La course dans les nuages de Thibault Vermot

Quatrième de couverture

1938.

Un tremblement de terre a dévasté une partie de l’Amérique du Sud. Deux pilotes hors pair, l’Anglais Sir Orville Blake et la Française Salomé Declercq, décident de mettre sur pied une expédition de sauvetage - chacun de son côté.

C’est donc un duel dans les airs qui s’annonce...

Mon avis

Après avoir lu The in between, je me suis lancé dans La course dans les nuages, un roman qui a attiré mon attention au boulot lorsqu’on l’a reçu. Une couverture assez épurée mais qui a son charme avec un pitch assez intrigant. J’étais donc curieuse de voir ce que ça allait donner et je dois dire que c’était une chouette lecture. Pas tout à fait ce à quoi je m’attendais, mais c’était tout de même bien sympathique à lire.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit, il faut juste savoir que les événements n’arrivent pas tout de suite, ça prend un peu de temps avant de voir Sir Orville Blake et Salomé Declercq se lancer dans cette course contre la montre.

La narration est du point de vue de Salomé Declercq (écrit à la 3e personne) et j’avoue en avoir été surprise. Je pensais qu’on allait suivre les deux points de vue des personnages, qu’on suivrait ainsi cette course contre la montre en voyant chacun agir. Or, on n’est que du point de vue de Salomé, du coup, il est vrai que le côté haletant de la course est amoindri par rapport à ce que j’imaginais. Mais ce n’est pas pour ça qu’il ne se passe rien, bien au contraire.

Il faut savoir que l’histoire est découpée en 3 partie, la première correspond à la préparation et au lancement du pari et cette partie prend le plus de place alors que la dernière, quand ils sont en approche de l’Amérique du Sud, c’est la partie la plus courte et un peu expéditive selon moi. La fin est un peu précipitée avec le sentiment qu’il manque quelque chose pour « bien finir » l’histoire.

C’est ce que je pourrais reprocher à ce livre et qui explique pourquoi je n’ai pas eu de coup de cœur. Mais ça reste une histoire intéressante et plutôt prenante. J’étais curieuse de voir la direction qu’allait prendre l’intrigue, ce que Salomé allait découvrir et les embûches qu’elle trouverait en chemin, car il est indéniable que ça ne sera pas un long fleuve tranquille.

On suit le parcours de Salomé et très rapidement, on se rend compte que cette « course dans les nuages » n’est pas que dans un but caritatif, pour venir en aide aux habitants de l’Amérique du Sud, cela cache autre chose… Et quand on voit la date à laquelle ça se passe, il est évident qu’on peut s’imaginer aussi ce que ça peut laisser présager…

En tout cas, c’était une histoire intéressante avec une intrigue plutôt bonne et prenante. Il se passe pas mal de choses, j’ai juste été surprise par la manière dont l’histoire est comptée, je pensais qu’on suivrait plus rapidement l’expéditions dans les nuages et leur arrivée une fois sur place.

Les personnages sont plutôt attachants et sympathiques, à commencer par Salomé qui est une femme franche, qui n’a pas la langue dans sa poche et elle est plutôt acérée. Elle est accompagnée d’Edgar, un jeune journaliste qui a là une occasion en or de briller auprès de son patron mais qui va se retrouver impliqué dans une situation qui va le dépasser… et de loin. Il est plus effacé par rapport à Salomé, mais il va prendre un peu plus d’assurance au fur et à mesure de cette aventure.

En bref, La course dans les nuages est un roman que j’ai pris plaisir à découvrir. L’histoire n’est pas tout à fait celle à laquelle je m’attendais mais elle reste intéressante. Une intrigue bonne et bien menée avec son lot d’actions et de problèmes. Un roman d’aventure qui vous fera voyager dans les nuages et vous engagera dans une course contre la montre qui pourrait bien cacher un dessein plus grand qu’on ne l’imagine. Les personnages sont plutôt sympathiques à suivre, deux personnalités très différentes mais qui fonctionnent bien en tandem. Un roman à découvrir !