Perfect World, vol. 5 de Rie Aruga

Quatrième de couverture

Kawana est retournée à Matsumoto, renonçant autant à son amour qu’à sa carrière. Avec la distance qui la sépare désormais d’Ayukawa, leur rupture semble plus que jamais irrémédiable. Chacun, de son côté, commence alors une nouvelle vie. Mais le destin pourrait bien les amener à se croiser à nouveau...

Mon avis

Après avoir lu Ballade pour une baleine, je me suis lancé dans le tome 5 de Perfect World que je venais de recevoir au boulot, ça tombait bien, venant de lire les tomes 2 à 4 peu de temps avant et que la fin du 4e m’avait tellement frustrée, je suis contente d’avoir pu récupérer cette suite pour savoir ce qui allait se passer et une fois encore, je n’ai pas été déçue du voyage, même si j’avoue que pour l’instant on est dans une phase qui me brise le cœur…

Kawana est donc repartie vivre chez ses parents et fait une formation d’aide-soignante, ce qui pourrait l’aider étant donné la situation de son père. Là-bas, elle va faire la rencontre d’un jeune couple, Keigo et Kaede, cette dernière étant en situation de handicap. Keigo voudrait construire une maison pour qu’ils puissent profiter des instants qu’ils leur restent ensemble. Mais il faut qu’elle soit adaptée pour Kaede, raison pour laquelle il va faire appel à un architecte qui pourra comprendre leur demande puisque lui-même est en situation de handicap… Ayukawa acceptera-t-il ce projet ?

Je n’en dirai pas plus pour éviter tout spoiler car là est tout l’enjeu de ce tome. On découvre ainsi ce nouveau couple, avec ses hauts et ses bas, leur bonheur mais aussi leur souffrance. C’est vraiment un couple touchant et on espère de tout cœur qu’Ayukawa accepte ce projet de construction. Mais, dans un même temps, on voit bien qu’il y a des tensions dans le couple, qu’il y a des non-dits, Keigo sacrifie l’un de ses rêves pour cette maison, celui d’avoir son propre restaurant puisque les deux projets ne peuvent pas être fait en même temps. Quant à Kaede, on voit qu’elle doute et émet une certaine distance alors même qu’on voit qu’elle aime Keigo.

C’est un tome vraiment dur et touchant et forcément, dans ce couple, on ne peut que voir celui de Kawana et d’Ayukawa, les doutes et le rejet pour des raisons similaires, mais tout peut être surmonté, à condition d’être à deux de le vouloir. Quand on est en couple, les décisions se prenennt à deux, il faut concerter l’autre et prendre en compte les envies et besoins de chacun. Mieux vaut parfois vivre des instants de bonheur même s’ils sont furtifs plutôt que de ne jamais les connaître, même si par la suite, ça peut donner lieu à de la souffrance.

Ayukawa n’est pas encore prêt pour ça et préfère rejeter d’emblée et être seul plutôt que de laisser une chance à leur couple. Le pire c’est que les deux souffrent de l’absence de l’autre, ça se voit… mais j’ai bon espoir pour la suite, en espérant que ça finisse par s’arranger.

En tout cas, je suis vraiment contente de m’être lancée dans cette série, elle me plaît beaucoup, même si mon petit cœur a quelque raté en cours de route avec ce qui se passe. Et certains personnages m’agacent (mais ça c’est parce qu’ils sont un obstacle pour mon petit couple…). Affaire à suivre donc.

En bref, ce 5e tome de Perfect World est vraiment très chouette et touchant, même si j’avoue que ça me fait mal au cœur de savoir que Kawana et Ayukawa sont séparés. Mais ils pourraient bien se revoir plus tôt que prévu grâce à un couple qui a un projet de vie que seul Ayukawa peut mener à bien. Reste à savoir s’il va accepter cette mission ou la décliner. Je vous laisse découvrir ce tome pour avoir la réponse à cette question et j’ai d’ores et déjà hâte de voir ce que donnera la suite parce que les fins en cliffhanger, Rie Aruga commence à en faire une spécialité…

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