Des pouvoirs bien encombrants de Julien Artigue (Arthur Séverin 1)

Quatrième de couverture

Arthur Séverin est un garçon particulier puisqu’il a des pouvoirs extraordinaires. Tu penses déjà avoir affaire à un super-héros, n’est-ce pas ? Eh bien si tu le lui demandes, Arthur te répondra qu’il appartient plutôt à la catégorie des SUPER-ZÉROS. Même s’il est capable de faire bouger des objets par la pensée, ça se termine toujours en catastrophe : vaisselle explosée, murs pulvérisés et bien d’autres ! Cette magie incontrôlable liée à ses émotions est une vraie plaie pour lui et ses parents. Alors quand il entend parler d’une méthode inédite pour le débarrasser de ses pouvoirs à tout jamais, il fonce dans ce Manoir un peu spécial...Au risque de le regretter.

Mon avis

Étant donné que j’ai terminé Le Cœur de toutes les légendes en allant au boulot, il me fallait une lecture pour le retour. L’avantage de bosser en librairie, c’est que j’ai l’embarras du choix pour me trouver une nouvelle lecture. Je ne voulais pas un texte trop long parce que j’ai déjà de quoi faire chez moi, donc l’idée était de prendre une lecture qui allait être lu sur le chemin du retour, ou une fois chez moi, dans la soirée.

Raison pour laquelle je me suis tournée sur Des pouvoirs bien encombrants, le premier tome d’Arthur Séverin car je savais pertinemment qu’il ne me ferait pas long feu. Je ne savais même pas de quoi ça parlait en me lançant dedans, mais j’ai rarement été déçue par les titres parus chez Gulf Stream Éditeur, donc j’y suis allée totalement à l’aveugle et je dois dire que ça a été une belle découverte.

C’est une histoire assez simple, un peu déjà vu (je vous expliquerai en quoi plus tard) mais qui fonctionne parfaitement ! Ça a parfaitement fait son office, ça m’a diverti, ça m’a plu et je suis certaine que ça ne pourra qu’intéresser les plus jeunes dans cette drôle d’aventure…

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur est très agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire.

Il s’agit d’un roman assez court, il fait moins de 150 pages donc autant dire qu’il ne faut pas que ça traîne, tout doit vite s’enchaîner, et c’est le cas ! Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans son univers, dans le quotidien d’Arthur qui est loin d’être évident. Si son pouvoir (ne lui dites jamais ça en face, il déteste ça !) peut paraître extraordinaire, il est en vérité assez chaotique et ça devient de plus en plus dur pour Arthur de le contenir. Donc évidemment, quand il se rend compte qu’il y a peut-être un moyen pour lui de s’en débarrasser c’est la liberté assurée !

Bien évidemment, vous vous doutez que ça ne sera pas le cas et que ça cache quelque chose de louche là-dessous. C’est vraiment de la jeunesse, accessible dès les 9 ans, c’est plutôt simple comme intrigue mais elle reste bonne et bien menée. C’est efficace dans le genre, avec de l’action qui démarre au quart de tour, il n’y a pas de temps mort jusqu’à la fin qui nous laisse dans une attente avec une révélation de dingue ! Ça m’a rendu très curieuse de lire la suite et poursuivre les aventures d’Arthur et ses amis.

Si j’ai un sentiment de déjà-vu c’est parce que j’ai lu la trilogie Piper McNimbus qui a quelque chose de similaire dans l’intrigue. Des jeunes avec des pouvoirs extraordinaires, dans un institut, etc. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais dans le fond, c’est un peu la même chose, du moins en ce qui concerne le premier tome de Piper McNimbus.

Quant aux personnages, on a là une bande bien sympathique. Arthur est un jeune garçon « maladroit » ou plutôt inexpérimenté parce qu’il n’arrive plus à appréhender ses facultés, qui pourraient être intéressantes et bénéfiques, mais ne sachant pas les invoquer sur commande ou être précis dans ses actions, c’est un fardeau plutôt qu’autre chose. Et au quotidien ce n’est pas facile quand il détruit tout sur son passage dès lors qu’il est contrarié, etc. Ses pouvoirs sont régis par ses sentiments et avec l’adolescence approchant, je vous laisse imaginer le carnage que ça peut être.

Dans cet institut, Arthur va faire la rencontre de deux autres enfants, un garçon et une fille : Zéphyr et Aurora qui eux aussi ont des facultés bien étonnantes et qui vont leur être très utiles dès lors qu’ils vont mener leur enquête car il y a quelque chose de bizarre ici. Car si Arthur est content de son sort entre les murs de l’institut parce qu’il veut vraiment se débarrasser de ses facultés, ce n’est pas le cas de Zéphyr et Aurora qui veulent à tout prix fuir. Un trio qui fonctionne parfaitement ensemble et auquel on peut facilement s’identifier.

En bref, Des pouvoirs bien encombrants est un premier tome que j’ai pris plaisir à découvrir. en me lançant dedans, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre parce que je ne savais même pas de quoi ça parlait et ça a été une belle découverte. L’histoire est bien sympathique avec une intrigue bonne et bien menée, certes simple et déjà-vu mais ça fonctionne et c’est efficace ! C’est donc là l’essentiel et je suis certaine que ça ne pourra plaire qu’aux plus jeunes. L’univers est intéressant et je suis très curieuse de voir ce que va donner la suite. Quant aux personnages, on a là un jeune garçon attachant qui pensait avoir trouvé une solution à tous ses problèmes et qui finalement va trouver quelque chose de bien plus important… À découvrir !

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