Les poupées d'Alexis Laipsker (Victor Venturi et Olivia Montalvert 1)

Quatrième de couverture

« Ils diront que je suis fou. Que je tue pour jouer.
Vous seuls connaîtrez mon secret. Mais êtes-vous prêts ?
Jouez avec moi ! »

Une voyante en crise.
Un flic bourru comme on n'en fait plus.
Une jeune psy à qui on ne la fait pas.
Une série de meurtres à la mise en scène macabre.
Une course contre la montre terrifiante.

Mon avis

Après avoir lu Last weekend, ça m’a donné envie de lire un autre thriller et étant donné que Les poupées fait partie de mon Pumpkin Autumn Challenge, c’était le bon moment pour le sortir et ainsi découvrir ce titre. J’ai déjà lu les deux précédents romans de l’auteur que j’ai tout simplement adoré et Les poupées ne fait pas défaut. Même si ça n’est pas mon préféré pour l’instant, il n’en reste pas moins très bon. Je vous conseille vraiment cet auteur qui démarre très bien dans le milieu !

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, même si la 4e de couverture est très successive, elle met en avant les éléments de cette histoire pour s’en faire une idée. Il s’agit d’un thriller, assez macabre mais très bien pensé et très intéressant.

La narration est multiple, on suit les différents personnages mentionnés dans la 4e de couverture : la voyage à la première personne, le flic et la psy qui enquête ensemble pour débusquer ce tueur et tâcher de le comprendre et rentrer dans sa tête (d’où la collaboration avec la psy), et aussi la voix du meurtrier qui en a après quelqu’un de très précis… Cette alternance des points de vue permet d’avoir une vue d’ensemble de la situation, de voir la progression de chacun et aussi de créer plus de suspense.

L’intrigue est bonne et bien menée, j’avoue qu’en le commençant, je me suis bien demandé où je mettais les pieds, ce que j’allais découvrir et durant un long moment je n’avais aucune idée de réponses. Puis, petit à petit, en fonction des nouveaux éléments que l’on découvrait, j’ai fini par avoir une théorie et elle s’est avérée ! J’avais trouvé certaines révélations finales, donc je suis assez fière de moi d’avoir trouvé la solution. Mais j’ai mis un bon moment j’étais déjà au ¾ du livre quand j’ai eu cette idée, donc le suspense a été gardé longtemps. Et puis, je n’avais pas vu venir cette fin qui m’a fait douter.

En revanche, j’ai été surprise qu’un élément évoqué dans l’histoire soit au final passé au second plan assez rapidement, j’ai trouvé ça un peu dommage que ce soit écarté et qu’on n’en fasse pas grand-cas alors que ça semblait important et pouvait remettre certaines choses en question. Mais au final, c’est un détail, ce n’est pas pour ça que l’histoire n’est pas bien, loin de là. J’ai vraiment adoré cette lecture qui m’a tenu en haleine tout du long, j’ai eu du mal à décrocher. J’étais très curieuse de voir où tout cela allait nous mener, et je l’ai presque lu d’une traite. Le rythme est bon, je ne me suis pas ennuyée un seul instant, avide d’en savoir plus.

Les personnages sont intéressants, à commencer par le flic Victor Venturi et la psy, Olivia Montalvert qui forment un duo de choc. Ce sont deux opposés, qui pourtant travaillent plutôt bien ensemble. Même si la rencontre entre les deux est assez épique et qu’elle n’était pas celle qu’il attendait pour son affaire. Faut dire que ladite affaire est bien plus complexe qu’ils ne l’imaginaient et avoir un psy pour tâcher de comprendre ce tueur n’était pas du luxe.

En bref, Les poupées est un thriller que j’ai pris plaisir à découvrir. L’intrigue est bonne et bien menée, très efficace dans le genre. Et même si j’ai fini par comprendre les tenants et les aboutissants avant les grandes révélations, j’ai quand même été surprise par cette histoire qui est bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Une affaire complexe qui a poussé Venturi, dit « le Cow-boy » à collaborer avec un psy pour mieux comprendre ce tueur et essayer d’avoir un coup d’avance sur lui pour le retrouver et l’empêcher de continuer de sévir. Un thriller des plus efficace et addictif que je vous conseille grandement. N’hésitez pas à lire les autres livres de l’auteur qui démarre très fort dans le milieu !

Commentaires