Quatrième de couverture
Célibataire endurci et fieffé libertin, le marquis de Kenwood enchaîne les conquêtes dans la plus grande insouciance. Lors d’une soirée un peu trop arrosée au White’s, ses amis parient cinq cents guinées qu’il ne pourra pas séduire Diana Ingram, jeune veuve ravissante mais aussi froide qu’un glaçon.
Jack relève le défi avec l’arrogance qui le caractérise. Nulle femme ne saurait lui résister. Et si la belle est prude, la victoire n’en sera que plus délectable. Pourtant, dans l’ombre, quelqu’un s’amuse à tirer les ficelles, et le don Juan pourrait bien être pris à son propre piège…
Mon avis
Après avoir lu La Marque d’Ysengrin, je me suis lancé dans Le petit défaut de lady Rotherham, j’avais envie de légèreté et cette romance historique était toute désignée pour ça, ainsi, je poursuis ma découverte de la collection Regency. Et une fois encore, j’ai adoré ma lecture !
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est très agréable à lire et fluide, j’avais déjà pu le constater avec La lady au parapluie noir que je venais de lire.
La narration est double, on suit les points de vue du marquis de Kenwood et de Diana Ingram ce qui permet d’avoir une vision d’ensemble de la situation et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est plus complexe qu’il n’y paraît… surtout quand la conscience s’en mêle…
L’intrigue est bonne et bien menée et j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que la rencontre entre les deux protagonistes se fassent de cette manière. J’ai été assez surprise mais ça pimente un peu l’histoire car à voir de quelle manière ils vont se comporter l’un l’autre étant donné les circonstances… Ça complexifie le tout et rend l’enjeu du pari encore plus difficile pour le marquis. Un pari qui, à mesure qu’il côtoie Diana, va titiller sa conscience… Mais c’est ce qui rend cette histoire encore plus prenante et intéressante !
L’action est omniprésente, les rebondissements nombreux et ce pari pourrait bien faire l’affaire de certaines personnes qui aimeraient voir le marquis marié… lui qui est un célibataire endurci et libertin, et fier de l’être ! Il s’agit d’une comédie romantique, donc on sait parfaitement comment ça va se terminer mais étant donné les circonstances, entre leur rencontre inopinée, la 2e plus officielle lors d’une réunion de famille et dans le cadre de son pari, on peut s’attendre à tout avant que leur relation ne devienne officielle et se termine en conte de fées par un mariage. Le chemin sera long et semé d’embûches pour notre plus grand plaisir.
La romance entre les deux personnages se fait assez naturellement, il y a une vraie alchimie entre les deux même s’ils refusent de l’avouer tous les deux et font tout pour rejeter cette attirance, même si les raisons ne sont pas les mêmes pour tous les deux. Une romance qui va se construire petit à petit.
Les personnages sont vraiment attachants et sympathiques, même si dans en premier temps, le marquis de Kenwood peut passer pour un goujat mais on se rend bien compte qu’il n’en est rien, plus tout à fait du moins depuis sa rencontre avec Diana. Il va pas mal changer et évoluer au cours de l’histoire et revoir son jugement au sujet de cette jeune veuve. Il n’est pas si antipathique qu’au premier abord, bien au contraire.
Quant à Diana, elle est loin d’être froide comme un glaçon, elle est juste en deuil et veut sauvegarder la mémoire de son défunt époux. Un époux bien sous tous rapport même si son mariage n’était pas tout à fait ce à quoi elle escomptait. Sa belle-mère s’occupe d’elle comme si elle était sa propre fille et ne veut que son bonheur… quitte à lui trouver un nouvel époux maintenant que la période du deuil est en train de s’achever…
En bref, Le petit défaut de lady Rotherham est une romance que j’ai adoré découvrir. Un pari qui risque d’être plus complexe que ne l’escomptait le marquis de Kenwood, il risque même d’être pris à son propre jeu… L’intrigue est bonne et bien menée avec son lot d’action et de problèmes, des rebondissements qui risque de mettre à mal ce pari quand la conscience pointe son nez. La romance s’installe petit à petit, même s’il est évident qu’ils sont fait l’un pour l’autre, l’alchimie est présente et ce, dès le début. Les personnages sont attachants et sympathiques, si Kenwood peut paraître froid et arrogant, ce qu’il est d’une certaine manière, on voit bien que tout ça n’est qu’une façade et qu’il est bien plus adorable qu’on ne pourrait le penser. Quant à Diana, elle est attachante et on ne lui souhaite que le meilleur. Un roman à découvrir !
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