Détectives Grébor de père en fille de Carole Trébor et Yves Grevet (Détectives Grébor 1)

Quatrième de couverture

Paris, 1984. Ombeline est une collégienne de douze ans dont le père est détective. Mais les clients se font rares et les fins de mois sont difficiles. BINGO ! Les voici contactés par la grande star de la chanson Franky François. Entre les fans en délire et les nombreux suspects, cette enquête leur réservera bien des surprises !

Mon avis

Après avoir lu La Fortune sourit aux acharnés, je me suis lancé dans Détectives Grébor de père en fille parce que j’avais envie de lire un petit livre rapide à lire, donc quoi de mieux qu’un roman jeunesse pour ça ? Je venais de le recevoir donc autant le lire au plus vite et ne pas le faire traîner dans mon énorme PAL en sachant pertinemment qu’il ne me ferait pas long feu. Je dois dire que si ça se laisse lire, ça ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’était bien mais sans plus, même si je pense que les enfants y trouveront leur compte.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture des auteurs est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire qui est écrite du point de vue d’Ombeline.

L’intrigue est simple et reste plutôt bien menée dans l’ensemble, mais il m’a manqué un petit quelque-chose pour que ce soit vraiment addictif. Je suis un peu restée en retrait.

Si le père d’Ombeline est un détective, il faut avouer que c’est plutôt elle qui va mener la danse. Avec l’aide de ses amis, elle va tâcher de découvrir ce qui a bien pu arriver au chanteur Franky François qui est certain que quelqu’un est entré par effraction chez lui… mais sans rien voler ! C’est pour cela qu’il s’est tourné vers un détective car sans vol, la police ne peut pas intervenir et ne croit pas aux dires du chanteur. Il faut dire que le « témoin » de cette effraction est pour le moins original et pas très causant…

Mais plus le temps passe et plus il se passe des phénomènes étranges jusqu’à ce qu’il se passe vraiment quelque chose de grave ! Ombeline va ainsi prendre les devants et mener l’enquête pour essayer de comprendre ce qui se trame chez le chanteur. Est-ce un de ses nombreux fans qui auraient tenté l’impensable ? ou quelqu’un qui n’a rien à voir avec la célébrité du chanteur ?

À vous de le découvrir en lisant cette histoire. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça en le commençant, même si à mesure certains indices allaient en ce sens, attisant notre curiosité sur certains événements. Je ne veux pas trop en dire pour éviter tout spoiler, mais c’était pas mal. Le suspense est gardé un bon moment avec une grande révélation finale, sous forme de confession pour expliquer ce qui s’est passé.

Les références aux années 80 sont nombreuses et le fait de devoir expliquer certaines choses piquent un peu. Les 2 premiers mots expliqués sont « magnétoscope » et « VHS »… ça fait mal, très mal mais en même temps, c’est logique, les enfants (et même ceux nés en 2000 qui ont 24 ans) ne savent pas ce que c’est et n’en ont jamais utilisé. Donc c’est logique mais ça fait mal et m’a donné la sensation d’être un vieux dinosaure alors que bon… en 1984 je n’étais même pas née !

Quant aux personnages, je dois dire qu’ils étaient plutôt sympathiques, heureusement qu’Ombeline a de la ressource parce qu’on ne peut pas dire que son père ait particulièrement brillé alors que c’est son métier. De plus, il n’était pas très motivé pour prendre cette affaire alors qu’elle pouvait lui rapporter gros (sur tous les plans) et qu’il en a cruellement besoin depuis qu’il est seul avec sa fille.

En bref, Détectives Grébor de père en fille est un premier tome qui se laisse lire, c’était sympathique même si je n’ai pas eu de coup de cœur. C’était bien mais sans plus pour moi parce qu’il m’a manqué quelque chose pour que ce soit vraiment addictif. Cela dit, l’intrigue reste bonne et bien menée, même si elle est assez simple, mais ça a le mérite de divertir quand même. Par ailleurs, le fait que ça se passe dans les années 80 permet de donner une autre dimension au livre, même si ça m’a donné le sentiment d’être un dinosaure (alors que moi-même je n’étais pas née cette année-là) parce qu’il fallait expliquer certains termes qui sont aujourd’hui désuet parce qu’on ne les utilise plus. Le monde change tellement vite, n’est-ce pas ?

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