Quatrième de couverture
Réfractaire au métier de pêcheur, Mario Jimenez trouve son bonheur grâce à une petite annonce du bureau de poste de l'île noire. Facteur il sera, avec pour seul et unique client le célèbre poète Pablo Neruda. leur relation, d'abord banale et quotidienne se transforme, par la magie du verbe et de la métaphore, en une amitié profonde. Mais malgré leur isolement, l'Histoire les rattrape...
Mon avis
Je devais
lire pour mes cours d’espagnol un roman au choix, en langue espagnole et d’un
auteur hispanique. Secret Forbidden World m’a donc conseillé El Cartero de Neruda puisqu’il était
assez court, sympa et facile à lire. Car oui la condition était de le lire en
espagnol. Je l’ai lu dans les deux langues (espagnol et français) pour me
familiariser avec la langue et voir si je comprenais, petit défi personnel. Et
je l’ai relu par la suite en français, pour être sûre que j’avais vraiment tout
compris.
Alors je peux vous dire que ma première lecture en espagnol aurait pu
être suffisante car j’avais saisi l’essentiel mais avoir tous les détails ne
fait jamais de mal d’autant que ce livre est vraiment très bon. Donc si vous
avez un niveau correct, si vous comprenez un minimum l’espagnol, vous pouvez
vous lancer dans sa lecture en VO sans souci parce qu’il est accessible. Mon niveau
est loin d’être excellent et c’est la première fois que je lisais un roman dans
cette langue.
El Cartero de Neruda ou L’ardente patience en français est l’histoire d’un jeune homme, Mario
Jiménez qui, par un grand hasard, va devenir facteur et dont le seul client est
Pablo Neruda, le célèbre poète. S’installe entre les deux hommes une relation
basée sur les mots pour ensuite se transformer en une amitié profonde. Le poète
va même aider Mario en jouant les entremetteurs pour conquérir la belle Beatriz
Gonzalez.
Mais en plus de cette amitié, et la romance entre Mario et Beatriz, nous
découvrons aussi un moment important de l’histoire du Chili. L’histoire se
passe quelques temps avant l’élection de Salvador Allende en tant que Président
du Chili pour se terminer au moment du coup d’état par Pinochet, même si on ne
fait pas référence directement à ce dernier. Mais il y est question d’un
attentat et par la suite de la présence de l’armée sur l’île noire (la Isla
Negra).
C’est une histoire qui joue sur les mots et les métaphores, c’est
vraiment beau à lire. L’écriture d’Antonio Skármeta est superbe, pour l’avoir
lu dans la langue originale c’est vraiment poétique mais je l’avoue l’avoir
davantage ressenti en le lisant en français. C’est normal quand on comprend
vraiment tous les mots, cela aide. Mais cela prouve que la traduction est bonne
et retranscrit parfaitement les mots d’Antonio Skármeta.
Le texte est également empreint d’une sensualité sans égale. J’avoue que
parfois, j’étais passée à côté de certaines choses en le lisant en espagnol
alors qu’en français, c’était parfaitement clair. Quant à d’autres, elles m’ont
bien fait sourire, comme le passage entre la mère de Beatriz et Pablo Neruda à
propos de l’état de Beatriz à cause de Mario.
En bref, voici une lecture que je ne regrette pas, même si ça va être
moins drôle de faire le travail dessus pour mon cours. Ce n’est pas le genre de
livre que je lis habituellement mais c’était très sympathique. C’est beau, c’est
bon, et je ne peux que vous le conseiller.
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