Quatrième de couverture
Elle pensait en avoir fini avec l’amour, jusqu’à ce qu’il croise sa route.
Quel est le comble pour une autrice de romance à succès ? Se faire larguer par celui qu’elle pensait être le héros de sa propre vie. Si Juliette n’était pas atteinte depuis par le syndrome de la page blanche, elle en rirait : sa vie ressemble vraiment à une mauvaise blague. Heureusement, sa meilleure amie lui a réservé des vacances dans un sublime chalet à la montagne pour l’aider à retrouver l’inspiration. Mais, alors qu’elle se pensait seule au milieu des forêts enneigées et des lacs gelés, Juliette fait la connaissance de Sawyer, un jeune père célibataire qui incarne parfaitement le fantasme du bûcheron et habite à deux pas de chez elle. Quand le hasard les fait se croiser à plusieurs reprises, Juliette comprend que ce séjour s’annonce plus agité que prévu. Car Sawyer lui redonne certes l’envie d’écrire… mais aussi de briser la promesse qu’elle s’est faite après sa rupture : rester loin des hommes.
Mon avis
Après avoir lu L’Évasion magique de l’orpheline Clémentine, je me suis lancé dans Love is in the snow, une petite romance de Noël. Ça tombe bien, les petits films de Noël ont démarré début novembre, j’étais donc parfaitement dans le thème et l’ambiance. J’avais besoin d’une lecture sans prise de tête et ça a fait parfaitement son office. J’ai beaucoup aimé cette histoire qui est efficace dans le genre, je vous la conseille.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire qui est des plus efficaces, il tient toutes ses promesses. Je découvre totalement l’autrice avec cette romance et je dois dire que ça m’a donné envie d’explorer un peu plus précisément son univers. Je verrai donc pour lire ses autres livres.
L’intrigue est bonne et bien menée. Certes, l’histoire est classique et on sait pertinemment comment ça va se terminer mais en même temps, ce n’est pas pour ça qu’on lit ce genre d’histoire. C’est plutôt voir comment deux personnes qui n’auraient jamais pu / dû se rencontrer vont finir par tomber dans les bras l’un de l’autre. Et il faut avouer que la rencontre entre Juliette et Sawyer est assez inoubliable, de quoi raconter cette anecdote pendant des décennies,. Elle sera culte chez eux. D’ailleurs, elle est mentionnée à plusieurs reprises déjà.
On retrouve totalement l’ambiance des petits films de Noël que l’on peut voir actuellement. Je voyais très bien chaque scène se dérouler sous mes yeux, comme si je regardais un film donc c’était une expérience plutôt intéressante à ce niveau-là. Pendant quelques instants, je me suis retrouvée en Haute-Savoie aux côtés de Juliette et Sawyer et c’était un chouette moment.
La romance est vraiment bien faite, elle se fait petit à petit. Les personnages vont mettre du temps à se rendre compte de leurs sentiments, on voit clairement qu’ils se passent quelque chose même s’ils ne parviennent pas à se l’expliquer. Le fait d’avoir le point de vue à la première personne des deux personnages nous permet d’être au plus près d’eux, de leurs pensées et émotions, de sorte qu’on sait parfaitement ce qu’ils se passent et ce qu’ils pensent l’un de l’autre. L’alchimie est là, c’est indéniable. Il faut juste laisser du temps pour remettre les idées en place. Ça ne se fera pas sans heurt, sans incompréhension aussi, le manque de communication peut vraiment faire des ravages mais au final, tout est bien qui finit bien. Ça reste une romance, mais un petit sursaut de dernières minutes, histoire de mettre un peu de tension, ne fait jamais de mal.
Quant aux personnages, je dois dire qu’on a là deux héros (et même trois) vraiment attachants et sympathiques. À commencer par Juliette qui est dévastée par sa rupture avec son ex, il faut dire qu’elle ne s’y attendait pas et cela lui pèse au point de ne plus être en mesure d’écrire. Ces vacances forcées ne pourront que lui faire du bien même si elle va se rendre compte que sa meilleure amie lui avait cachée des choses. Des vacances qui vont changer beaucoup de choses chez la jeune femme qui va se ressourcer et y trouver l’amour malgré elle.
Quant à Sawyer, il est attachant, un papa célibataire qui s’est oublié avec le temps afin de s’occuper entièrement de sa fille Zelda, aujourd’hui adolescente. On peut comprendre ses peurs et l’envie de rester seul même si évidemment, sa rencontre avec Juliette va lui faire prendre conscience qu’il lui manquait quelque chose dans sa vie, quelque chose dont il n’avait pas conscience. Il a un gros côté bourru, il se comporte parfois comme un ours mais on voit qu’il a un cœur tendre, qu’il est chaleureux. On ne peut que s’attacher à lui, à ce papa poule qui a eu des responsabilités très tôt.
Zelda est la 3e héroïne de l’histoire, elle y tient une place précieuse, en même temps, il ne peut pas en être autrement puisqu’elle est le point central dans l’univers de Sawyer. Elle est attachante, une adolescente qui n’a pas la langue dans sa poche qui aura aussi son rôle à jouer dans cette affaire. On ne peut que l’apprécier même si par certains aspects, elle me semblait plus jeune que ce qu’elle semblait être. Elle a 14 ans mais pour moi elle en avait plus 12. Mais c’est un personnage intéressant.
En bref, Love is in the snow est une romance de Noël que j’ai apprécié découvrir. C’était simple mais efficace, j’ai beaucoup aimé l’univers de l’autrice, son écriture et elle a su m’emporter dans cette histoire aux côtés de Juliette et Sawyer. Étant donné les circonstances, entre les deux ce n’était pas gagné et pourtant, il fallait bien se rendre à l’évidence qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Ils vont mettre un peu de temps à s’en rendre compte mais tout vient à point à qui sait attendre. Les personnages sont attachants et sympathiques, de quoi passer un bon moment à leurs côtés et vivre la magie de Noël.
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