déçus, par son père, par sa meilleure amie qui, arrivée au lycée, l’a complètement ignorée et s’est éloignée d’elle. Ce qu’elle veut par-dessus tout c’est être invisible, qu’on la laisse tranquille. Mais sa « relation » avec Brett va quelque peu la mettre sous le feu des projecteurs et il va falloir mettre en scène leur relation pour que ça fasse illusion aux yeux des autres.
Quant à Brett, on remarque rapidement que le côté populaire, le sport (football) tout ça est fait pour faire plaisir à son père qui n’a pas pu vivre sa vie d’ados et jeune adulte comme il l’entendait. Même si ce dernier ne regrette rien de sa vie, il met tous ses rêves sur les épaules de son fils. Une pression qui devient un vrai poids sur les épaules de Brett qui finit par se demander qui il est vraiment. C’est un personnage vraiment intéressant et attachant parce qu’il est loin du cliché du mec populaire qu’on peut voir habituellement dans les livres pour ados et ça fait du bien. Rapidement, on voit qu’il a des sentiments pour Becca aussi, même s’il ne sait pas toujours comment gérer ça.
En bref, Comme dans les livres est une comédie romantique que j’ai pris plaisir à découvrir. C’est une histoire parfaite à lire durant l’été, mais sous couvert d’une histoire légère, l’autrice n’hésite pas à aborder des thématiques plus difficiles et vraiment intéressantes autour de l’adolescence, du poids de la famille, des erreurs et du pardon. J’ai beaucoup aimé et je regrette un peu que ça ne soit pas un peu plus long pour davantage développer tout ça, la romance allant un petit peu vite. Le format court du roman y est beaucoup et facilité par le « fake dating », un principe bien connu en romance qui marche à merveilles et qui me plaît bien. Les personnages sont attachants et sympathiques, il est aisé de se reconnaître en eux et de vivre ainsi pleinement leur histoire, qui, comme dans les livres, finira bien, quoi qu’il arrive, en attendant, ils vont devoir surmonter un certain nombre d’épreuves pour apprendre à se connaître et à tourner la page pour vivre pleinement leur vie. À découvrir !
Cela fait des années que Becca Hart ne croit plus au grand amour. Elle n’a que dix-sept ans mais pour elle, c’est sûr, ça n’existe que dans les livres et toute passion durable est vouée à l’échec. À l’image du brusque départ de son père, brisant sa famille des années auparavant.
Sur le papier, Brett Wells a tout pour lui et ne devrait avoir aucun problème à trouver quelqu’un avec qui sortir. Sauf qu’il doit se concentrer sur sa carrière sportive et que, malgré sa popularité au lycée, Brett se retrouve très souvent seul et sous pression.
Tout bascule le jour où, pour qu’on la laisse tranquille, Becca prétend avoir un copain, sans se douter que Brett l’a entendue, et qu’il va lui proposer d’être son « fake-date »… Mais agir comme un couple parfait est loin d’être évident, surtout quand on ignore tout de l’autre.
Leur histoire se passera-t-elle comme dans les livres ?
Mon avis
Après avoir lu La Capitale de Lumière, je me suis lancé dans Comme dans les livres car j’avais envie d’une petite lecture légère et rapide. Sachant que c’était une comédie romantique assez courte, ça allait parfaitement faire son office et je dois dire que ça a été une agréable lecture. J’aurai aimé que ce soit un peu plus long pour davantage développer la romance et certains points mais ça reste une chouette lecture, parfaite pour l’été.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire. Celle-ci est écrite du point de vue des deux personnages, à la première personne, si bien que l’on est au plus près de Becca et Brett, on sait parfaitement ce qu’ils pensent et ressentent… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils vont tous les deux vivre des moments difficiles et ce n’est pas parce que leur relation commence sur un mensonge qu’elle ne peut pas se développer et devenir quelque chose de plus… de plus vrai.
L’intrigue est bonne et bien menée, c’est assez simple et convenu sur de nombreux points – mais dans une romance c’est toujours le cas – mais ça reste efficace et prenant à suivre. C’est presque dommage que ça ne soit pas plus long pour rester en leur compagnie et développer davantage leur relation. Mais ne vous inquiétez pas, l’histoire se suffit à elle-même et reste complète malgré tout.
Sous couvert d’une comédie romantique mignonne et légère, l’autrice n’hésite tout de même pas à aborder certains sujets plus durs et difficiles. Savoir que le père de Becca l’a abandonné, sans regret est triste, elle ne fait plus partie de sa vie et lui, a tout recommencé ailleurs, sans elle. On comprend aisément pourquoi Becca ne croit pas en l’amour car tout peut disparaître en un rien de temps, alors que dans les livres, dans les romances tout se passe toujours très bien, tout le monde est heureux jusqu’à la fin des temps. Une vision biaisée de la vie ? Probablement… mais parfois dans la vie, des choses peuvent se passer comme dans les livres…
Quant à Brett, il a une vie parfaite, une famille parfaite, jusqu’à ce qu’on commence à en voir les fêlures, des détails par-ci, par-là qui prouvent qu’elle est loin de l’être et qu’en un rien de temps, là aussi tout peut s’effondrer. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, loin de là, il y a parfois des hauts et des bas, le tout est de s’accrocher et de jouer avec les cartes qu’on a en main.
Ensemble, Brett et Becca vont devoir affronter de nombreux aléas de la vie et si leur relation démarre mal, sur un mensonge pour se sortir d’une situation critique (le célibat c’est mal, ça veut dire qu’il y a forcément un problème, etc. spoiler : non), ils vont finir par apprendre à se connaître, à s’apprivoiser et à devenir « et plus si affinités ». Évidemment, car cela reste une comédie romantique, donc on sait à quoi s’en tenir, il n’empêche que cette relation ne va pas être toujours simple. Comment être sûr que les sentiments de l’autre sont sincères quand tout commence sur un mensonge, sur le principe du « fake dating » ? Les peurs et les doutes s’installent et peuvent amener les personnages à mal agir et à prendre de mauvaises décisions… alors qu’on sait qu’ils sont fait l’un pour l’autre… même si sur le papier il n’y avait pas plus différent. Mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent ?
Les personnages sont attachants et sympathiques, de quoi passer un bon moment à leurs côtés. Il est facile de s’identifier à eux, notamment Becca qui est une jeune fille très terre à terre, qui adore lire des romances et se plonger dans les livres, pour fuir un peu le quotidien. Elle a souvent été déçus, par son père, par sa meilleure amie qui, arrivée au lycée, l’a complètement ignorée et s’est éloignée d’elle. Ce qu’elle veut par-dessus tout c’est être invisible, qu’on la laisse tranquille. Mais sa « relation » avec Brett va quelque peu la mettre sous le feu des projecteurs et il va falloir mettre en scène leur relation pour que ça fasse illusion aux yeux des autres.
Quant à Brett, on remarque rapidement que le côté populaire, le sport (football) tout ça est fait pour faire plaisir à son père qui n’a pas pu vivre sa vie d’ados et jeune adulte comme il l’entendait. Même si ce dernier ne regrette rien de sa vie, il met tous ses rêves sur les épaules de son fils. Une pression qui devient un vrai poids sur les épaules de Brett qui finit par se demander qui il est vraiment. C’est un personnage vraiment intéressant et attachant parce qu’il est loin du cliché du mec populaire qu’on peut voir habituellement dans les livres pour ados et ça fait du bien. Rapidement, on voit qu’il a des sentiments pour Becca aussi, même s’il ne sait pas toujours comment gérer ça.
En bref, Comme dans les livres est une comédie romantique que j’ai pris plaisir à découvrir. C’est une histoire parfaite à lire durant l’été, mais sous couvert d’une histoire légère, l’autrice n’hésite pas à aborder des thématiques plus difficiles et vraiment intéressantes autour de l’adolescence, du poids de la famille, des erreurs et du pardon. J’ai beaucoup aimé et je regrette un peu que ça ne soit pas un peu plus long pour davantage développer tout ça, la romance allant un petit peu vite. Le format court du roman y est beaucoup et facilité par le « fake dating », un principe bien connu en romance qui marche à merveilles et qui me plaît bien. Les personnages sont attachants et sympathiques, il est aisé de se reconnaître en eux et de vivre ainsi pleinement leur histoire, qui, comme dans les livres, finira bien, quoi qu’il arrive, en attendant, ils vont devoir surmonter un certain nombre d’épreuves pour apprendre à se connaître et à tourner la page pour vivre pleinement leur vie. À découvrir !
Coucou, merci pour cet avis. Je l'ai acheté/lu dnas la foulée et j'ai passé un très chouette moment avec ce titre. Rien de révolutionnaire en soi, mais une lecture parfaite pour la saison et qui donne le sourire. Bonne journée.
RépondreSupprimerOui c'est ça, c'est pas extraordinaire, et pas révolutionnaire mais ça permet de passer un bon moment de lecture sans prise de tête et pour les vacances, c'est parfait !
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