Quatrième de couverture
41 jours
9 heures
42 minutes
C’est le temps qui reste à vivre à Flint, 17 ans.
Il vit avec ce compte à rebours depuis qu’il a fait sa crise de la demi-vie, un phénomène qui prédit avec précision le jour de votre mort.
Flint a décidé de se murer dans la solitude et de renoncer à profiter de la vie. Jusqu’au jour où il croise le chemin de September, une jeune fille qui, derrière son sourire et sa passion pour les sciences, cache un lourd secret...
L’amour peut-il survivre à des mensonges aussi dévastateurs ? Et être assez fort pour vaincre la mort ?
Mon avis
Après avoir lu La Belle et les Bêtes : contes monstrueux, je me suis lancé dans Comme si la fin n’existait pas qui m’a beaucoup intrigué. J’étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner, surtout avec un tel pitch… Mais très honnêtement, je ne pensais pas que ça serait un tel COUP DE CŒUR.
C’est un roman poignant, à la fois dur et lumineux que je vous invite vivement à découvrir. La seule mise en garde que je vous fais, lisez-le quand vous êtes dans un bon mood, parce qu’il est vraiment dur… Pourtant, on sait d’avance la fin, mais… on n’est pas prêt… On ne l’est jamais dans ces cas-là, le déni est très fort… J’étais très fortement dans le déni…
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire qui est écrite avec les deux points de vue des personnages, par alternance. Cela nous permet d’être au plus près d’eux, de savoir ce qu’ils pensent et ressentent et le moins que l’on puisse dire c’est que cette rencontre va tout changer pour eux, mais pas seulement…
Comme si la fin n’existait pas est un roman qui m’a profondément touché et honnêtement, je ne pensais pas que ça me prendrait aux tripes de cette manière. Même si par le sujet, on se doute que ça va être dur et larmoyant, mais les réflexions de Flint mais aussi celles de September font que ça touche droit au cœur. On ne peut pas être indifférent à leurs détresses respectives, à leur manière d’affronter tout ça, cette crise de demi-vie qui change complètement l’existence.
Flint vit avec cette épée de Damoclès depuis ses 8 ans, il sait qu’il ne va pas vivre longtemps, alors il survit, mais n’en profite pas, car à quoi bon ? À quoi cela sert de profiter de chaque instant quand il sait qu’il ne vivra pas ses 18 ans ? Mais sa rencontre avec September va quelque peu changer la donne, si au début, il ne veut pas avoir affaire à elle, ne veut pas lui parler de sa mort prochaine, petit à petit, il va s’ouvrir et voir la vie d’une autre manière. Et une histoire va débuter entre eux. Même si September, elle aussi de son côté, n’a pas le temps pour ça. Elle est une scientifique, avec un projet bien précis et compte bien le mener à terme, tout en vivant avec sa peine… Ce fameux secret que l’on met assez longtemps à connaître, et on comprend pourquoi elle ne veut pas en parler, mais ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, qu’on ne porte pas le poids de ce secret, de ce que ça implique…
Une belle histoire d’amour, tragique, on le sait, mais une belle histoire quand même. Mais c’est plus que ça, c’est plus qu’une histoire d’amour, c’est l’histoire d’une vie, le fait d’en profiter, de la savourer, que chaque moment devienne unique en son genre. Flint vivait reclus sur lui-même, même si ses parents ont tout fait pour lui donner un peu de joie de vivre, même si le temps est compté. September va lui donner aussi un autre but, un autre espoir malgré cette épée de Damoclès.
Flint et September ne pouvaient pas être plus différents et pourtant, par bien des aspects, ils sont semblables, plus qu’ils ne le pensent. Ils se complètent et ensemble, ils vont appréhender la vie d’une autre manière et ce, grâce à l’autre. Pourtant, quand on est du côté de Flint, ce n’était pas gagné… Ce sont deux personnages très touchants et attachants, on espère que tout aille pour le mieux, que ces derniers instants vaillent la peine d’être vécu.
Au-delà de la romance, il y a tout un côté SF dans cette histoire, le fait que les gens savent à quel moment précis ils vont mourir grâce (ou à cause) de cette crise de la demi vie qui est étudiée de très près. September y participe grandement, elle est brillante et compte bien comprendre ce phénomène etc. Je ne veux pas trop en dire, à vous de découvrir ça plus précisément mais j’avoue que j’ai trouvé ce principe assez intéressant. Cela poserait question : aimeriez-vous savoir à quel moment précis vous allez mourir, ou préférez-vous rester dans l’ignorance ? Dans tous les cas profiteriez-vous de chaque instant ou attendrez-vous votre dernière heure ?
Difficile à dire n’est-ce pas ?
En bref, Comme si la fin n’existait pas est un roman coup de cœur que j’ai adoré. Je ne pensais pas qu’il me plairait à ce point, qu’il me prendrait aux tripes, que cette histoire allait me toucher droit au cœur… Et pourtant… lire les dernières pages a été compliqué, je ne vous le cache pas. L’histoire est belle et touchante, une rencontre qui va tout changer pour Flint et September et leur permettre de poser un autre regard sur la vie, le fait d’en profiter à chaque instant, quoi qu’il arrive. Flint et September sont des personnages qui n’auraient jamais dû se rencontrer et qui pourtant se sont trouver, deux âmes sœurs, deux âmes blessées qui vont tâcher de trouver l’espoir de continuer, malgré tout, et faire comme si la fin n’existait pas…
Et vous, aimeriez-vous savoir à quel moment précis vous allez mourir, ou préférez-vous rester dans l’ignorance ? Dans tous les cas profiteriez-vous de chaque instant ou attendrez-vous votre dernière heure ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Vous êtes bien sur la messagerie écrite de Melisande.
Veuillez laisser un message après le bip écrit car elle est partie lire !
***biiip***