Quatrième de couverture
Ça s’est fait petit à petit. A présent, voilà, le papa d’Olivia
est en bas, sans trop d’espoir que ça s’arrange. Atteint d’une maladie qu’il
surnomme « la tartiflette », il ne peut plus monter l’escalier de la maison. Le
quotidien de toute la famille se réorganise autour de lui à mesure que son état
s’aggrave. Pourtant, la vie doit continuer pour Olivia, entre fou-rires et
larmes, auprès de sa maman, de son chat et surtout de son papa.
Mon avis
Ne lisant pas beaucoup de livres contemporains jeunesse (à
entendre pour les 9-12 ans), je me suis dit que Noël approchant, il fallait se
mettre davantage à la page. Ce n’est pas le genre de livres qui me passionne, j’ai
du mal, et même en adulte, je n’en lis quasi jamais. Mais bon, il faut bien se « forcer »
et sortir de sa zone de confort de temps en temps puisqu’on peut parfois de
belles découvertes et Papa est en bas
en est une.
Avec un tel titre et une telle couverture, on imagine très
bien pourquoi « Papa est en bas », mais j’avoue que je ne m’attendais
pas à ce que l’histoire prenne une telle tournure. Papa est en bas raconte
l’histoire d’Olivia qui se rend compte peu à peu que son père n’est plus en
mesure de faire certaine chose. Il est atteint d’une maladie orpheline qui va
le rendre tétraplégique. Un roman touchant et émouvant qui ne peut pas nous
laisser indifférent.
Sans pathos et apitoiement, Sophie Adriansen aborde avec
douceur le changement qui survient dans une famille lorsque l’un des membres
devient malade, une maladie handicapante et problématique, d’autant qu’on ne
peut pas la soigner. Mais, les membres de la famille gardent toujours le
sourire, à commencer par le papa qui « s’amuse » parfois de cette
maladie en expliquant à sa fille tous les bénéfices dont il en tire. En lui
donnant le surnom de « tartiflette », cela dédramatise la situation
qui est pourtant bien critique.
On aurait pu facilement tomber dans quelque chose de
plombant et triste avec une atmosphère lourde (tout ce que je déteste lorsque
ça aborde la maladie, raison pour laquelle j’évite en général de lire des
livres avec ces sujet-là) mais ce n’est pas du tout le ressenti ici. Bien au
contraire, il y a une joie de vivre, l’envie d’aller de l’avant et de voir le
bon côté des choses. Chaque membre fait preuve d’une grande force et de courage
face à cette fatalité.
L’histoire est vraiment belle et touchante, mais elle reste
dure. Je mentirai si je disais que tout allait bien dans le meilleur des mondes,
et parfois on voit les « coups de mou » de la famille. J’avoue que
pour un roman jeunesse je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne cette tournure-là.
Je ne doutais pas beaucoup de l’issue du livre mais je ne pensais pas que ça se
finirait ainsi. Je n’en dirai pas plus pour éviter tout spoiler mais c’est un
roman qui marque et qu’il faut lire, même si c’est dur.
Les personnages sont touchants et attachants, à commencer
par Olivia qui voit son père de plus en plus fatigué, incapable de monter des
escaliers. Elle fait preuve de courage face à cette situation. Elle va aider sa
mère pour s’en occuper, pour parfois veiller sur lui car cela pèse aussi sur
les épaules de sa mère. C’est une famille forte et solidaire, on ne peut que
les admirer.
En bref, Papa est en
bas est un roman touchant qui aborde avec délicatesse la maladie au sein d’une
famille qui restera unie et solidaire, dans ses joies et ses peines. Une
histoire qui ne peut pas nous laisser indifférent mais que je vous conseille de
lire. Les personnages sont attachants et sympathiques et c’est toujours triste
quand un tel malheur touche une famille mais elle saura faire preuve d’un grand
courage. Un roman à découvrir de toute urgence.
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