Contes des 1001 nuits de Michel Laporte et Charlotte Gastaut

Quatrième de couverture

Schéhérazade vient d'épouser le terrible sultan. Dès la première nuit, à l'issue de laquelle elle devait mourir, son époux se passionne pour les récits qu'elle raconte avec autant de ruse que de talent, parmi lesquels : Ali Baba et les quarante voleurs, Le pêcheur et le génie...

Mon avis

Contes des 1001 nuits est un album illustré rassemblant 5 contes. Il s’agit d’une réédition dans un format plus petit, une collection qui est bien sympathique et qui existe aussi sur la mythologie grecque, si cela vous intéresse.

J’avoue que je n’y connais pas grand-chose en Contes des mille et une nuits, je sais juste que Schéhérazade a épousé un sultan qui a pour habitude de tuer ses épouses, un peu à l’image de Barbe bleue. Pour s’éviter un tel destin funeste, elle lui raconte chaque soir des contes pour retarder l’échéance.



Ici, il n’est pas question de cet aspect de l’histoire, on découvre directement les contes, au nombre de 5, à savoir : Ali Baba et les quarante voleurs, Histoire du prince et de la Dame de Beauté, Histoire d’Ali Cogia, marchand de Bagdad, Le pêcheur et le génie et Histoire du petit bossu.


Il n’y a que le premier conte qui m’évoque quelque chose, il s’agit d’Ali Baba et les quarante voleurs, mais là encore ma culture étant assez limité puisque je ne connais que la version Aladdin de Disney qui n’a rien à voir avec le texte d’origine. Comme souvent dans les versions Disney qui sont mignonnes et très édulcorées. Cela a donc été une grande découverte et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’histoire est bien plus glauque que ce que je croyais, comme les autres contes qui suivent d’ailleurs. Mais c’était vraiment très intéressant, j’ai bien apprécié cette histoire, comme toutes les autres.


L’écriture de Michel Laporte est agréable à lire et en un rien de temps, on se retrouve à Bagdad ou autre lieu du Moyen Orient, dans cette ambiance bien particulier à travers des histoires assez tragiques pour la plupart, même si elle ne finisse pas toujours mal, du moins, cela dépend des protagonistes. Il y a toujours un prix à payer, quoi qu’il arrive et cela va se faire au dépend de certains personnages.



Les illustrations de Charlotte Gastaut sont superbes, j’aime beaucoup ce que fait cette illustratrice qui a une palette graphique assez colorées, ce qui correspond bien à l’image que je me fais des « Mille et une nuits ». Et à travers les illustrations, nous ne sommes pas non plus épargnés face aux événements qui se déroulent, les éléments les plus glauques sont représentés, de quoi être totalement immergés dans le conte. Mais avec ce type de graphisme, cela passe plutôt bien je trouve, ça n’est pas non plus horrible, mais je serai curieuse de voir comment un enfant le perçoit, il faudrait que je teste avec mes neveux (les plus grands…).


En bref, Contes des 1001 nuits est un album que j’ai pris plaisir à découvrir. J’avoue ma totale ignorance de ces contes traditionnels donc cela a été une belle manière pour moi de les découvrir dans une version sublimement illustrée par Charlotte Gastaut (qui fait aussi les autres livres de la collection : « Les grands récits de la mythologie »). Un album que je vous conseille pour vous immerger dans cet univers si particulier des contes venu d’orient.

À partir de 6 ans.

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