Mixez Agatha Christie, Downton Abbey et Un jour sans fin...
voilà le roman le plus divertissant de l’année.
Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être
assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la
tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin
et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à
revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.
Prêt pour un plaisir de lecture comme vous n’en avez pas
connu depuis longtemps ? Plongez dans ce labyrinthe des délices. Chaque
personnage, chaque recoin obscur de la maison cache un mystère. Chaque page ou
presque offre un rebondissement inattendu. Et il y a 500 pages.
Mon avis
Les
Sept morts d’Evelyn Hardcastle est un roman qui m’a été conseillé par Myriam (Un jour, un livre) et face à son pitch et son enthousiasme, me vendant ce livre comme un ovni entre roman historique à la
Downton Abbey, mélangé à un thriller un peu à la façon Cluedo tout en ayant un aspect fantastique, j’avoue qu’elle a piqué
ma curiosité à vif.
Je lui
ai donc fait entièrement confiance et ai lu ce livre sans en savoir plus et là,
j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce livre. Je comprends son engouement, c’est
un roman qu’il faut absolument lire tant il est génial et prenant. Un thriller
à lire absolument et le plus dingue c’est de voir qu’il s’agit du premier roman
de l’auteur. J’espère qu’il y en aura d’autres et qu’ils seront tout aussi
excellents que celui-ci.
Myriam
m’avait parlé du livre mais sans rentrer dans les détails, tout ce que je
savais c’est qu’on suivait un personnage qui doit résoudre un meurtre, celui d’Evelyn
Hardcastle et pour cela il a une semaine pour y parvenir. Mais la particularité
est qu’à chaque jour, le narrateur prend possession du corps d’un des invités,
si bien que cela permet d’avoir une vue d’ensemble de la situation, des points
de vue différents et ainsi en apprendre plus sur la mort de cette jeune femme. Une
histoire qui a l’air de prime abord simple… mais il n’en est rien, croyez-moi !
Lorsqu’on
commence ce roman, on est un peu perdu, comme le héros de cette histoire mais c’est
pour mieux nous happer et nous donner envie d’en savoir plus. D’ailleurs, je
trouve ça dommage que la 4e de couverture en dise « autant »
car pendant un bon moment on ne sait pas le nom du narrateur qui est totalement
perdu, qui ne se reconnaît pas dans un miroir, qui ne sait pas ce qu’il fait
dans le manoir des Hardcastle. Il semble avoir perdu la mémoire. Mais, on va
finir par comprendre que c’est bien plus complexe que ça puisqu’il y a cette
histoire de changements d’identités. Ce n’est qu’au fur et à mesure, en
interagissant avec les autres personnages de l’histoire que le narrateur finit
par comprendre certaines choses. Les rencontres qu’il va faire vont lui
permettre de savoir quel est son but, mais cela prend un certain temps. Mais tout
vient à point à qui sait attendre…
Donc
c’est un peu le flou artistique dans un premier temps, mais c’est ce qui rend
cette histoire si prenante et intéressante. On veut en savoir plus, on veut
comprendre les tenants et les aboutissants. De plus, les va-et-vient dans le
temps – car oui on passe d’une journée à l’autre mais parfois on revient aux
jours précédents en fonction de la possession des corps – permettent de créer
du rythme de sorte qu’on n’ait jamais le temps de s’ennuyer parce qu’il se passe
toujours quelque chose, même si on n’en a pas toujours conscience.
Bien
souvent je dis souvent qu’il faut se méfier des apparences, ce dicton est
totalement véridique ici car en fonction du point de vue « de la scène »,
de nouveaux indices nous sont délivrés et cela permet de voir une situation
sous l’envers du décor. L’histoire est des plus originales, la construction du
livre réalisée avec une finesse, telle une araignée tissant sa toile avec
minutie. Franchement, j’ai été bluffée, je ne m’attendais pas à un tel scénario
et à de telle révélations.
Les personnages
sont des plus intéressants, que ce soit ce narrateur (dont on ignore le nom
mais qui est révélé dans la 4e de couverture) ou les autres qui
gravitent autour de lui ainsi que les corps et personnalités dont il prend
possession. On voit que l’auteur a vraiment pensé à tous les détails, ils ont
une vraie consistance et une personnalité qui est propre à chacun. On ne peut
qu’apprécier ce narrateur qui est totalement perdu et qui essaye tant bien que
mal d’échapper à cette histoire.
En
bref, Les Sept morts d’Evelyn Hardcastle est un coup de cœur,
une petite pépite et un ovni littéraire. J’ai vraiment adoré cette lecture
atypique mais si prenante qui nous entraîne dans une quête des plus
incroyables. Je ne remercierai jamais assez Myriam pour la découverte qui a été
vraiment excellente. Une réalisation de main de maître, un auteur qui tisse sa
toile petit à petit et qui nous perd totalement tant on est des lieux d’imaginer
à quoi tout cela va nous mener. Un roman qui ne peut pas laisser indifférent,
qui joue avec nos nerfs et notre patience. Un roman à lire de toute urgence si
ce n’est pas encore déjà fait !
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