À la recherche de la Mandragore de Pascal Lamour et Brucero

Quatrième de couverture

Aux Confins de la Forêt de Brocéliande…

Le Druide Ananxis, formé par Merlin, doit transmettre son savoir avant que son âme s’évanouisse. Il a choisi Arthmaëlla comme élève, une jeune Sylphe révélée par les prophéties. Dans sa quête pour devenir Druidesse, Arthmaëlla va s’imprégnée des traditions, apprendre les rites, s’initier aux arcanes de l’alchimie, parler aux animaux, utiliser les plantes et minéraux, jusqu’à trouver l’ultime ingrédient : la Mandragore.

Ce livre est un trésor. C’est un grimoire aux sources rigoureuses, nourri des savoirs ancestraux des Celtes et confronté aux recherches actuelles. Entre légende et science, il apporte des connaissances phytothérapiques utiles pour tous, au quotidien. C’est aussi un récit initiatique qui invite à voyager dans un univers féérique et fantastique, un ouvrage précieux pour faire corps avec la Nature et en découvrir tous les secrets.

En franchissant les portes que vous ouvre ce livre, vous progresserez vers le savoir du Druide, de l’Alchimiste et de l’Apothicaire.

« En regardant vers le lointain, je sens que chaque vague de la mer porte en elle un message qui peut aller d’une terre à une autre…
Rêvons ensemble, comme au temps des Druides, temps en filigrane, mais encore si séduisants… ».

Mon avis

Après avoir terminé Allunia, je me suis lancé dans À la recherche de la Mandragore, mais étant donné la taille de ce livre, je ne pouvais pas l’emmener avec moi dans les transports en commun. Ainsi, j’ai lu en parallèle le tome 3 d’Inheritance Games et je lisais le soir À la recherche de la Mandragore.


Il s’agit d’un roman graphique que je possède depuis une dizaine d’années (2012 pour être précise) et que je n’avais pas encore pris le temps de lire… Oui, ma PAL est si gigantesque qu’il y a des livres qui y sont depuis une dizaine d’années, voire plus… Pour info, ma PAL contient 4 chiffres, je vous laisse deviner combien j’en ai…

D’ailleurs, pour information s’il vous intéresse, il est toujours disponible chez l’éditeur, donc vous pouvez le commander sans problème à votre libraire.


Il était donc temps de le sortir de ma PAL, c’est le genre de livre qui se lit assez rapidement, j’en avais lu la moitié le premier soir, et j’ai mis quelques jours supplémentaires pour le terminer. C’est un roman graphique intéressant aussi bien pour l’histoire qu’instructif car on y découvre les plantes leurs différentes propriétés, comment les utiliser et en quelle quantité. Et il est vrai que les illustrations de Brucero donnent une autre dimension au livre.

Mais j’avoue que je m’attendais à ce que l’histoire prenne plus le pas que le côté découverte des plantes, or il s’agit avant tout d’une sorte d’inventaires / documentaires sur les plantes et leurs propriétés extraordinaires. Ça ne m’a pas déplu de découvrir tout ça, d’autant que je n’y connais pas grand-chose. Mais je m’étais imaginée que ça serait plus une histoire qu’un documentaire. Vous vous doutez bien qu’en 10 ans, j’ai eu largement le temps d’oublier le contenu que j’avais dû feuilleter à l’époque). La lecture en reste plaisante et c’est là l’essentiel.


On suit donc le périple Arthmaëlla qui va faire de nombreuses rencontres en chemin, elle va y trouver aussi des plantes, et ainsi, on va avoir une succession d’éléments explicatifs sur différentes personnalités – on découvre en premier lieu les différents types de guérisseurs avant de rentrer dans le vif du sujet : à savoir les plantes. Souvent sur des doubles pages, on a quelques explications mais aussi des formules pour préparer soi-même son remède grâce à ladite plante, avec recommandations, etc.

Personnellement, je ne m’y adonnerai pas, mais ça pourrait en intéresser certains.

Une fois l’histoire terminée, on trouve d’autres plantes, tel un dictionnaire pour aller encore plus loin et découvrir de nouvelles choses sur elles. Il y a également un glossaire pour les termes techniques employés tout du long de l’histoire et il y en a un certain nombre, c’est donc bien pratique pour comprendre le jargon, surtout quand on ne s’y connaît pas comme moi. Enfin, l’auteur a répertorié toutes les plantes rencontrées avec la page correspondante pour s’y retrouver. C’est vraiment plus qu’une histoire, on entre dans la catégorie du documentaire et il vaut mieux voir ce roman graphique de cette manière en fin de compte.


Quant aux illustrations, il faut avouer qu’elles sont magnifiques et nous plonge en un rien de temps dans cet univers fantastique. Le graphisme est vraiment très beau, après les goûts et les couleurs ça ne se discute pas, mais il faut avouer que ça a son charme et tout est dans des nuances de beige, jaune, vert, les couleurs de la nature par excellence.


En bref, À la recherche de la Mandragore est un livre que j’ai bien apprécié découvrir même si ce n’était pas tout à fait ce à quoi j’imaginais lorsque je me suis lancé dedans. En effet, je pensais lire davantage un roman graphique, tout en faisant des découvertes sur les plantes, or il s’avère que c’est davantage un documentaire sur les plantes, sous couvert d’une histoire. c’est donc l’inverse, mais ce n’était pas dérangeant parce que c’était vraiment intéressant et instructif à découvrir de cette manière. Si ce n’était qu’un livre sur les plantes, il y a peu de chances pour que ça m’ait plu à ce point. Les illustrations de Brucero donnent une autre dimension à ce livre, nous plongeant et immergeant totalement dans un univers fantastique au milieu de la forêt Brocéliande avec ses contes et légendes. Des contes et légendes au cœur de la Nature et tout ce qu’elle y enferme. Un livre à découvrir !

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