J'ai poussé le Père Noël du traîneau ! de Marine Florisin

Quatrième de couverture

Poudreuse, tequila, et chiens de traîneau...

Un cocktail explosif pour un Noël sous haute tension !

Dans l’espoir d’en finir avec son mauvais karma, Mélia a décidé de dire oui à tout. Puisqu’être raisonnable ne lui a apporté qu’ennuis et soucis, à elle aventure et grain de folie.

Mais lorsque le voyage de rêve qu’elle avait gagné se transforme en cauchemar, elle commence à regretter son choix.

Pour elle qui se voyait déjà sous les cocotiers, ce séjour à la montagne, dans un froid polaire – et, comble de l’horreur, entourée de chiens de traîneau dont elle a une peur bleue – est un aller simple pour l’Enfer.

Sans compter son envie d’étriper le musher cynique au sourire ravageur qui lui sert de guide.

Mon avis

Après avoir lu Le désastreux Noël de la famille Praline, je me suis lancé dans une romance de Noël à savoir : J’ai poussé le Père Noël du traîneau ! parce que le titre me faisait bien rire. J’étais assez curieuse de voir ce que ça allait donner et pourquoi un tel titre. Et je dois dire que c’était une très belle histoire, on n’est pas dans la comédie romantique – contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre – car elle n’est pas légère, mais cela reste une belle romance que j’ai beaucoup aimée. À un détail près, mais j’y reviendrai et sans spoiler, promis !

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire qui est du point de vue de Mélia.

Mélia veut que sa vie change, c’est pourquoi elle décide de dire « oui » à tout ce que la vie peut lui apporter, même si ce sont des choses dont elle n’a pas l’habitude ou en devant faire face à ses phobies. Quand on a peur des chiens, ce n’est peut-être pas la meilleure idée de partir en balade à chiens de traîneaux, non ? Et encore moins mettre sa vie entre les mains d’un musher taciturne qui semble avoir une dent contre elle… Et pourtant, cela pourrait bien lui apporter son lot de surprise et plus que ça encore ! Elle pourrait même trouver l’amour et changer sa vie, à jamais. Mais encore faut-il apprivoiser Antonin et ce n’est pas chose aisée…

J’ai beaucoup aimé cette histoire, on est vraiment sur une romance assez classique, mettant en scène les fameux : enemy-to-lover / grumpy-sunshine et ça fonctionne à merveille. J’ai adoré suivre leur histoire, voir comment Mélia va s’ouvrir au monde, laisser cette romance naître, même si ce n’était clairement pas gagné au début. Et pour cause ! On ne peut pas dire qu’elle ait fait bonne impression et Antonin est loin d’être quelqu’un d’ouvert et avenant au premier abord. Il aime ses chiens et ça se voit, les humains, et notamment les femmes, c’est un peu plus compliqué… surtout si ladite femme s’appelle Mélia.

Pourtant, au fur et à mesure de l’histoire, la proximité forcée (oui, on a vraiment tous les tropes de la romance) va leur permettre d’apprendre à se connaître, à s’apprivoiser, à se faire confiance, etc. Il y a une telle alchimie qu’on croit à leur histoire, même si elle était un petit peu précipitée pour moi, mais en vérité, ça passe quand même.

C’est une bonne romance qui va crescendo, avec son lot de rebondissements et d’actions. D’ailleurs, à ce propos…

Le gros bémol de cette histoire est : ON NE MET PAS DES CHOSES TRISTES DANS UNE ROMANCE DE NOËL. Voilà, c’est dit. Il y a un passage dans le livre qui est vraiment dramatique et ça, je dis non ! On ne veut pas de ça dans les romances de Noël, c’est banni et interdit ! Je n’étais pas prête pour ça, j’espérais que tout s’arrange et que ça n’arrive pas… Bon, je comprends l’idée, ça ajoute une autre dimension à l’histoire et en temps normal j’aurai été OK avec ça (enfin, dans une certaine mesure), mais là, dans le contexte de Noël, en période de Noël pour lire ça, clairement, c’est carton rouge !

Mais ça n’enlève en rien la qualité de l’histoire que j’ai tout de même adorée parce qu’on retrouve tous les éléments pour une bonne romance. C’est juste ce point-là que je n’accepte pas (*triste*).

Quant aux personnages, ils sont plutôt sympathiques et attachants et fonctionnent bien ensemble. Antonin a beau paraître bourru et taciturne, quand il s’ouvre et se dévoile, on voit que c’est quelqu’un de bien et de charmant. Il faut juste casser le mur qui le protège du monde et tout le monde n’a pas envie de le faire, mais Mélia va y parvenir. Et de l’autre, il va aussi beaucoup lui apporter et cette aventure va lui permettre de trouver une force qu’elle ignorait jusque-là. Elle va prendre des risques, va changer ses habitudes, pour le meilleur.

En bref, J’ai poussé le Père Noël du traîneau ! est une romance que j’ai pris plaisir à découvrir et que je vous invite à lire. L’intrigue bonne et bien menée, on retrouve tous les éléments qui fonctionnent dans la romance de Noël : le enemy-to-lover, le grumpy-sunshine, mais qui finiront par se rendre compte qu’ils sont fait l’un pour l’autre. Cela va prendre du temps, ils vont devoir être confronté à un événement choc pour leur faire prendre conscience de tout ça. D’ailleurs, Il y a un détail auquel je ne suis pas d’accord, dans les romances de Noël, on ne met pas de choses très tristes ! Il y a un événement qui se produit ici et qui n’était pas du tout acceptable pour moi, mais bon, ça n’empêche pas le fait que l’histoire soit très bonne et qu’elle vaille la peine d’être lue. Mais voilà, sachez qu’il y a un événement dramatique qui se passe un moment donné… Mais j’ai passé un très bon moment en compagnie de Mélia et Antonin qui vont vivre des moments intenses ensemble…